Installation des membres du CESC : La longue attente !

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Suite à la profonde crise qui l’a ébranlé à partir de  2012, notre pays  s’est engagé dans la voie du renouvellement des différentes institutions de la République. C’est ainsi qu’en 2013, il y eut l’élection du Président de la République, puis le renouvellement de l’assemblée nationale.  Dans la même lancée, de nouveaux membres ont été récemment nommés à la Cour constitutionnelle. Mais, il faut dire que le Conseil économique social et culturel est l’une des rares institutions de la République qui ne répondent toujours pas à cette dynamique. Pourquoi ? Toujours est-il que si la publication, en janvier dernier, du décret de nomination des nouveaux membres de cette institution a suscité de réels espoirs, ces derniers attendent toujours une convocation en vue de leur installation officielle. Cette lenteur dans la mise en place du bureau du Cesc est d’autant inexplicable que cette institution est fortement stratégique en ce qu’elle a, au terme de l’article 106 de la Constitution de 1992, compétence sur tous les aspects du développement économique, social et culturel du pays. Au regard des défis qui se posent en ce moment à notre pays dans les domaines susutés, il n’est nul besoin d’être un expert pour savoir que le renouvellement du bureau de la dernière née des institutions urge. Dans cette perspective, quatre candidats lorgneraient déjà le fauteuil jusque-là occupé par Jeamille Bittar. Il s’agit en l’occurrence de Boulkassoum Haïdara, Issa Sidibé, Abdoulaye Amadou Diallo et Cheick Hamala Simpara.

Il faut dire que des Maliens en sont à se demander sur les raisons qui expliquent la longue attente dans le renouvellement d’une institution comme le Conseil économique, social et culturel.

 

 

CRISE  A LA GRANDE MOSQUEE DE LAFIABOUGOU

Rififi entre le comité de gestion et l’Imam

Depuis quelques jours, les membres du comité de gestion de la grande mosquée de Lafiabougou et l’Imam soutenu par certains jeunes du quartier ne parlent plus le même  langage. Pour cause, une mésentente autour d’un projet de construction d’une nouvelle mosquée près de la cour de l’ancienne. Cependant, depuis plus de trois ans, les fidèles musulmans et certaines personnes de bonne volonté contribuent pour renflouer la caisse de la mosquée afin de réaliser le projet dont  le coût  est estimé  à quelques 500 millions de Fcfa. Le chantier, à peine  démarré, selon nos sources, frôle  quelques millions déjà en termes de dépense. Selon l’Iman Cherif El Hadji Daouda Haidara, il n’a pas été consulté avant l’ouverture du chantier et réclame  l’extension et la réhabilitation de l’ancienne mosquée au lieu d’en construire une autre. Il accuse  le comité de gestion d’avoir détourné 14 millions de Fcfa (somme cumulée par les fideles) en octroyant le marché à une entreprise moyennant des ristournes de 10%. L’Imam poursuit qu’un heureux donateur a donné 400 000Fcfa  pour la réparation du corbillard, depuis des mois, mais  jusqu’à présent le véhicule demeure au garage.

M. Koné, un membre du comité de gestion de la mosquée,  dément les propos de l’Imam et indique que le projet, avant d’être lancé, a fait l’objet d’un consensus entre le comité et l’Imam. La maison de Dieu est transformée en foyer de tension. Un vrai bras de fer oppose littéralement ces deux clans et a même failli mal tourner entre les fidèles musulmans. Face à cette situation, l’imamat demande de renouveler le comité. A suivre.

 

BAISSE DU PRIX DU BARIL DE PETROLE

L’Effet contraire se produit au Mali

Il y a de cela quelques mois, le prix du baril de pétrole a connu une baisse drastique au plan mondial.  Depuis juin 2014, le prix du baril de pétrole a baissé d’environ 60 %  et se situe désormais autour de 49 dollars contre 86 à 100 dollars en 2010.  Une situation qui menace 250.000 emplois aux USA.

Cette situation dont devraient profiter les pays comme le nôtre produit l’effet contraire. Au moment où le Burkina a en janvier dernier décidé une  baisse de 25 F CFA sur les prix à la pompe de tous les produits blancs, à savoir l’essence super 91, le gasoil, le pétrole, le mélange  et le DDO, l’Office malien des produits pétroliers (Onap) a décidé d’augmenter les prix à la pompe du super carburant et du Gasoil de 25 F CFA. Cela, malgré l’exigence des associations de consommateurs  pour le maintien  des prix de 635 F et 734 F du mois de février respectivement pour le super et le gasoil.

 

AFFAIRE SARKOZY-KADHADI

Quand le fantôme du guide hante le sommeil d’ATT

Visiblement, l’ancien président Amadou Toumani Touré a le sommeil très troublé. Pendant que ses amis et adeptes gesticulent à Bamako pour réclamer son retour au bercail, la justice française a décidé de venir l’auditionner dans l’affaire de financement illicite par Mouammar Kadhafi de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, dans laquelle, il aurait joué un rôle d’intermédiaire. ATT a été entendu en qualité de témoin par la Division des investigations criminelles (DIC) et une cellule de la police sénégalaise en présence de deux juges français chargés de l’instruction. Il a été auditionné plusieurs heures. Mais, selon le journal Jeune Afrique, il aurait dit aux juges ne pas être au courant d’un document que ces derniers lui ont présenté. L’on se rappelle que l’un de ses plus proches collaborateurs, Bani Kanté qui dirigeait les investissements libyens dans notre pays, est soupçonné d’avoir joué le rôle de porte valise. A suivre.

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