Impunité totale

0
Les caches d’armes minent notre avenir : achetons-les !
Des armements (titre illustratif)

Plus d’une cinquantaine d’armes sont dans la nature à Bamako ; elles ont été volées dans les camps militaires de Bamako. Certains disent par les militaires maliens ont revendu ces mêmes armes à des combattants des groupes armés, en vue du prochain cantonnement. À chaud, l’état-major de l’armée malienne avait suspendu le chef d’état-major de la Garde nationale. Mais ça a été une suspension de courte durée. Il a repris service le même jour. Certaines langues audacieuses affirment qu’il n’a même pas été suspendu. Aujourd’hui, les armes n’ont pas été retrouvées, mais personne n’a été puni. L’inspection générale des armées et la police militaire, qui devraient mener des enquêtes, ne disent rien. Alors que ces armes de l’armée malienne circulent partout, la semaine dernière, les bamanan de Ténékoun ont dit qu’ils ont été armés par le gouvernement malien. Toute chose qui est grave, même si l’information a été démentie par le gouvernement. On se demande où est-ce que les gens peuvent trouver toutes ces armes. Avec tout cela, on parle de reconstruire l’armée malienne, avec des actes impunis de ce genre. Pour bon nombre d’observateurs, la situation est très inquiétante.

 

Enlèvement d’un dignitaire

C’est aux abords de Teherdje sur la route de Ber que des individus non identifiés ont demandé aux passagers de débarquer avec leurs bagages, car ils n’avaient besoin que du véhicule et son propriétaire. Il s’agit de Dah Sidi Mohamed, chef Raquanna, âgé de 45 ans. Nous ignorons les raisons de cet enlèvement mais les signes démontrent que ce sont les moudjahidines. Car eux ne s’intéressent pas aux populations et leurs biens. Contrairement aux coupeurs de route qui vous dépouillent. Pourtant, certains passagers avaient des millions dans leur sac. Mais ils n’ont pas été inquiétés. C’était le samedi dernier, et à présent aucune nouvelle du dignitaire Raquanni. Beaucoup de gens pensent à un règlement de compte intracommunautaire. Tombouctou est vraiment mystérieuse, pas grâce aux 333 Saints, mais par le comportement des acteurs de la paix, eux qui, chaque jour, coupent le sommeil aux paisibles populations qui n’aspirent qu’à la tranquillité. Mais les acteurs, autres que les signataires de  l’accord pour la paix, ont pris les populations en otage. L’accord est signé mais chaque jour il y a des vols à mains armées, des pillages. Toutes choses qui ne donnent pas bon espoir aux populations.

 

 Aérodrome libéré

Les alliés des jihadistes et terroristes sont les éléments du Hcua, membre de la Cma. Eux qui avaient poussé les femmes et les enfants de Kidal dans la rue, leur avaient demandé de camper à l’aérodrome de Kidal. Cela, malgré les échanges de prisonniers avec Barkhane. Ce que les gens doivent savoir, c’est que les occupants de l’aéroport de Kidal sont entièrement pris en charge par une organisation terroriste qui s’appelle Hcua ; le Hcua bénéficie d’une manne financière de Ancardine de Iyad, l’éternel rebelle devant l’Eternel.  Zeinabou Wallet Alladi, épouse de Cheickh Ag Awsa qui a bénéficié de la largesse de l’éternel, a trompé État malien quand elle était partie donner vie au Maroc. Elle est la croix de transmission entre les insurgés de Kidal et leurs bienfaiteurs. SVP, au nez et à la barbe de la Minusma et de Barkhane !  Zeinab  vit à Bamako dans une villa cossue appartenant à son éternel rebelle de mari et à la charge de la République. Elle s’est rendue à Kidal pour organiser le sit-in de l’aéroport de la ville. Et tous les membres de la Cma sont au courant. C’est pourquoi il y a eu deux communiqués de la Cma, l’un pour condamner les manifestations de Kidal, accusant les femmes et les enfants, et l’autre s’attaquant à la présence des forces étrangères à Kidal. En tous cas, les dégâts causés selon la Minusma ne seront pas réparés sans une certaine garantie politique de la part des occupants.

 

 La version de Fily

Bouaré Fily Sissoko, notre grande sœur de Badalabougou, ancien ministre de l’Economie et des Finances, s’exprime en ce qui concerne les rapports, règlements et décisions de l’Uemoa. Le compte administratif rapproche les prévisions ou autorisations inscrites au budget (au niveau du chapitre ou de l’article selon les dispositions arrêtées lors du vote du budget primitif des réalisations effectives en dépenses (mandats) et en recettes (titres) ; présente les résultats comptables de l’exercice et est soumis par l’ordonnateur, pour approbation, à l’assemblée délibérante qui se trouve être le conseil des ministres dans le cas de l’Uemoa. Il s’agit d’un exercice purement comptable. Par conséquent, l’approbation du compte administratif ne constitue pas un quitus pour la gestion de l’ordonnateur ; loin s’en faut. À cet égard une série de décisions destinées à donner décharge à l’ordonnateur sont présentées en même temps que le compte administratif. M. Cissé devrait expliquer pourquoi cette décharge n’a été obtenue qu’en 2015 et dans quelle circonstance. En effet, les projets de décisions de décharge présentés en 2013 n’ont jamais été signés par la Présidente du conseil des ministres en 2013.

