Le mouvement de grève initié par l’AEEM s’étend au niveau des régions. Les élèves de Koutiala et de San ont abandonné les classes hier matin. Selon les responsables locaux de l’AEEM, cette sortie vise à soutenir les élèves victimes d’accidents de la circulation sur la route de Kabala à Bamako. Elle devrait durer 72 heures.
KADIOLO : la ville déclarée zone d’épidémie de rougeole
La ville de Kadiolo a été déclarée zone d’épidémie de rougeole par les services de santé. Trois cas de rougeole ont été en effet détectés chez deux enfants âgés de deux ans et un jeune homme de 25 ans. Les autorités ont lancé hier un plan de riposte qui consiste à vacciner tous les enfants de la ville de Kadiolo âgés de 6 mois à 5 ans. l s’agit aussi de faire en sorte que soient réduits les risques de transmission. En début d’année, une épidémie de rougeole avait été déclarée dans la commune de Misseni, Cercle de Kadiolo. Elle avait été vite maîtrisée.
EPIDEMIE DE ROUGEOLE : plusieurs cas déclarés à Bamako et à l’intérieur
Le Mali est touché par l’épidémie de la rougeole mais de façon modérée. Six cas ont été signalés au nord du pays. À Bamako, quatre cas de rougeole ont été déclarés dans les communes II, III et VI par la direction nationale de la santé.
Dans la région de Gao précisément à Almoustrat, les victimes identifiées ont bénéficié d’une prise en charge des services de santé locaux avec l’ONG Adesah.
ECOLES PUBLIQUES : effectifs pléthoriques se disputent mauvaises conditions hygiéniques
Effectifs pléthoriques, insuffisance de toilettes : voilà deux problèmes récurrents dans les écoles publiques au Mali. Une situation qui pose la problématique des conditions d’études dans nos écoles publiques. Pour un établissement de près mille élèves, il y a seulement deux toilettes. Les élèves se plaignent, les parents, eux, interpellent les autorités.
DROITS HUMAINS : les conditions des aides ménagères préoccupent les organisations de protection de femme
Les aides ménagères sont des personnes indispensables pour la plupart des familles urbaines. Et pourtant, leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Elles sont payées entre 7 500 et 12 500 francs CFA par mois. Les organisations de protection des aides ménagères estiment « qu’elles méritent mieux » et leurs droits sont « bafoués ».