Lors de la campagne électorale, le candidat Ibrahim Boubacar Keita s’était engagé à restaurer l’autorité du Mali. Si ce discours avait, en son temps, séduit plusieurs Maliens, beaucoup d’autres avaient refusé de céder au charme d’un speech qu’ils n’hésitaient pas à mettre sur le compte du populisme que les candidats livrent à chaque présidentielle. A présent, les pessimistes devraient se convaincre que la promesse d’IBK ne relevait pas d’un discours électoraliste au regard de la vigueur avec laquelle le président de la République a réagi face aux récents évènements survenus au camp Soundjata de Kati.
En effet, en se montrant ferme dans ce dossier, tant dans le discours que dans les actes, le chef de l’Etat donne un signal fort aux Maliens qui ont dû comprendre que plus rien ne sera comme avant. Car IBK est déterminé à ne laisser personne, fut-il un ex-putschiste, marcher sur les lois de la République, et les auteurs des actes barbares de Kati risquent bien de l’apprendre à leurs dépens. En tout cas, beaucoup d’observateurs voient dans le traitement réservé à ce dossier le signe d’un Etat qui prendra toutes ses responsabilités, mettant ainsi fin au règne de l’impunité qui a gangrené les régimes successifs depuis 1992.
Oumar Tatam Ly
Des larmes de crocodile ?
La semaine dernière, le gouvernement rencontrait les chefs de partis autour de la promotion de la femme.
Il s’agit pour les deux parties de mettre en place une stratégie efficace pour assurer une plus grande représentativité des femmes dans les instances politiques. Par la même occasion, le chef du gouvernement a assuré aux futures candidates aux prochaines législatives un accompagnement médiatique, notamment à la radio et la télévision nationale, à travers des émissions qui leur seront dédiées.
Il n’est nul besoin de rappeler qu’il s’agit là d’une initiative heureuse pour qui sait la marginalisation dont les femmes maliennes sont victimes dans l’occupation des postes de responsabilité. Ce, en dépit de leur importance démographique (elles constituent plus de la moitié de la population malienne) et leur apport dans le processus électoral.
En effet, elles sont seulement 15 femmes sur les 147 députés qui siègent à l’Assemblée, tandis qu’une dizaine de communes sont dirigées par des femmes sur les 703 que compte le Mali. Mais ce qui peut être reproché à la volonté politique du chef du gouvernement, c’est le fait que l’institution qu’il dirige ne compte que 4 femmes sur 34 ministres, quand bien même les femmes avaient réclamé 30% du gouvernement. Alors, le chef du gouvernement ne ferait-il pas mieux de balayer devant sa propre porte ?
En tout cas, le plaidoyer de M. Ly résonne pour beaucoup d’observateurs comme des larmes de crocodiles.
Purge dans l’armée :
Le Capitaine Konaré et le Colonel Traoré n’auraient pas été arrêtés
De sources militaires très proches du dossier, ces deux officiers, cerveaux présumés de la mutinerie ont seulement été interpellés et entendus par la gendarmerie du Camp I. Ce, dans le cadre des enquêtes qui suivent leur cours, tel que le chef suprême des armées l’avait promis dans son discours à la nation, le mercredi 02 octobre2013. Il faut rappeler que beaucoup de sources ont indiqué que les fauteurs de troubles du 30 septembre dernier sont proches du capitaine Amadou Konaré et du colonel Youssouf Traoré, deux bras droits du général Amadou Haya Sanogo. Se sont-ils réellement retournés contre leur mentor d’hier ? Seules les enquêtes en cours nous édifieront. Quoiqu’il en soit, l’on sait que la presse s’était récemment fait écho de la dégradation des rapports entre le colonel Traoré et le Général de corps d’armée. Même s’il est vrai que le premier avait, en son temps, apporté un démenti à ces informations.
Gouvernement
Des Départements «SDF» ?
Des personnes qui devaient prendre part à une conférence de presse organisée par l’ACI et l’Apim, ce samedi, n’en croyaient pas leurs oreilles. En effet, la conférence a dû être reportée sine die car, le ministère en charge du Logement qui y était invité ne s’est pas présenté. Selon les explications fournies par les organisateurs, le département dit n’avoir pas eu le temps de mieux connaître le projet de réalisation de 1050 logements à Dialacorobougou, objet de la rencontre. Et pour cause : le département n’a toujours pas d’abri, près d’un mois après la nomination du gouvernement. Selon certaines sources, plusieurs ministères du gouvernement d’Oumar Tatam Ly sont jusque-là dans la même situation. Une chose est de former le gouvernement, une autre est de le loger. Toute chose que le président de la République est pourtant censé savoir en tant qu’ancien chef du gouvernement. Pas facile de loger 34 départements au Mali.
