IBK aux petits soins malgré tout

0
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le président français Emmanuel Macron, le président du Tchad Idriss Deby, le président burkinabè Roch Marc Christian Kabore, le président Mahamoudou Issoufou du Niger et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta se sont réunis le 2 juillet dernier au Collège de défense du G5 Sahel. © AFP/Ludovic Marin

En dépit de ses bisbilles avec les autorités françaises, le président malien rechigne à renoncer à leur amitié. Ne tirant aucun enseignement du fait que ses sollicitudes lui ont de tout temps été rendues en monnaie de singe, IBK est constamment à l’affût de la moindre occasion pour déborder d’affections à leur égard. Après les larmes abondamment versées sur la dépouille de journalistes français, le deuil porté pour ceux de Charlie Hebdo, le locataire n’a attendu une seconde après la finale de la Coupe du monde pour féliciter officiellement les autorités françaises pour la performance de leur équipe nationale. Il est vrai que la France est aux côtés du Mali et des pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme, mais il est tout aussi évident que le président malien s’illustre par une attention disproportionnée à l’amitié qu’on lui témoigne en Métropole. Il se susurre même qu’une demande de tête-à-tête a été gentiment refusé par Emmanuel Macron en
Mauritanie lors du sommet du G5 en marge des assises de l’Union Africaine.

L’Adema face aux hostilités de proximité

Installée à Bamako-Coura depuis près de trente, la Ruche s’attire visiblement de l’antipathie dans la foulée de son option pour un second mandat d’IBK. Elle vient aussi d’un certain voisinage qui a choisi de s’exprimer par une violence inouïe, la semaine dernière, en s’attaquant de nuit aux locaux de l’ancien parti majoritaire. Des manifestants nocturnes, à coups d’injures et de jets de pierre, s’en sont pris aux affiches et banderoles de campagne d’Ibk qui arboraient la devanture de la Ruche avant de se disperser. En cause, les
répercussions en Commune III de la conférence nationale de soutien à la candidature du président sortant, un épisode ayant entraîné le départ pour l’URD d’un militant très populaire de ce quartier. En passe d’en écoper la perte de ses prérogatives de Maire signataire qu’il tient de son appartenance à l’Adema-Pasj, Abel Diarra, il s’agit de lui, n’a pas manqué d’en faire part à ses fidèles dans le quartier.
Lesquels ont vigoureusement réagi par un mouvement d’humeur contre le Pasj et tout ce qui l’incarne, y compris le domicile du secrétaire général de la sous-section soupçonné d’avoir trempé dans la déchéance de son ancien camarade.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :