Koulouba : Des rapatriés de la Libye rassurent

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Une délégation de nos compatriotes rapatriés de Libye originaires de Ménaka, a été reçue lundi dernier à Koulouba par le président de la République, Amadou Toumani Touré .


Elle était conduite par le député Bajan Ag Hamatou.
L’audience s’est déroulée dans le « salon Mali » du palais en présence de nombreux responsables des forces armées et de sécurité.
La délégation était venue remercier le chef de l’Etat pour le bon accueil que le pays a réservé à ses fils revenus de Libye.
Le porte-parole des rapatriés, Mohamed Ag Akly, a, nom de ses camarades, assuré de la disponibilité des rapatriés pour la paix et le développement du pays, plus précisément du cercle de Ménaka d’où ils sont originaires.


Le groupe dont  les représentants ont été reçus par le chef de l’Etat est constitué de 117 personnes qui sont revenus au bercail avec une importante quantité d’armes et autres équipements militaires, a expliqué Mohamed Ag Akly en assurant que ces équipements militaires seront mis à la disposition des autorités nationales.


« Nous ne sommes pas venus avec ces armes pour faire la guerre. C’est tout ce que nous avions sous la main au moment de rentrer », a certifié Mohamed Ag Akly en remerciant le chef de l’Etat et toute la nation pour avoir bien accueilli les rapatriés et pour les efforts fournis dans le cadre de la consolidation de la paix dans le nord du pays.

connaître les institutions
11collectifs de femmes s’engagent

Le ministre des Relations avec les Institutions, Abdoulaye Sall, a présidé il y a quelques jours, (à la maison de la presse), la cérémonie de lancement des activités avec les femmes religieuses autour du thème : « dialogue inter religieux sur la connaissance et une meilleure compréhension des institutions ».

Les dirigeantes et les militantes de 11 collectifs de mouvements de femmes venues de Bamako et des régions y ont pris part.
A l’issue d’un mois de travail avec le ministère des Relations avec les Institutions, les associations féminines ont assuré de leur engagement à s’impliquer dans la tâche de construction nationale.


Il restait à convenir de l’approche méthodologique à même de fédérer les énergies.
Le plan d’actions ainsi adopté se décline deux axes et une quinzaine d’activités à travers lesquelles les 11 collectifs de femmes partenaires s’engagent à participer dans le souci de contribuer à la consolidation de la démocratie.
Pour participer à la formation des femmes des collectifs  partenaires, le ministère a décidé d’octroyer un kit (une vidéo projecteur, un écran géant et un lecteur DVD, un ordinateur) à trois d’entre elles.

Kidal
Comment retrouver « un climat acceptable de sécurité » ?

Suite aux différents enlèvements de véhicules du Projet intégré de développement rural de la région de Kidal (PIDRK), dont le dernier s’est soldé après la mort d’un homme d’escorte, et aux contraintes générées par la psychose sécuritaire, il était devenu impératif pour les responsables de ce programme et leurs partenaires techniques et financiers de réévaluer la situation afin de proposer des conditions acceptables permettant de continuer à travailler tout en préservant la sécurité du personnel et du matériel.


Eu égard à la spirale d’insécurité et de psychose générale, le gouverneur de la Région de Kidal a présidé, il y a quelques jours, à l’ouverture d’une concertation des acteurs du développement en vue de définir des stratégies pour la poursuite de leurs activités.
Cette concertation de deux jours est une initiative du Programme intégré de développement rural de la région de Kidal. Son objectif : analyser la situation et définir des stratégies propres à permettre au programme de poursuivre ses activités dans un climat acceptable de sécurité pour les personnes et le matériel. La concertation entend aussi obtenir l’engagement des élus et des leaders communautaires à user de tous les moyens dont ils disposent pour contribuer à la sécurité du personnel et du matériel du programme, en mission dans leur circonscription. Cette concertation régionale fait partie des recommandations de la mission de la « Revue à mi Parcours » tenue à Bamako en novembre dernier.

Gestion des archives
Un grand besoin de ressources qualifiées
Le secrétaire général du gouvernement, Mme Diakité Fatoumata N’Diaye, a présidé lundi dernier à la Bibliothèque nationale, à l’ouverture du 4è stage national de formation d’archivistes du pré-archivage des ministères, directions, régions et cercles.

Organisée par la primature, la session regroupe plus d’une trentaine de participants venus de l’intérieur du pays et doit durer quatre jours. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur national des archives, Aly Angoïba.  


Cette formation s’inscrit dans le cadre de la politique nationale d’archives dont l’un des axes majeurs est le transfert des fonds d’archives historiques en souffrance dans les ministères et communes vers les archives nationales à Bamako.
Les archives constituent des sources d’information fiables et jouent un rôle essentiel dans le développement des sociétés en contribuant à la constitution et à la sauvegarde de la mémoire individuelle et collective.


La déclaration universelle sur les archives adoptée l’an dernier, à la 36è conférence générale de l’UNESCO, a ainsi posé les principes concernant les archives, notamment leur caractère unique comme témoignage authentique des activités administratives, culturelles et intellectuelles, leur caractère essentiel dans la conduite efficace et transparente des affaires, dans la protection des droits des citoyens et dans la constitution de la mémoire individuelle et collective.


La déclaration universelle sur les archives confirme ainsi l’utilité et l’importance des archives et appelle les Etats membres de l’UNESCO à élaborer et mettre en œuvre des politiques concernant les archives, à valoriser la gestion des archives au sein des organismes publics et à allouer des ressources de qualité, notamment des professionnels des archives à leur gestion adéquate.

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