Imam ‘’professionnel’’

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Chaque activité humaine est appelée à changer. La fonction d’Imam, qui est en quelque sorte le chef de la mosquée, ne fait pas exception à la règle. Surtout pendant le mois de Ramadan où des prières surérogatoires et des séances de prières publiques sont organisées partout. Les Imams sont devenus en ce mois de Ramadan des ‘’professionnels’’, ils vivent de leur travail. C’est pourquoi, certains Imams avaient plusieurs lieux de prières à diriger, mais ils se sont organisés de sorte à accomplir ce travail de façon ‘’professionnelle’’. Partout où ils dirigent la prière, les fidèles musulmans, surtout les femmes, leur font assez de geste. Mieux, ils ont aussi droit aux céréales qu’on donne à la fin du mois de Ramadan. La question que l’on se pose est de savoir si cette pratique est autorisée par l’Islam.

 

 

Mohamed Ali a dit à sa fille :

«Hanna, tout ce que Dieu a créé de précieux dans ce monde, est couvert et protégé. Où trouve-t-on les diamants? Au fin fond de la terre, couverts et protégés. Où trouve-t-on les perles? Au fin fond de l’océan, dans de belles coquilles, couvertes et protégées. Où trouve-t-on l’or ? Au fin fond des mines, couvert par des couches de rochers, et dans tous les cas, il faut travailler fort pour atteindre ces précieux trésors…Ton corps est sacré, tu es beaucoup plus précieuse que des diamants et des perles et tu devrais être couverte aussi».

 

Gbagbo Laurent à ses enfants 

 

«Le jour où je suis devenu président de la République, j’ai réuni tous mes enfants. Je leur ai dit : «Ce poste, je vais l’occuper avec honneur. Je vais faire en sorte qu’on ne dise jamais que votre père a volé 5 francs. Je vais faire en sorte que celui qui porte mon nom, n’ait pas honte. Je vais faire en sorte qu’on ne regarde pas mes enfants en disant : ‘’Voilà le fils du voleur ou le fils du traître». Mais vous, le seul héritage que je vous laisse, comprenez-le dès aujourd’hui, c’est mon nom. Qu’il m’arrive quelque chose tôt ou tard, je n’ai aucun compte à l’étranger. Je n’ai aucune maison à l’étranger. Le seul héritage que je vous laisse, c’est mon nom. Soyez dignes de ce nom, parce que ce nom est propre. S’il n’était pas propre, j’aurais été écrasé par mes adversaires pendant toute ma lutte. C’est cela ma foi et c’est cela ma voie. Parce que j’estime que c’est par cette voie-là que les jeunes Africains peuvent avoir un réveil. Mon rôle, ce n’est pas d’accumuler l’argent. Mon rôle, c’est d’aider les jeunes à gagner de l’argent, pour gagner leur vie. Voilà le sens de ma lutte». No comment.

 

Les Amazones africaines

 

Pour sensibiliser à la condition des femmes sur le continent africain et promouvoir leurs droits, sept musiciennes et chanteuses, dont Oumou Sangaré, Mamani Keïta et Mariam Doumbia, ont décidé de former les Amazones d’Afrique. Les Amazones d’Afrique est un all-stars de chanteuses d’Afrique de l’ouest, réunies pour défendre la cause des femmes, et lutter contre les violences qui leur sont faites. Elles présentent leur premier enregistrement, I Play The Kora, avec Kandia Kouyaté, Mamani Keïta, Inna Modja, Rokia Koné, Mariam Bagayoko, Mariam Koné, Pamela Badjogo (Mali), NNEKA (Nigeria), Maréma Fall (Sénégal). Elles sont actuellement en tournée européenne et ont pris part à plusieurs festivals à travers le monde. Mais le cri de guerre de ces Amazones d’Afrique n’est pas lié à un combat qu’elles s’apprêteraient à livrer, les armes en main, comme ces fameuses soldates auxquelles leur nom fait référence et qui ont défendu le Royaume du Dahomey (ancien nom du Bénin) lors de la colonisation. Ce sont des micros, des instruments qu’elles tiennent pour défendre leur cause, à savoir celle des femmes sur leur continent. Si le concert qu’elles sont venues donner aux Docks des Suds, sur les bords de la Méditerranée, revêt un caractère particulier, c’est d’abord parce qu’il est rare de voir sept chanteuses et musiciennes d’Afrique ensemble.

 

Fête de la musique

 

Malgré le mois de Ramadan, la fête de la musique a été célébrée au Mali. C’était le 21 juin 2016. En lieu et place des concerts géants dans la capitale malienne et sur les berges du Djoliba. C’est l’Institut français du Mali (ex-CCF) qui a servi de cadre à la célébration de la grande soirée de la musique. L’événement est fêté dans plus de 150 pays dans le monde, depuis sa création à Paris en 1981. À Bamako, c’est l’ex-centre culturel français qui a accueilli la manifestation à travers une programmation riche et colorée, en phase avec le mois béni de Ramadan. Sur le podium, l’artiste multi instrumentiste libanais, Abadji, accompagné de la danseuse libanaise, Nawal Raad, et le fameux maître du blues Gnaoui ; le Marocain Majid Bekkas, pour une rencontre au sommet avec le groupe Samaguera du Malien Bassékou Kouyaté, l’incontestable virtuose du N’goni. Une formation musicale dirigée ce soir par Ami Sacko, son épouse. Ce concert met en avant la diversité des cultures issues de l’Islam.

