Heureusement que les soldats du feu ont intervenu de manière diligente et interrompre l’avancée des flammes. Au cas contraire, c’est l’ensemble de cet investissement rare au Mali qui allait partir en fumée. Les faits se sont passés le 15 février à Siby à 50 Km de Bamako où un champ agropastoral célèbre pour sa culture de la fraise, a pris du feu.
L’origine de cet incendie reste encore un mystère, mais des observateurs avancent déjà qu’elle est criminelle. Par contre, aucune enquête n’a été ouverte puisque le feu a été vite interrompu dans sa course et les dégâts ont été limités.
Selon un responsable du champ que nous avons contacté, les flammes qui ont débuté dans la journée du 15 février vers 11 h, ont ravagé au moins 5 hectares sur les 25. L’espace dédié à la culture de la fraise n’a pas été touché.
‘‘C’est quand nous sommes venus le matin pour pouvoir ravitailler des clients qui avaient passé des commandes de fraise que nous avons vu le les flammes venir’’, indique notre interlocuteur. Et les soldats de feu alertés, ont été rapidement sur les lieux et maitrisé les flammes qui n’ont pu faire gros dégâts
Dans ce champ agropastoral de 25 hectares à Siby à 50 Km de Bamako, on cultive de la fraise depuis 3 ans, une denrée rare sous nos cieux. Outre la fraise on y fait de l’aviculture et de la pisciculture. Ce champ, a-t-on, est une initiative des jeunes sans emplois qui veulent contribuer à la lutte contre la l’insécurité alimentaire.
FRONT SOCIALE : Les policiers en sit-in devant la primature le 1er mars
Pour non satisfaction de certaines doléances qui avaient l’objet d’accord entre eux et le gouvernement dans un passé récent, les syndicats de la police nationale s’apprêtent à se faire entendre. Un sit-in est prévu le 1er mars devant la primature. Au nombre de ces doléances, le non payement des perdiem de la dernière élection présidentielle.
Les surveillants de prison en grève du 4 au 8 mars
Gestion de la carrière du corps pénitentiaire, sécurisation des missions des fonctionnaires du cadre de surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée ; l’alignement des surveillants de prison aux avantages accordés aux forces de défense et de sécurité, telles entre autres doléances évoquées par le syndicat des surveillants de prison pour aller à une grève de 120 heures allant du lundi 4 au vendredi 8 mars, soit 5 jour d’arrêt de travail.