Kidal : Médecins du monde quitte la ville face à l’insécurité

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L’ONG Médecins du monde est sur le point de quitter Kidal. Cette ville du nord du Mali, fief du Mnla et toujours contrôlée par des groupes armés, est devenue trop dangereuse. Médecins du Monde a donc décidé de s’en désengager progressivement. Une série d’incidents sécuritaires survenus ces derniers mois est à l’origine de la décision de Médecins du Monde. Le 26 février dernier,  deux membres du personnel de l’Ong avaient été blessés par un engin explosif à Kidal. Une de ses équipes a également été menacée de mort par des hommes armés non identifiés. Les logements du personnel ont aussi été visés par des tirs.

 

 

 

Ebola :

«Il faut six mois pour contenir le virus», selon MSF

Selon Médecins sans frontières, l’Ebola se répand plus vite que la capacité à y faire face, soulignant qu’il faut au moins six mois pour contenir le virus.

Médecins sans frontières tire la sonnette d’alarme. « L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique de l’Ouest se répand et (la situation) se détériore plus vite que notre capacité à y faire face », a averti ce vendredi Joanne Liu, directrice de Médécins sans frontières (MSF) après une visite de dix jours dans la zone.

Selon elle, « Nous avons une totale défaillance des infrastructures », jugeant que « si on ne stabilise pas la situation au Liberia, on ne stabilisera jamais la région ». Selon elle, il faudra au moins six mois pour contenir le virus. MSF est présent dans les trois pays les plus affectés par la fièvre hémorragique, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. L’ONG a déployé 692 personnes au total, dont 72 expatriés.

 

Burkina faso

L’opposition dans la rue le 23 août prochain

L’opposition burkinabè battra de nouveau le pavé le 23 août pour dire non au référendum, non à la modification de l’article 37 (portant sur le nombre de mandat présidentiel et non à l’opérationnalisation d’un Sénat au Burkina Faso) rapporte le portail d’informations Burkina24. Cette annonce intervient quelques jours après que le président du Faso Blaise Compaoré a affirmé à des médias occidentaux sa volonté d’organiser un référendum pour «départager» l’opinion nationale sur la question de l’article 37.

Pour le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré dont les propos ont été rapportés par la même source, «il n’y aura pas de référendum au Burkina Faso» car, poursuit-il, cette consultation ne respecte pas l’esprit de la loi, l’esprit du juge constitutionnel et pourrait contribuer à «l’aggravation de la fracture sociale».

 

 

MINUSMA 

Dans le viseur des islamistes et terroristes

Dans la journée du samedi 16 août dernier à 11h30, une  patrouille de la Minusma à Ber a été la cible d’une attaque aux véhicules suicides. Cette attaque a entraîné la mort d’un Casque bleu,  cinq (5) autres soldats de la paix ont été blessés dont deux (2) grièvement, nous informe un communiqué de la mission onusienne au Mali. Les victimes sont actuellement en cours d’évacuation pour traitement médical.  Le Représentant spécial Adjoint du Secrétaire général (Rsasg) M. David Gressly dénonce cette attaque de la manière la plus sévère. «Cette violence est insensée, la Minusma paie un trop lourd tribut au Mali alors que ses Casques bleus sont précisément présents dans ce pays pour assurer un retour à la paix et à la stabilité. L‘attaque du samedi est la troisième perpétrée contre la Minusma cette semaine. Le vendredi 15 août, lors d’une patrouille un autre véhicule a été endommagé par une mine, blessant un soldat de la Minusma. Comme quoi, les bandits armés qui pullulent ont décidé d’en découdre avec les soldats onusiens sur le sol malien.

 

La Redaction

 

 

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