Economie
Le Budget 2014 affiche 1 518 milliards en recettes
Sous la présidence du chef de l’Etat, le gouvernement s’est réuni en session extraordinaire, le vendredi 4 octobre 2013. En plus de l’examen des points au rôle de ce conseil, Ibrahim Boubacar Keita et ses gladiateurs ont adopté différents projets de loi dont celui des finances, communément appelé budget. La répartition des dépenses par secteur, rappelle le communiqué, reflète la volonté gouvernementale d’accorder la priorité à l’instauration de la sécurité, au fonctionnement de la Justice, à la relance économique, au développement humain et au renforcement de la politique de décentralisation. Il ressort du communiqué du Conseil que les recettes se chiffrent, au titre de l’année 2014, à 1518 milliards 116 millions de FCFA, contre 1433 milliards 515 millions de FCFA dans le budget rectifié 2013, soit une augmentation de 64%. Les dépenses prévues s’élèvent à 1559 milliards de nos francs 440 millions contre 1465 milliards075 millions de FCFA dans le budget rectifié de 2013, soit une augmentation de 6,44%.
Le budget d’Etat 2014 dégage un déficit prévisionnel de 41 milliards 324 millions de FCFA contre 31 milliards 560 millions dans le budget rectifié de 2013, soit une augmentation de 9 milliards 764 millions de FCFA.
Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor.
POLITIQUE
L’opposition maigrit au profit de la mouvance présidentielle
Ceux qui croyaient à l’avènement d’une opposition forte après la dernière présidentielle doivent à présent savoir que ceux qui sont appelés à assumer ce rôle ne sont pas prêts à y aller.
En effet, au delà du fait que le FDR, désormais conduit par Soumaïla Cissé, est sorti fragilisé de l’élection du président de la République, l’Union pour la République et la Démocratie, principal animateur du Front, essuie presque chaque jour des départs de ses responsables. Dans une lettre en date du 18 juin septembre, pour des motifs qu’il dit personnels, le secrétaire général de la section URD de Kita, Djigui K. Cissé, déposait ses valises au RPM d’Ibrahim Boubacar Keita. Mais le parti de la poignée de mains n’était pas au bout de sa saignée car le député élu sous ses couleurs dans le cercle de Bafoulabé, Gossi Draméra, démissionnera de toutes les instances de l’URD. Voici qui confirme à nouveau le manque de conviction chez nos hommes politiques qui évitent, parfois au prix de leur dignité, l’opposition. Ne soyez pas surpris si le RPM qui était moribond jusqu’à l’élection de son président à la tête de l’Etat devenait en quelque mois la première force politique du Mali. Car, au Mali, la morale politique n’a de sens que lorsque l’on souffle dans la même trompette que le prince du jour. A présent, Soumaïla Cissé, supposé être le chef de file d’une opposition à dynamiser (si elle existe), doit le comprendre. En tout cas, bien malin qui peut deviner quand il y aura une opposition digne de ce nom dans notre pays.
Décentralisation
Abdel Kader Sidibé à l’écoute des chefs de quartiers
Le Maire de la commune III du district de Bamako a rencontré le samedi dernier dans les locaux de la Mairie l’ensemble des chefs de quartiers et leaders d’opinion de sa commune. Objectif : les informer sur la situation actuelle qui prévaut dans sa circonscription.
A l’entame des débats, le maire a expliqué à ses interlocuteurs l’interdiction stricte des soirées ¨Balani¨ dans les quartiers, les branchements illicites d’électricité sur les réseaux EDM et enfin l’assainissement de la commune. Selon le Maire, les mesures disciplinaires sont en vigueur pour la violation des règles de principe des textes prises à ce sujet. Il a assuré ses concitoyens de son entière disponibilité à rendre le cadre de vie plus agréable en mettant l’accent sur la propreté, le ramassage des ordures et l’évacuation des déchets dans le dépôt de transit aménagé spécialement pour la circonstance. M. Abdoul Wahab Komé, président de l’association des chefs de quartier de la commune III, a donné l’assurance à l’élu local de l’aider à accomplir les tâches qui lui sont confiées. Il a évoqué la question épineuse de l’incivisme et le manque de volonté des uns et des autres face à l’observation des règles du savoir-vivre et le maintien de la cohésion sociale dans la commune.
