C’est manifestement l’impression qui se dégage du récent séjour du locataire de Koulouba au pays de Macron. Parti en catimini, sans garde rapprochée, sans communiqué officiel et sans corps constitué, IBK a quand même donné un sens et une utilité à son déplacement. Il est ainsi apparu à la télévision nationale dans l’un des rôles qu’il affectionne tant : la distribution de distinctions maliennes à titre étranger. La directrice sortante de l’UNESCO, Irina Bokova, a ainsi mérité une consécration en guise de reconnaissance pour la réhabilitation des monuments historiques détruits par l’invasion djihadiste ; mais, ce qui aura le plus retenu l’attention, c’est sans doute les distinctions offertes à une demi-dizaine de médecins militaires dont on s’interroge sur le mérite réel pour le Mali. En tout cas, aucune allusion n’est faite aux motivations desdites reconnaissances dans l’élément télévisuel consacré à l’événement à l’Ambassade du Mali en France. Un détail qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui soutiennent que le président de la République a distingué en réalité ses propres médecins traitants, qui se seraient occupé de lui chaque fois que des nombreux ennuis de santé l’ont conduit en France ces dernières années. Il se susurre d’ailleurs que ses problèmes de santé étaient la face cachée du voyage qu’il a effectué sur la pointe des pieds.
La Rédaction