Ils ont témoigné : Moussa Mara : « Le titre de cet ouvrage m’a tout de suite interpellé…»
« Le titre de cet ouvrage m’a tout de suite interpellé car ‘’Bâtir un nouveau Mali’’ est aussi le titre d’un projet de société pour un candidat à la présidentielle. Ahmed Ag Hamani est un homme profondément attaché à son pays. Il est un exemple pour la génération actuelle et les générations futures. Chaque fois qu’un événement important survient au Mali, il m’appelle pour en discuter et proposer des solutions. C’est une preuve de son engagement constant. Il a d’ailleurs été le préfacier de mon premier livre, publié en 2006. Je souhaite plein succès à ce nouvel ouvrage.»

Mme Kéita Fatoumata Kéita :
«Il y a une nuance importante entre ‘’bâtir un nouveau Mali et rebâtir le Mali’’. Le premier interpelle la responsabilité collective et l’engagement de chaque Malien. Ce livre donne un repère précieux à la jeunesse. La vieille génération doit accompagner la nouvelle pour réussir ce chantier. On ne peut pas construire du nouveau sans comprendre l’ancien. Je lance donc un appel à la jeunesse pour qu’elle explore l’histoire en profondeur à la recherche de la vérité.»
Moussa Timbiné :
Ancien vice- président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné a salué la parution de l’ouvrage : «Ahmed Ag Hamani est une véritable source d’inspiration pour la jeunesse. Je souhaite longue vie à ce livre porteur d’espoir.»
C’est une lapalissade que d’affirmer que l’ancien Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani a de la suite dans les idées. Après ‘’Une vie pour le Mali’’, ouvrage paru il y a trois ans dans lequel il exprime son souhait de voir son expérience servir de source d’inspiration, le revoici avec des propositions concrètes pour «Bâtir un nouveau Mali».
Le résume du livre est très explicite. Il propose «aux générations actuelles et futures une réflexion sur un projet de société et des perspectives pour parvenir à l’horizon 2073 à un Mali indépendant, démocratique, développé et socialement stable, ouvert à l’Afrique et au reste du monde». «Au regard de l’inanité des solutions préconisées pour la résolution des différentes crises, n’est-il pas temps de marquer une pause et réfléchir sur l’impact négatif de plus de six décennies de modèles de gouvernance importés qui, en plus de nous conduire irréfutablement à notre dénégation, n’ont généralement conduit qu’à l’instabilité, des performances économiques mitigées, l’insécurité, la détérioration de la cohésion nationale et des valeurs sociétales, la baisse de a crédibilité de la classe politique, la désillusion et la baisse de la confiance des populations ? »
Selon une annonce sur les réseaux sociaux, les étudiants burkinabè recevront un salaire de 100 000 FCFA. Il s’agit d’une fausse information.
Depuis le 31 mars 2025, l’annonce circule sur les réseaux sociaux, notamment sur X et Facebook, affirmant que « tous les étudiants universitaires recevront désormais un salaire de 100 000 CFA pour les accompagner tout au long de leurs études et jusqu’à leur insertion professionnelle, sans condition de revenu ou de besoin ». Elle a pris de l’ampleur avec des publications virales, mais suscite également des doutes parmi les internautes.
Réactions mitigées:
Elle a été relayée par plusieurs comptes sur X. Par exemple, le post de Prince Saviour a cumulé 2,3 millions de vues. Un autre compte, Silboy, connu pour partager régulièrement des informations douteuses, a également repris cette annonce. D’autres publications, comme celles de African Hub, Abdi Wahab et Elorm, ont contribué à l’amplifier tout comme le media en ligne focusguinée.info.
Dans les commentaires, les réactions sont mitigées. Certains internautes, comme Yienoussougri, s’interrogent : « Nous n’avons pas encore eu la nouvelle ici. Toi, tu as entendu ça où ? ». Yacouba Zida, étudiant, conteste : « Je n’y crois pas, c’est faux, puisque moi-même je suis étudiant et on reçoit 175 000 CFA déjà par an ». Fidèle Wendy Sawadogo qualifie l’annonce de « mensongère », tandis que YanzMazy ironise : « Quel Burkina Faso ? C’est notre fameux FONER qui est devenu salaire ? Trop de sel gâte la sauce, mon frère ».
Le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) est une institution burkinabè qui soutient les étudiants à travers des aides et des prêts, notamment une allocation annuelle de 175 000 CFA pour les bénéficiaires éligibles. Sur la page Facebook officielle du FONER, aucune annonce ne fait état d’un salaire mensuel de 100 000 francs CFA pour tous les étudiants, sans condition. Cette absence de communication officielle est un premier indice sérieux.
Un démenti officiel:
« Aucune information relative à ce sujet n’a été donnée par les autorités, par conséquent, elle demeure fausse. Seuls le FONER, le prêt FONER et la bourse sont pour l’instant des aides permettant aux étudiants de faire face aux difficultés du campus. »
Certaines personnes ont repris ce communiqué sur Facebook comme Fayçal Alhousseini. Des médias comme Yop L-Frii ont relayé ce démenti. Interrogé par nos soins, Appolinaire Abga, rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina (AIB), a été catégorique : « Complètement faux. Ce n’est jamais arrivé. »
L’annonce selon laquelle tous les étudiants burkinabè recevraient un salaire mensuel de 100 000 francs CFA est fausse. Elle ne repose sur aucune source officielle et a été démentie par les autorités compétentes. Les aides actuelles, comme celles du FONER, restent conditionnées et bien en deçà de ce montant mensuel.
Par Oumar Sankaré
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