Justice transitionnelle : Vers la création d’une agence de réparation pour les victimes

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La Commission vérité justice et réconciliation, en fin de mission, va passer le relais à une nouvelle agence dédiée à la réparation pour les victimes. L’information est donnée par le président de la CVJR. Selon lui, la Commission a recensé 25 000 victimes des crises de 1960 à aujourd’hui.
C’est au cours d’une conférence de presse que le président de la CVR a annoncé la création prochaine de cette agence de réparation. « C’est cette agence qui va mettre en œuvre à travers un fonds, qui sera mis en place, pour commencer enfin la réparation des victimes qui ont beaucoup attendu », explique Ousmane Oumarou Sidibé. Le président de la CVJR a indiqué qu’un projet de loi doit passer au Conseil national de transition pour valider cette nouvelle structure Les victimes qui pourront bénéficier de la réparation sont entre autres celles dont les biens ont été détruits, les victimes de terrorisme et des forces armées maliennes, a-t-il précisé.
Un soulagement pour les victimes
La coordination des associations des victimes salut l’initiative de la création d’une agence de réparation à l’endroit des victimes. « C’est le dénouement heureux d’un travail de longue haleine », se réjouit Saloum Dédéou Traoré président de la coordination. « Un moment, on pensait que la CVJR pouvait tout faire jusqu’à la fin. Mais après on a dit que la CVJR va continuer à travailler, apprêter tous les dossiers, les enregistrer, puis il y aura une autre agence qui va les étudier et faire les réparations », explique-t-il.
La mission de la Commission vérité justice et réconciliation prendra fin cette année. Elle a mené une étude profonde des causes des conflits, l’organisation des audiences publiques, et des actions d’aide médicale pour plus de 350 victimes.

CMDT :
Le coron exporte son coton via la Mauritanie
La Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) a procédé le vendredi 25 février dernier, au lancement de la première vague d’exportation de coton via la Mauritanie. C’est ce qu’a rapporté l’Agence malienne de presse (AMAP).
Dans les détails, 53 camions ont pris le départ de la commune de Kati située à 15 km de Bamako en direction du Port autonome de Nouakchott pour embarquement vers les marchés d’exportation.
D’après Modibo Keita, ministre du Développement rural, l’utilisation du corridor Bamako-Nouakchott pour l’évacuation de l’or blanc malien permettra de faire face aux sanctions de la CEDEAO qui empêchent le pays d’utiliser les canaux traditionnels que sont les ports de Dakar, d’Abidjan et de Lomé.
Plus spécifiquement, l’opération aidera la CMDT à désengorger ses usines d’égrenage et à respecter les dispositions relatives aux délais de livraison dans les contrats noués avec les importateurs de la matière première qui proviennent majoritairement d’Inde, de Chine et de Thaïlande.
« C’est une alternative crédible parce que le corridor mauritanien n’est pas méconnu des transporteurs maliens. Dorénavant, on ne va plus mettre tous nos œufs dans le même panier. Nous allons diversifier nos partenaires et renforcer nos collaborations », a confié à l’AMAP, Youssouf Traoré, président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR).
Dans le pays, les autorités anticipent une récolte de 810 000 tonnes de coton en 2021/2022 contre seulement 147 000 tonnes en 2020/2021. Le prix du kilogramme a été revalorisé à 280 Fcfa durant ladite année contre 200 Fcfa un an plus tôt.
Pour rappel, la CMDT est détenue à hauteur de 99,5 % par l’Etat malien et possède le monopole de l’égrenage et de la commercialisation du coton.

MINUSMA :
La Suède quitte un an plus tôt que prévu
La participation suédoise à la force onusienne Minusma au Mali s’achèvera un an plus tôt que prévu, en 2023 au lieu de 2024, a annoncé Stockholm jeudi dernier
“L’objectif est que la totalité de la force suédoise, soit environ 220 soldats, ait quitté le Mali d’ici le 30 juin 2023”, ont indiqué les forces armées dans un communiqué. “Récemment, les conditions ont changé dans le pays, mais jusqu’à ce que notre dernier soldat rentre chez lui, nous continuerons à mener des opérations comme d’habitude”, a souligné dans le communiqué le lieutenant général Michael Claesson, chef des opérations des forces armées suédoises. Outre ces troupes, le pays nordique était également engagé au Mali à travers la task-force Takuba menée par la France mais avait planifié le retour de ses militaires un an après leur arrivée en février 2021, indépendament de l’annonce du retrait des Français. Huit soldats suédois sont aussi présents au sein de la formation militaire de l’Union européenne EUTM, dont le mandat court jusqu’en mai 2024. Avec ses quelque 13.000 soldats, la Minusma, créée en 2013 pour soutenir le processus politique malien, est la mission de maintien de la paix de l’ONU. Le retrait de la France et de ses partenaires européens du Mali conduit la force de l’ONU à étudier l’impact de ce désengagement.

SAN :
Faible taux de recouvrement de l’impôt et de la TDRL
La Commune urbaine de San a enregistré de faibles taux de réalisation pour le recouvrement des impôts sur les personnes et de la TDRL (taxe de développement régional et local). Sur une prévision de plus de 31 millions FCFA comme impôts sur les personnes, la commune n’a pu recouvrer qu’un million 172 mille francs, soit un taux de 0,12 %. Le taux de recouvrement de la TDRL est de 2%. Ces chiffres ont été donnés jeudi dernier lors de la session du compte administratif de l’exercice 2021 de la commune. Mme la maire a invité les populations au paiement des impôts et taxes.

Koutiala :
Les jeunes offrent une cinquantaine de poches à la banque de sang
Une journée de don de sang a été organisée, le 3 février 2022, à la banque de sang de Koutiala. Elle a été initiée par l’Association des Jeunes pour le Progrès de Koutiala (A.J.P.K). 51 poches de sang ont été recueillies auprès des jeunes. L’objectif, selon le responsable de l’association, est de contribuer à l’alimentation de la banque de sang en vue de sauver des vies.

Kayes :
Les prix des céréales flambent
Les prix de céréales sont en hausse cette année par rapport à l’année dernière et à la même période à Kayes. Le sac de 100 kg de maïs est vendu cette semaine à 25 mille FCFA contre 17 500 FCFA l’année dernière. Le petit mil coûte 30 mille FCFA contre 21 mille FCFA l’an passé. Selon les commerçants, cette hausse s’explique par la mauvaise pluviométrie enregistrée cette année.

Koulikoro :
Les élèves désertent les classes pour 3 jours
Les élèves de l’enseignement secondaire de Koulikoro observent depuis, le jeudi dernier, une grève de 72 heures. Ce mouvement a pour objectif, selon eux, de soutenir leurs camarades du Centre polytechnique secondaire de Koulikoro. Ces derniers réclament leurs pensions alimentaires impayées de l’année scolaire 2020 -2021. Les élèves entendent entreprendre d’autres mouvements si leur revendication n’est pas satisfaite.

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