Les populations de Kalaban-Coura extension sud, à l’instar de toutes les autres commencent à payer un lourd tribut pour la crise qui sévit au Mali. La question qui se pose, c’est qu’on ne sait plus si ce sont les causes de la crise dont le pays est actuellement confronté, surtout avec l’embargo de la Cédeao contre le pays où si certaines personnes malintentionnées veulent seulement profiter de la situation pour se faire des sous. En tout cas l’ère est très grave à Kalaban-Coura Extension Sud et beaucoup d’autres quartiers environnants.
Dans ces quartiers, les populations sont sevrées d’eau et d’électricité. Il y a maintenant trois à quatre jours, il y a coupure généralisée de 7 heures du matin jusqu’à 19 heures ou 20 heures. Cela est aussi valable pour l’eau. C’est entre 1 heure et 2 heures du matin que populations peuvent s’en approvisionner. Conséquence : le bidon d’eau se vend désormais à 200 F CFA. Idem pour des coupures chroniques en électricité où les travailleurs privés ou publics qui sont dans ces quartiers sont lésés.
Les prix des denrées de première nécessité ont grimpé
Après le déclenchement de cette crise au Mali, surtout avec l’imposition de l’embargo sur le pays, les prix des denrées de première nécessité ont pris l’ascenseur. En ce qui concerne le prix du cinquante kilo du sac de riz, il est aujourd’hui à 22 500 F CFA, le cinquante kilo du sac de maïs est à 12 500 F CFA…
En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à peine l’embargo est appliqué, les prix ont grimpé. On se demande à cette allure, de quoi sera fait demain?
Oumar Camara
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