Rassemblés par
Bakary SOGODOGO
Nous disons plutôt un « drôle d’état fort » avec 2poids 2mesures
Nous disons plutôt « 1vraie état de la démocratie bananière des tropiques »
Nous disons et rappelons que dans les vraies démocraties personne n’est au dessus de la loi Ainsi celui qui enfreint à la loi est puni à la hauteur de la faute commise Ainsi les criminels de tout acabit sont traqués partout ils sont et mis hors d’état de nuire aux fins qu’il ne vient plus à l’idée d1être ou groupe d’êtres de commettre de tels crimes
Nous disons et rappelons que dans les vraies démocraties il n’y a point de compromission avec l’impunité et l’injustice
Nous disons et rappelons que si le Mali se veut être 1vraie démocratie il est alors inadmissible de faire la compromission avec l’injustice l’impunité
Nous disons et rappelons que le lettré mutant politique nouveau président du Mali 1des responsables de la déliquescence du Mali vient de mettre aux arrêts de soldats ou plutôt des « soudards » pour indiscipline ce qui est juste
Nous disons et rappelons mais au par avant il a fait libérer des criminels de bandits sans foi ni loi voleurs violeurs tueurs handicapeurs à vie mafiosi collabos apatrides de MNLA ce qui est injuste inadmissible antidémocratique ce qui est 1apolopgie de l’impunité
Nous disons et rappelons que les lettrés mutants politiques maliens à l’instar de leurs homologues lettrés africains mutants politiques tel le Molosse ne peuvent jamais et ne pourront jamais changer leur « déhontée façon » de s’asseoir de se comporter d’agir car l’habitude est 1seconde nature qui revient toujours au galop
Nous disons et rappelons qu’ils ne peuvent se sentir bien que dans 1république démocratique bananière des tropiques du pouvoir héritage familiale clanique de l’impunité de l’injustice reines de la gestion insouciante laxiste arrogante égoïste de la « pourriture » de la corruption de la « bouffaille » des deniers publics et des dons par la famille le clan et du recevoir exclusif des dons des soit disant amis les « Autres » et de l’exécution rapide et sans faute des ordres et volontés des soit disant amis les « Autres » au détriment des intérêts de leurs peuples
Nous disons et rappelons ainsi va l’Afrique des lettrés mutants politiques
mieux, le mali et le Sénégal ont les mêmes taux d’imposition pour les mêmes assiettes presque.
j’en déduis que toutes les lois, les plus bonne et justes dans leur rédaction, ne serviront à rien pour réduire la corruption, si elles ne sont pas assorties d’un relèvement conséquent du traitement du salarié malien.
le niveau dans le privé est plus révoltant, une animatrice tv de tfm de issou n’dour gagne 900.000f/mois voire le million si on ajoute ses primes. allez-y savoir.
on ne peut pas développer un pays sans une relance de la consommation. on sait que le niveau de traitement est un indice important de développement; le développement de la mobilisation de la recettes interne n’a pas été suivi au mali d’un relèvement du niveau de salaire, le paradoxe du mali.
quand je lis le budget du mali, vois les disparité qui existent entre les traitements de fonctionnaires du Sénégal et ceux du mali, j’en conclus que l’état malien gère mal.
tenez, le budget du Sénégal, dans l’ordre de un peu plus de 2.200 milliards et celui du mali 1.518 milliards. faites le rapport, vous arriverez à la même conclusion que moi, le salaire d’un enseignant sénégalais est 4 fois plus élevé que celui de son homologue malien ne justifie pas. à part la superficie, le Sénégal 196 mille km2 et le mali 1.204 mille km2, la population malienne est presque la même que celle du Sénégal, d’autant que le Sénégal a plus de fonctionnaires que le mali, on en conclus à un paradoxe.
s’ajouter la taille de la présidence Sénégalaise qui équivaut à plus que celle de taille de la présidence et celle de son gouvernement, le choc du mauvais traitement des fonctionnaires maliens invite à la révolte.
recettes: 1.518.116.000.000f
dépenses: 1.559.440.000.000f
déficit: 41.324.000.000f;
soit 2,72%, c’est dire que nous sommes en mesure de nous passer de l’aide, la condition est simple, rigueur dans la dépense publique.
quand j’entends qu’il faut aider les pays pauvres pour empêcher des drames de l’immigration clandestine, je dis non, ne aider aucun état, faites en sort qu’il y ait une gestion rigoureuse de la gestion publique, seule remède au départ, aucune aide ne peut se substituer à la bonne gestion.
Oui fermeté a “kati qui ne fera plus peur a Bamako en tout cas pas a Koulouba”, mais la lâcheté habituelle vis a vis des criminels de Kidal qui sont libérés a tour de bras au mépris de la justice la plus élémentaire et IBk viendra nous parler d’impunité .
Sanogo est tout aussi coupable que les autres. Nous savons de source sure et bien informee que tout ceci a été fomente par Soumeilou pour soigner une image déjà écornée de fameux Kanfila.
IBk est une vraie honte. Le sujet sur lequel nous attendons impatiemment IBK est le problème du Nord car celui du Sud est sa propre création.
Comments are closed.