De cette affaire, il ressort que courant août 2009, à Bougouni, Salif Diarra, ayant constaté un changement dans la démarche de sa fille, Maïmouna, âgée de 12 ans, mit la pression sur elle et sa mère afin de savoir quelle en était la cause.
Suite à cette pression, Maïmouna dénonça le charlatan Yacouba Traoré qui l’a effrayée avec son fétiche avant de la violer. Interpellé par la police, le voyou charlatan avait reconnu les faits au motif que son acte l’a été sous l’effet de son propre fétiche, avant de se rétracter par la suite devant le juge.
Mais l’accusé Yacouba Traoré, charlatan de son état, n’était pas à la barre le vendredi dernier. Des informations émanant de l’entourage de la famille de Salif Diarra, il ressort qu’il s’était évadé de la prison à la surprise générale. Considérant que ces faits prévus et punis par l’article 228 du Code Pénal peuvent donner lieu à l’application de peines criminelles, et vu ledit article et texte de loi et les dispositions du Code de Procédure Pénale,
Sikasso :
Hôtellerie et professionnalisme
Le PDG de l’Hôtel Maïssa, décoré par le ministre N’Diaye Bah, pour son professionnalisme
A la faveur du tournoi final de la 8ème édition de la « Coupe ATT » disputée à Sikasso le 25 septembre dernier, le promoteur de l’Hôtel Maïssa, Moussa Koné, a été décoré par le ministre de l’Artisanat et du tourisme, en présence du vice président de
L’ancien vendeur d’œufs et aujourd’hui promoteur du panier de la ménagère et de l’Hôtel Maïssa a remercié le ministre N’Diaye Bah et les plus hautes autorités pour cette marque de confiance dont il vient de bénéficier auprès d’eux. La médaille qu’il a reçue, il l’a dédiée à tous les fils de la région. Enfin, Moussa Koné n’a pas manqué de remercier, du fond du cœur, son épouse qui l’a toujours soutenu et le soutient encore dans toutes les actions qu’il entreprend.
COUR D’ASSISES
Ces personnes qui travaillent dans l’ombre
Djénébou Kodio est une greffière aux compétences aussi diverses qu’énormes. La médaillée du Mérite National avec Effigie Abeille fait la fierté des femmes maliennes exerçant la profession de greffières. A
Force est de constater que les trois quarts du public, qui assistent le plus souvent aux sessions de
En effet, cette greffière de renommée a successivement travaillé au Tribunal du Travail de Bamako dès ses débuts dans la profession de greffière en 1978. Ensuite, ce fut au tour de
De
Au niveau de
Accusé de viol, Amadou Karamoko Touré a été condamné par contumace à 10 ans de réclusion
Arrêté le 26 août 2004, et après avoir bénéficié d’un ordre de mise en liberté provisoire, Amadou Karamoko Touré n’a pas répondu à la citation de
Les faits font ressortir que dans la nuit du 22 au 23 août 2004, aux environs de 22 heures, la petite Maïna Yena, en compagnie de ses deux jeunes sœurs, rentrait de chez une amie où elle s’était rendue pour récupérer sa poupée. Sur le chemin du retour, elle fut hélée par Mohamed Traoré alias « Botoro », un ami de son grand frère.
Ce dernier, qui se trouvait parmi se camarades de grin assis devant la maison du sieur N’Diaye, l’invitait à le suivre chez Sina pour un entretien, prétendait-il. Quelques instants après survint un certain Wah qui, sans ménagement, entraîna aussitôt la petite Maïna Yena dans la chambre de Sina. Ainsi, Amadou Karamoko Touré et un certain Arafat Camara se livrèrent, à tour de rôle, à des actes de pénétration sexuelle sur Maïna, et cela, sous le regard admiratif de « Botoro », de Dramé Ibrahim et de Frédy. Impuissantes, les sœurs de Maïna ont assisté à la scène. Finalement, ce sont elles qui iront informer leurs parents.
Mais chose curieuse et bizarre, les violeurs ont eu le courage, voire le culot de se rendre le lendemain chez Bafa Yena, le père de Maïna, pour…lui témoigner leurs regrets et présenter leurs excuses, tout en prônant un règlement de l’affaire à l’amiable. Meurtris dans leur cœur, les parents de Maïna ont porté plainte à
Au cours de son interrogatoire, Amadou Karamoko Touré a confié qu’il a pénétré la petite Maïna. Mais il a expliqué que son acte, bien que mauvais, a été fait avec le consentement de Maïna, alors âgée de 12 ans. N’ayant pas répondu à la citation de
Des mendiants devant
Tout ce qu’on connaît d’eux, c’est leurs prénoms et noms : Adama Cissé et Baba Dembélé. C’est dire que dans le district de Bamako, à l’instar de centaines, voire de milliers de mendiants, déshérités et autres sans abris qui essaiment la capitale, ces « petites gens » paraissent comme des « anonymes sans famille ni origine, qui passent inaperçus et qui ne suscitent aucun intérêt particulier de la part du citoyen ordinaire » (comme disait un membre d’une organisation civile).
Mais que diable Adama et Baba sont-ils venus chercher devant
On les rencontre d’ailleurs lors de toutes les agglomérations et autres grandes rencontres de personnes. Dans ce registre,
Zhao Ahmed BAMBA