IBK bouge, mais pas assez

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L’opposant politique IBK recommence à bouger sur le front politique en menant campagne pour son parti aux municipales partielles de la commune IV du District de Bamako. Il a présidé une  cérémonie de présentation de vœux des femmes de son parti, le lundi chez lui à Sébénicoro.

            Il en a profité pour dire ce qu’il pense de la vie politique nationale et de son avenir. Toutefois, il a évité de lancer des mots durs contre le pouvoir en place qui pourtant pêche à résoudre la crise économique et énergétique qui frappe de plein fouet le pays. Il a été tendre avec sa Majesté Zounzani 1er en évitant d’apprécier sa façon de gérer les affaires du pays.

 

Danger de hausse du prix des hydrocarbures

Si la tendance actuelle de hausse du prix du pétrole sur le marché international se poursuit, les consommateurs maliens risquent de payer chère l’essence à la pompe. Le lundi, le prix du baril a dépassé le cap fatidique de 100 Dollars US à Londres. Ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour les consommateurs des pays pauvres. Pour l’instant, l’équipe du PM Jimmy le Flic garde le silence sur les mesures impopulaires qu’elle aura à prendre si cette tendance de hausse ne s’estompe pas très vite sur le marché international.

 

Université de Ségou ou la promesse non tenue

Les autorités avaient laissé entendre, en 2010, que l’université de Ségou verra le jour pour l’année académique 2010-2011.

           

En ce début d’année, la promesse n’a pas été tenue puisque la construction de l’édifice n’est pas achevée, en plus, la future université ne dispose pas d’un corps enseignant permanent pour fonctionner normalement comme établissement public.

           

Les étudiants, qui devaient y figurer comme premières recrues, ont été obligés de se rabattre sur l’université de Bamako pour s’inscrire dans les différentes facs. Donc à ce jour seul le District de Bamako renferme les différents établissements supérieurs du Mali.

            Une injustice que les pouvoirs publics n’arrivent pas à corriger.

 

2ème forum des agents des douanes de l’UEMOA

Renforcer le rôle des gabelous pour plus d’efficacité

Bamako a abrité du 26 au 28 janvier, le 2ème forum des gabelous des états membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La cérémonie d’ouverture de la rencontre s’est déroulée à l’hôtel Salam, sous la présidence du patron de la Commission l’UEMOA, Soumaïla Cissé, en présence du Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Lassine Bouaré et d’autres personnalités de marque.

           

Le thème du forum : "la connaissance, catalyseur de l’excellence douanière" vise à renforcer le rôle éminemment important que joue la douane en vue d’une plus grande efficacité à travers la performance de ses administrations. Les nouvelles technologies, par exemple, permettent d’atteindre l’excellence à travers l’amélioration des aptitudes professionnelles tout en renforçant le savoir-faire des gabelous, leurs compétences en dynamisant l’esprit de corps et de solidarité.

            Au cours des trois jours de travaux, les participants ont aussi planché sur d’autres thèmes comme : "les administrations douanières et le programme de transition fiscale au sein de l’UEMOA" ou encore : "le programme de facilitation des transports et transits au sein de l’UEMOA". A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été adoptées par les participants. Elles seront portées prochainement à l’attention des décideurs de l’organisation sous-régionale. 

 

Le CRJ présente ses vœux à la Nation

La lutte contre la corruption au cœur des débats

Le Cercle de Réflexion pour Jeunes (CRJ) a présenté, samedi dernier à son siège à Badalabougou, ses vœux à la Nation, pour l’année qui vient de commencer. L’occasion était propice pour cogiter autour d’un thème d’actualité qui a porté sur : ”Tous mobilisés autour de la lutte contre la corruption et la délinquance financière au Mali”.

            A travers cette confé-débats, l’association visait à : attirer l’attention de la population sur l’ampleur de la corruption ; demander la pérennisation et le renforcement du Bureau du Vérificateur Général ; impliquer les jeunes dans la lutte contre la corruption et relever le défi de la bonne gouvernance au Mali.

Le Cercle de réflexion pour jeunes a été crée en janvier 2007. Il regroupe  56 cellules affiliées à un bureau national. A noter que l’assistance a pu suivre un sketch sur la corruption, un mal qui ronge notre société.

 

Société des Mines d’Or de Sadiola (SEMOS)

Menaces sur 08 villages de la commune de Sadiola

Pour l’extension de la Mine d’or de Sadiola, huit villages sont menacés de délocalisation y compris la moitié du chef lieu de la commune de Sadiola. La maison du chef de village de Sadiola est dans l’oeil du cyclone de délocalisation.

            La mine ne fermera pas ses portes en 2013. Elle poursuivra sa production bien au-delà.

La SEMOS SA a été conçue à l’origine pour traiter le minerai tendre qui se trouve être à la phase d’épuisement.

            Ainsi, le plan de fermeture déposé par la SEMOS-SA en 2005 prévoyait la fermeture de la mine en 2013. Aujourd’hui, les indices permettent d’aller chercher le minerai plus en profondeur avec l’électricité promise par l’Energie du Mali (EDM-Sa). Compte tenu de cette lueur d’espoir, la SEMOS-SA de commun accord avec l’Etat a décidé de réaliser une étude d’impact environnemental, économique et social pour analyser la rentabilité de la nouvelle exploitation qui doit être mise en œuvre.

            La société minière a attiré l’attention des uns et des autres sur l’exploitation en profondeur en vue d’atteindre la roche aurifère qui est à 200 m de fond sur une longueur de 2 km, et une largeur de 1 km. Une telle exploitation pourrait affecter huit villages et exigerait la construction d’une nouvelle usine, deux cités pour les expatriés et les nationaux, et une nouvelle slamdam pour le rejet des traitements.                            

             La nouvelle mine sera à ciel ouvert, et aura une durée de vie de 07 à 10 ans si les prévisions sont concluantes. Le potentiel de production est de 40 tonnes. Elle utilisera 1000 employés pendant la phase de construction qui prendra une année et huit mois. A l’exploitation ce nombre connaîtra une diminution.

 

Mines du Mali                                                                                                                                      

La taxe superficielle  fait défaut                                                                                                                                           

La taxe superficielle fait défaut à l’arsenal juridique minier du Mali bien qu’elle existe dans plusieurs pays de production minière (RD Congo, Tanzanie, Ghana, etc). Cette taxe qui permet de fixer un montant pour chaque mètre carré du site minier, est versée directement à la communauté. Dans notre pays il n’y a que la taxe municipale, une sorte de patente perçue par la Mairie au nom de la collectivité locale. Seule la taxe superficielle est avantagée pour la communauté minière riveraine. Malheureusement, la législation malienne l’ignore.

            Pourtant, il y a quelques années, un représentant  du Fonds Monétaire International (FMI) avait conseillé aux responsables maliens d’entreprendre des voyages d’études dans d’autres pays pour s’enquérir de leur expérience et asseoir une bonne gouvernance dans nos mines. 

 

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