L’insécurité ambiante a occasionné la fermeture de 284 écoles dans les zones affectées par la crise. Du moins, c’est le constat alarmant dressé par le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (Ocha) dans son dernier rapport mensuel sur la période allant de décembre 2015 à janvier 2016.
Ce rapport de 6 pages fait l’état des lieux des situations dans les zones affectées par la crise. Le nombre d’écoles fermées en lien avec l’insécurité a augmenté dans le centre du pays (région de Mopti et de Ségou), selon ledit rapport. Le taux de fermeture d’écoles est particulièrement préoccupant dans les centres d’animation pédagogique de Téninkou, soit 71 écoles fermées sur un total de 93, et Djenné, 22 écoles fermées sur un total de 100. Le même rapport note qu’au delà de l’insécurité, le manque de cantines scolaires ainsi que les besoins de réhabilitation des infrastructures scolaires nuisent à la fréquentation des écoles dans le centre du pays. Cependant, dans le Nord du Mali, une tendance inverse est enregistrée. Les progrès en matière de réouverture d’écoles se poursuivent particulièrement dans les régions de Tombouctou et Kidal. Aussi, le rapport note-t-il un signe positif quant à la réouverture de certaines écoles. Car, une mission conjointe, composée des membres du ministère de l’Education nationale, de la CMA et la Plateforme s’est rendue dans les régions de Ségou, Gao, Tombouctou et Kidal pour évaluer la situation et encourager la réouverture des écoles. Suite à cette évaluation, un plan de réouverture des écoles a été élaboré par le ministère avec les acteurs humanitaires.
Kayes :
Bientôt une unité de transformation du pain de singe à Kalaou
Le village de Kalaou, dans la commune de Ségala, sera bientôt équipé d’une unité de transformation du pain de singe. C’est dans le cadre des préparatifs de cet événement qu’une réunion a été organisée le mercredi 24 février avec les associations féminines des villages de Kalaou et Mouliné. Le projet sera financé par l’ONG AMASSA – Afrique verte.
APRES AVOIR BATTU CAMPAGNE POUR IBK
Seydou Badini tire le diable par la queue
Ce jeune opérateur économique qui faisait partie de l’équipe de campagne d’IBK en 2002. Lui qui était dans toutes les manifestations politiques auprès des proches d’IBK a du mal, avec certains cadres du bureau politique national du RPM, à voir le bout du tunnel. Car ils ont voulu lui barrer le chemin avec une affaire de motos. En effet, Coumba Sacko Dougara et Hamady Sow, voulant acheter des motos Kynco, ont sollicité Seydou Badini afin qu’il intervienne auprès de son ami Simpara. Une fois le marché conclu, les motos ont été cédées à 1.250.000 FCFA l’unité au lieu de 1.500.000Fcfa. Mais, coup de tonnerre, IBK appelle Badini pour lui sermonner, sous prétexte que ce dernier a aidé Mandiou Simpara à lui vendre des motos à 1.250.000Fcfa l’unité qui, en réalité, ne couterait que 350.000FCFA. Depuis ce temps, l’homme est devenu la proie de certains cadres véreux qui ont réussi à le saboter auprès d’Ibrahim Boubacar Kéita. Aujourd’hui, ce jeune ne demande que l’injustice orchestré contre sa personne soit lavée par ses cadres du parti RPM.
GESTION DU POUVOIR
Le mouvement Sabati 2012 en veut aux collaborateurs d’IBK
Décidemment, Sabati 2012 n’est pas prêt à caresser les politiciens de notre pays dans le sens du poil. Selon les responsables de ce mouvement, si les Maliens ne sont pas satisfaits de la gestion du président IBK, c’est bien à cause de ses collaborateurs. Pour Moussa Boubacar Ba, il ne faudra pas s’en prendre à IBK seul dans la gestion chaotique du pays, mais aussi aux responsables politiques de notre pays. Il en veut pour preuve le fait que plusieurs candidats à l’élection de 2013, à savoir Me Mountaga Tall, Dramane Dembélé et autres qui avaient de bons projets de société, n’arrivent pas à gérer un département ministériel comme il se doit. Pourtant ces derniers aspiraient à gouverner le Mali.
CPI
Report de l’audience de confirmation des charges contre Ahmad Al Faqi Al Mahdi
L’audience de confirmation des charges contre le chef d’un groupe islamiste lié à Al-Qaïda, premier jihadiste à comparaître devant la CPI, a été reportée au 1er mars, a annoncé mercredi dernier la Cour pénale internationale. Ahmad Al Faqi Al Mahdi, soupçonné d’avoir dirigé la destruction de mausolées à Tombouctou en 2012, est également le premier suspect arrêté dans l’enquête sur le Mali et le premier poursuivi par la CPI pour destructions d’édifices religieux et monuments historiques. Al Faqi, transféré à La Haye en septembre dernier, est par ailleurs le premier suspect arrêté dans l’enquête de la CPI ouverte début 2013 sur notre pays et portant sur les exactions commises par les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.
La Rédaction