«Audi, vide, tace, si vis vivere ». Ce proverbe latin qui signifie « Ecoute, observe et tais-toi, si tu veux vivre », résume bien le malaise que vivent au quotidien les Gendarmes de la Brigade territoriale de Sélingué. Là-bas, que vous soyez victime ou témoin d’un vol, vous devez rester muet comme une carpe, au risque de passer un sale quart d’heure, pire, prendre être sous la menace des parents du bandit. C’est la psychose totale dans les familles des Gendarmes dans cette localité qui peinent désormais à « collaborer » avec les populations. Car si un gendarme met la main sur un bandit, ce sont les parents qui s’invitent au poste pour défendre la cause de leur enfant fautif. Si l’agent persiste et défère ce dernier à Yanfolila, c’est sa famille qui reçoit des menaces. Il arrive des fois où les enfants de cet agent sont pris pour cibles par les amis et parents du bandit en question. La théorie du règlement de compte n’est donc pas à écarter et cela sape les efforts des agents de la Brigade territoriale de Sélingué.
SELINGUE L’insécurité est montée d’un cran
La sécurité à Sélingué est plus que préoccupante. Les populations et en particulier les filles qui paient le plus lourd tribut par des cas de viol à répétition sont indignées. Plusieurs personnes de profession différentes se sont vues spolier en une seule nuit le fruit de tant d’années d’effort et de labeur. Aucune couche sociale n’est épargnée. Des Gendarmes en passant par des jeunes filles aux hommes d’affaire de cet arrondissement sont dans le viseur de ces quidams, ces hommes sans aucune dignité. En effet, la femme d’un gendarme en service à la Brigade territoriale de la ville a reçu la visite de ces bandits à son domicile armés jusqu’aux dents. Usant d’armes à feu, ces visiteurs d’une nuit somment la bonne dame de leur fournir tout ce qu’elle possède. C’est ainsi que les quidams vaquent à ce qu’ils savent faire le mieux, s’accaparer du bien d’autrui. Et cela est devenu monnaie courante dans cette petite bourgade, où la nuit tombée l’inquiétude gagne les populations. Malheur aux jeunes filles qui arpentent la ville seule à une certaine heure de la nuit. Elles sont sous la menace d’armes blanche ou à feu trainée par ces quidams dans la broussaille et violée par la suite. Il urge que les autorités en charge de la sécurité se penchent sur le cas de cette localité.
ROUTE DE SELINGUE
Les nids de poule ont bouffé la chaussée
C’est un tronçon d’un peu plus de 60km entre la route nationale qui part à Bougouni et la ville de Sélingué. Mais que de peines endurées par les usagers pour pouvoir le parcourir, en raison de nombreux nids de poule de dimensions et de profondeurs variables qui jonchent tout son long. A l’évidence, l’existence de certains de ces trous est la conséquence du craquèlement du bitume à certains points de la voie, antérieurement traités. L’intensité du trafic sur cette voie, bitumée depuis plusieurs années, ne serait pas étrangère à cette situation. C’est à partir de la section comprise après Timkele, jusqu’ à Dialakoro, que l’on se rend compte du bitume en lambeaux en plusieurs endroits. Beaucoup d’usagers interrogés nourrissent le secret espoir de voir la voie remise à niveau afin de donner plus de valeur à cette localité hydroélectrique du pays et une cité de repos et de rencontre par excellence
INSECURITE AU NORD DU MALI
Le désarmement des ex-combattants soulagera les populations
La troisième réunion de la Commission Technique de Sécurité (CTS), présidée par le Commandant de la Force de la Minusma, le Général Michael Lollesgaard, s’est tenue à Bamako le vendredi 2 octobre avec la participation de tous ses membres. Au cours de la réunion, le « Mode Opératoire » pour les sites de cantonnement a été approuvé. La réunion a également abouti à une compréhension commune des rôles respectifs des acteurs impliqués dans le processus de cantonnement, conformément aux dispositions de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. Il urge donc que ces opérations du désarmement des ex combattants du septentrion malien soit effectives par les éléments des Forces multinationales basées au Mali (Minusma et Barkhane) pour un véritable ouf de soulagement des populations du nord qui souffrent le martyr.
PENURIE D’EAU de 48h EN COMMUNE VI DE BAMAKO
Le calvaire des populations
L’eau s’est fait rare pendant 48heures dans certains quartiers de la commune VI du district de Bamako ! Et cela est récurrent dans d’autres quartiers de la capitale. L’approvisionnement en eau est très difficile pour les populations de ces zones qui trouvent cette situation inacceptable en cette période de chaleur. Car si l’eau, source de vie, doit devenir source de malheur, alors là, il y a danger en la matière.
La Rédaction