L’opposition avait-elle raison ? Lors de son meeting de commémoration de la date anniversaire du mandat d’IBK, l’opposition a poussé l’agitation, jusqu’à mettre sur la place publique ce que le pouvoir actuelle a toujours voulu cacher : les horribles images de l’épisode gênant de Kidal.
Les nombreux militants ont pu découvrir les conditions exécrables dans lesquelles l’armée nationale malmenée par les rebelles. En voulant pointé du doigt la grande responsabilité du Pm dans la déroute de l’armée et les pertes humaines considérables, il est fort possible qu’elle ait également attiré la haine contre tout ce qui respire la communauté touareg. Les images étaient si insupportables. Sans doute pour éviter d’en avoir sur le cœur.
Rolls Royce
D’où vient la voiture luxueuse d’IBK ? Un grand coin du voile vient d’être levé sur les multiples questions soulevées par le joyau depuis son arrivée dans notre pays. La voiture serait immobilisée dans la demeure chic d’un proche collaborateur du président de la République sise à Sotuba. L’autre pan de voile levé sur la chose atrait à sa provenance. La Royce est le cadeau d’un richissime Malien résident en Guinée Équatoriale, répondant au nom de Magané. La voiture représenterait la ristourne d’un grand marché de l’armée, dont il serait bénéficiaire, le même marché, étant au cœur du scandale au large des côtés sénégalaises.
Justice
Le ministre de la Justice, Sidi M Bathily, prend goût, de plus en plus, à la dérive. Les Maliens assistent depuis une sorte de justice populaire qui consiste à réceptionner les dossiers par les soins du ministre pour les faire ensuite diligenter par les tribunaux. Il s’agit de dossiers sur lesquels le ministre a déjà lui-même une idée. de préconçue. L’influence sur les décisions de justice est évidente surtout qu’il arrive lorsque le ministre fait recours à des tribunes de presse pour mieux orienter les tribunaux dans le sens souhaité. Les observateurs conviennent qu’une la justice malienne n’a jamais été aussi ouvertement sélective, même sous Moussa Traoré.
Pmu
La libération d’un célèbre jihadiste, bourreau de paisibles habitants de Tombouctou pendant l’occupation, continue de faire des vagues dans les milieux de défenseurs des droits de l’homme.
Après avoir donné de la voix et élevé le ton, ils se sont manifestés, jeudi dernier, histoire de prévenir d’éventuelles mesures du même genre. Quant à la responsabilité de la libération d’Ag Houka-Houka, elle manque de paternité. Interrogé sur la question par les media étrangers, le ministre de la Justice a renvoyé la patate chaude aux juges qui ont examiné les cas. Alors qu’il s’est même abstenu de faire usage de son droit d’interjeter appel contre la décision. Il en avait pourtant fait usage dans d’autres circonstances : la libération sous caution de l’ancien Pdg du Pmu par exemple.
Narcotrafiquant
Les vagues soulevées par la libération contestée d’Ag Houka-Houka auront été plus défavorables à un autre détenu d’envergure similaire et de nature différente. Il s’agit du présumé narcotrafiquant arrêté par les Français dans la région de Gao, Baba Ould Cheick. L’intéressé, qui traîne les soupçons de complicité active dans l’atterrissage d’Air CocaÏne dans le Tarkint, était lui aussi éligible à l’élargissement à la demande d’un des mouvements armées du Septentrion. Sa guigne viendrait du fait que la libération du jihadiste n’a pas été digérée par les influents milieux humanitaires. La légende raconte que Baba Ould Cheick avait gratifié l’armée malienne, sous ATT, d’une quarantaine véhicules tout-terrain.
Bombardier
A l’occasion du meeting de l’opposition, Soumaïla Cissé, son naturel chef de fil, s’est illustré par des propos pleins de significations énigmatiques. Il a parlé de nuages en suspens, en faisant référence à une vielle énigme de la célèbre cantatrice Na Hawa Doumbia. Somme toute, les supputations vont bon train sur le sens de la tournure allégorique du député élu à Niafunké, apparemment intéressé par un déclenchement de l’orage qu’il ne renoncerait sans doute pas a recourir aux avions jadis utilisés par ATT pour provoquer les pluies. Visiblement, à chacun son avion : les uns pour voyager, les autres pour bombarder des nuages contre ceux qui voyagent.
Kwesi limogé
Dans un communiqué publié sur son site, la Fédération ghanéenne a annoncé qu’elle était parvenu à un accord à l’amiable pour mettre fin à la fonction de Kwesi Appiah sélectionneur des Black Stars. Les avocats des deux parties se rencontreront cette semaine prochaine pour convenir du montant des indemnités de Kwesi Appiah à qui la fédération a adressé ses remerciements pour le travail effectué ces deux dernières années à la tête de l’équipe nationale et lui a souhaité plein de réussite pour la suite de sa carrière. La prestation du Ghana au Brésil, éliminé dès le premier tour de la Coupe du monde, avait été très mal vécue dans le pays. Beaucoup avaient alors évoqué une séparation. Les débuts laborieux de l’équipe dans les éliminatoires de la Can 2015 ont accéléré la décision. A Accra, on parle d’un possible retour aux affaires du Serbe Milovan Ravejac qui avait qualifié et emmené les Black Stars en quart de finale de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, ratant de peu les demi-finales après sa défaite aux tirs au but face à l’Uruguay.
En rade
Après son match nul face aux Boys du Csk (2-2), Vendredi, le 12 septembre 2014, le Club olympique de Bamako complique sa tâche pour finir à la tête du classement. De son côté, grâce à sa victoire de 2 buts à 1 contre l’As Police, le Stade malien de Bamako creuse l’écart (64 points) contre 62 points pour le Cob. La dernière journée sera décisive. Le match nul du Cob contre les Boys du centre Salif Keïta (2-2) peut coûter cher à l’équipe de Moussa Konaté, président du Cob. Il reste à dire qu’un nul suffit au Stade malien de Bamako pour être sacré champion.