 

L’hymne du Wassoulou

 

Dans le Mali en crise, le Mali en difficulté sur tous les plans, les Maliens désespèrent, cherchent par tous les moyens une sortie de crise. Si l’accord signé, il y a un an, n’apporte rien, tout comme les «petits accords» d’Anéfif ou de Kidal et maintenant, l’accord d’entente. Il faut,  pour certains, faire un retour en arrière pour voir l’hymne de l’Empire du Wassoulou où tout a été prévu par les pères fondateurs. Que dit l’Hymne de l’Empire du Wassoulou: «Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appel aux hommes plus valeureux. Si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps, fais appels aux hommes plus courageux. Si tu ne peux pas être impartial, cède le trône aux hommes justes. Si tu ne peux protéger le peuple et braver l’ennemi, donne ton sabre de guerre aux femmes, elles t’indiqueront le chemin d’honneur. Si tu ne peux exprimer courageusement tes pensées, donne la parole aux griots». L’hymne du Wassoulou est source d’inspiration pour les jeunes, les femmes, mais aussi doit être une véritable source d’inspiration pour les dirigeants actuels du Mali. Eux, qui sont en train de piller les maigres ressources du pays. Autrefois, les gens volaient en cachette ; maintenant, on vole devant tout le monde, sans rien craindre.

 

Congrès Rpm, énième report

 

Depuis 2012, le Rassemblement pour le Mali (Rpm) ne parvient pas à tenir son 4ème congrès, après 3 ans de gestion du pouvoir. C’est dire que le président de la République, IBK, est toujours président du Rpm. Ses camarades incapables, qui sont dans la sphère de l’administration, pensent plus à leurs postes respectifs qu’au parti. Dans un communiqué déposé à notre rédaction, voici ce que le Rpm dit encore à propos de son chimérique  congrès :  «Le Bureau Politique National du Rassemblement Pour le Mali (BPN/RPM) informe l’opinion publique nationale et internationale qu’à l’issue de sa séance ordinaire du mardi 28 juin 2016, a décidé, pour des raisons de calendrier, du report des travaux de son 4ème Congrès prévus pour les 16 et 17 juillet 2016 à une date ultérieure. En conséquence, le Bureau Politique National du Rassemblement Pour le Mali invite les militantes, militants et sympathisants à rester mobilisés. Salutations militantes Bamako, le 28 juin 2016. Le Secrétaire à la Communication, Boubacar Touré». À rappeler tout simplement que le nom Rpm est le nom du parti clandestin de notre père, Ibrahim Ly, dont le fils Oumar Tatam Ly a été Premier ministre de l’ère IBK, qui a démissionné de ses fonctions.

 

Difficile à briser

 

Une drôle d’histoire qui marche en boucle à lire absolument pour nous aider à casser la chaîne. Le patron a dit à la secrétaire : «Nous serons en voyage à l’étranger pour la semaine, donc prend tes dispositions.» La secrétaire appelle son mari : «Mon patron et moi ferons un voyage à l’étranger pour la semaine, donc veille sur les enfants». Le mari appelle sa maîtresse : «Ma femme va à l’étranger pour la semaine, donc on va passer la semaine ensemble». La maîtresse fait un appel à un petit garçon à qui elle donne des cours privés : «Je vais être occupée tout au long de la semaine, donc tu n’as pas besoin de venir pour les cours». Le petit garçon fait appel à son grand-père : «Grand-père, je n’ai pas de cours pour la semaine, parce que mon prof va être occupé. On va passer la semaine ensemble.» Le papy fait un appel à sa secrétaire : «Je crois que nous ne serons plus en voyage. Car, mon petit-fils et moi, allons passer la semaine ensemble.» La secrétaire appelle son mari : «Mon patron a quelques problèmes personnels à régler, donc notre voyage est annulé.» Le mari fait un appel à sa maîtresse : «Nous ne pouvons pas passer la semaine ensemble, ma femme a annulé son voyage.» La maîtresse fait appel à son petit garçon : «Nous aurons finalement les cours comme d’habitude cette semaine». Le petit garçon appelle son grand-père : «Grand-père ! Je suis désolé, on ne pourra pas passer la semaine ensemble. Mon prof a appelé et a dit que les cours auront lieu.» Le papy fait un appel à sa secrétaire : «Changement de plan ! Mon petit-fils n’est plus disponible. Alors, nous irons en voyage. Prend tes dispositions». Comment la chaîne va être brisée ?

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