 

Une grande surprise

Un jeune vendeur de riz à Banankabougou vient de créer la plus grande surprise. Très respectueux, disponible, toujours présent dans les activités sociales du quartier, notre jeune vendeur de riz était présenté comme un exemple par les vieilles et les vieux du quartier. Il n’est jamais en retard lors des heures de prières à la mosquée. Même avec la canicule, il participe aux obsèques avec courage et détermination. Mais voilà bientôt une semaine que ce jeune vendeur de riz a disparu. Deux jours après, les clients se pointaient devant son magasin de riz, c’était fermé. Au troisième jour, des femmes d’un certain âge, qui prenaient du riz en détail avec lui, ont voulu en savoir plus. Elles sont parties à la rencontre de son patron à domicile, pour lui dire que cela faisait 72 heures que son jeune ne venait plus ouvrir le magasin. La démarche des vieilles était de savoir si tout allait bien. Mais, à leur grande surprise, son patron qui lui (jeune vendeur) faisait confiance n’était pas au courant que son magasin était fermé. Lui aussi commença alors sa recherche. Mais ce que son patron n’avait pas dit aux vieilles, c’est que le jeune homme détenait les recettes de deux mois de vente. Le patron, après 3 jours de recherche, se rendit compte qu’il avait pris la tangente avec son argent, plus de 3 millions de Fcfa. Il ne s’est pas limité à cela, il avait pris le temps de recouvrer toutes ses créances, soit un total de 7 millions de Fcfa. C’est avec ce pactole qu’il a fui, et tout le quartier est surpris par le comportement de ce jeune très respectueux.

 

Désinformation

Pour gonfler leurs rangs, remplacer leurs combattants morts ou ceux qui sont rentrés chez eux, les groupes armés procèdent actuellement à des recrutements. Ils ont choisi quatre zones : Mopti, Douentza, Tombouctou, Gao. Dans chaque chacune des zones, ils racontent que c’est l’armée malienne qui recrute. Beaucoup de jeunes sont en train d’aller payer de l’argent pour se faire recruter. Des recrutements qui se font sur présentation d’armes. Beaucoup de jeunes sont en train de quitter Bamako, Ségou, Sikasso et Kayes pour y aller, mais ils croient que c’est l’armée malienne qui recrute. Alors qu’en réalité, ce sont des rebelles qui sont en train de faire passer l’information. Certains militaires maliens à Bamako contribuent à la vulgarisation de ces recrutements. D’autres ont même envoyé leurs enfants, fils adoptifs, tenter leur chance. Mais au niveau des Fama, aucun recrutement n’est en cours pour le moment. Les chefs des zones militaires disent ne pas être au courant de recrutements de l’armée dans leurs zones respectives.

 

Mediaplus ou escroquerie ?

Mediaplus est une structure qui s’occupe de la sonorisation des événements (avec sons et lumières). Son promoteur est Mahamadou Cissé. Cette structure a eu maille à partir avec pas mal d’organisateurs de festivals. Car le matériel dont il disposait n’est pas de bonne qualité. Après avoir échoué à donner satisfaction à plusieurs de ses clients dont certains se sont doté aujourd’hui de matériels de haut gamme, Cissé essaye de devenir opérateur culturel. Avec  Salif Telly, ils créent le festival international de Sélingué dont le patron paraissait être un fantôme. Parce que c’est le jeune rappeur Amkoullel qu’ils avaient choisi comme directeur avant de le trahir. Finalement, on a compris à qui appartient le festival international de Sélingué. Mahamadou Cissé continue maintenant sa création de festival, après Sélingué.  Il tape à la porte du Wassoulou, oubliant que c’est la même contrée. Avec Oumou Sangaré, ils viennent de lancer le festival international du Wassoulou. Alors qu’à la création du festival du Kamalen N’goni, dans le même Wassoulou pour ne pas dire yanfolila, il était avec les initiateurs. Est-ce à dire que Mahamadou Cissé va passer son temps à créer des festivals. Il est derrière le festival du Wassoulou. Profitant de ses liens avec Oumou Sanagré, il tire les ficelles dans l’ombre. Son sport privilégié semble être : user et abuser de la confiance de plusieurs partenaires, mais aussi des hommes qui s’occupent de ses festivals et qui sont pour la plupart du temps mal payés. Il a intérêt à se contenter de sa sonorisation. Sans quoi, il créerait des festivals tout le long de la route Bamako-Sikasso.

 

Hommage à Me Koné

C’est à Paris que Me Bréhima Koné est décédé le lundi 02 mai 2016, où il séjournait pour des soins. C’est son grand-frère, l’actuel président du SAM Cheick Mohamed Chérif Koné, qui nous a confirmé son décès. Me Bréhima Koné est un fervent défenseur des droits de l’homme, depuis qu’il était militant AEEM, avant de devenir avocat. Il a été président de l’association malienne des droits de l’Homme (AMDH), président de l’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH). Il a été de tous les combats pour la liberté d’expression au Mali, la démocratie et le multipartisme. Avocat défenseur des pauvres. Avec le processus d’Alger, le  16 janvier  2015, il a présenté son livre  ”Combattre l’impunité”. C’est à la Maison de la Presse même qu’il avait présenté ce livre de 70 pages.  Me Bréhima Koné en appelle à la justice, son  ouvrage est un message… aspects de la justice dans le document qui sera issu des négociations d’Alger. Aujourd’hui, toute la famille judiciaire pleure Me Koné, qui nous a défendu une fois contre la SODEMA de Achkar, un procès qu’il avait gagné parce que nous n’avions fait que donner la parole aux travailleurs de la société qui se plaignaient de leur traitement. Pour le moment, le corps de Me Bréhima Koné n’est pas arrivé à Bamako. Ses parents  attendent son arrivée pour fixer les heures et jours des obsèques. Le Groupe Gwakulu présente ses condoléances à la famille du défunt, au barreau malien, et à toute la famille judiciaire malienne. Dormez en paix Me Koné.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :