Iba N’DIAYE avait pourtant juré…
L’adhésion d’Iba N’Diaye à l’Urd est désormais consommée et irréversible. Après le congrès de sa famille de destination, l’ancien président intérimaire du PASJ a reçu sa confirmation, la semaine dernière, lors d’une cérémonie médiatisée et d’exhibition du monde qu’il a pu drainer. Ce n’est pas Kayes mais un comité de la Commune VI qui constitue son bastion. Il va certainement y disputer le leadership avec le jeune Me Demba Traoré, entre autres devanciers dans la Cour de Soumaïla Cissé. Le même Soumi dont il tentait de faire confisquer les motos au PASJ, au lendemain des élections de 2002. Le hic c’est que peu d’observateurs de la scène politique malienne ont oublié la réaction d’Iba N’Diaye aux inquiétudes de l’un de ses désormais anciens camarades de la Commune V qui leur demandait, à lui et à Sékou Diakité alors ministres d’ATT, de clarifier les rumeurs qui couraient en son temps sur leur départ au Pdes, le parti présidentiel de l’époque. L’un, Sékou Diakité, avait réagi par des pleurs. Iba avait quant à lui juré de ne jamais militer ailleurs s’il lui arrivait de quitter le PASJ. Que valent les serments en politique ?
La République est-elle en danger ?
C’est l’inquiétude qu’inspire l’épisode qui a alimenté, lundi dernier, les commérages dans la capitale. La voiture de service du Premier ministre, tôt dans la matinée, avait en effet essuyé une égratignure suite à une légère collision avec un camion-bennes. La rumeur a aussitôt empli la capitale et chacun y est allé de son fantasme, y compris la probabilité d’une évacuation du nouveau Pm. La réalité des faits a fini par s’imposer en balayant les supputations. Quant aux questionnements les plus utiles, elles demeurent. Après tout, il n’est pas acceptable dans un pays agité – et peut-être même infiltré comme le Mali – qu’une voiture de service d’un chef du Gouvernement entre en collision avec un camion-bennes comme n’importe quel banal usager de la circulation routière. Il se trouve que l’incident s’est produit au sortir d’une station-service où la voiture du Pm était passée pour un approvisionnement en carburant. Mais l’épisode aura démontré que même en pareils cas il serait plus prudent de la faire escorter. Au risque d’exposer la République au danger.
L’exception «Karim» à l’hémicycle : le fils au nom du père
On a beau tenté de lui ôter son étiquette filiale, le député Karim Keïta demeure tel qu’il se présente et s’impose à l’imaginaire populaire sous sa facette plus dominante de fils du président de la République. La commission défense qu’il préside, la deuxième année successive, reçoit plus de visiteurs que n’importe quelle autre structure de l’Assemblée nationale, y compris la présidence de cette institution. Ca n’est pas l’unique pierre qui construit l’exception Karim Keïta. À la différence de ses autres collègues de mêmes rang et statut, le député élu en Commune II du District est également l’objet d’honneurs militaires tout singuliers au «Palais de Bagadadji». En plus d’être suivi comme son ombre par un ange gardien, chacun de ses nombreux passages dans les couloirs de l’hémicycle lui attire l’attention publique. Et pour cause : les Gardes se sentent obligés de se tenir debout et de lui exécuter le salut militaire chaque fois qu’ils le voient passer et aussi longtemps qu’il échange avec les visiteurs ou ses autres collègues parlementaires. Aucun autre membre de l’institution parlementaire ne bénéficie d’autant de déférence, hormis le président Issaka Sidibé, son beau-père.
L’appartenance de Karim à la famille présidentielle présente aussi des inconvénients s’il en est. Par exemple, il est le seul président de commission parlementaire à ne pas avoir mérité d’être hissé à la dignité nationale, lors de la récente distribution massive de médailles aux personnalités de l’Assemblée nationale. Histoire peut-être de ne pas beaucoup encombrer la décoration de trop d’affinités parentales car la Première Dame figurait sur la liste.
Le récupérateur maladroit des Aigles
Le public sportif malien n’a pas fini d’avaler la mésaventure des Aigles à la CAN 2015, tant le goût est amer. Comme on le sait, notre pays y est sorti par la «main-courante» avec un tirage au sort dont la cruauté n’est plus à démontrer. Cruauté, c’est d’ailleurs le terme utilisé par le président de la Fédération en appréciant la méthode, au terme de la longue tragédie vécue par les Aigles et leurs supporters. Seulement voilà : en mauvais récupérateur, Boubacar Baba Diarra a senti le besoin de verser dans l’incongruité qui devait consister à mêler l’amertume collective à ses propres soucis et turpitudes. Aux journalistes qui l’ont interrogé sur la question à chaud, il en a profité pour tirer la couverture sur sa personne, en glissant dans sa réponse que le Mali, depuis 20 ans, n’avait réussi à bâtir une équipe comme celle qui vient de perdre hors du gazon. Comme qui dirait : « je n’ai pour ma part pas failli à mon devoir». Dans tous les cas, le jugement est manifestement discutable et n’est motivé que par la prise en compte de l’atmosphère qui prévaut à la fédération.
Un bon ministre
Je suis tres persuade de la part de son excellence m Le ministre bathily que ses exercises font readiques les faux titres fonciers et barres les routes contres les mauvais attributeurs des faux titres fonciers aux dos des proprietaire des droits coutumiers
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