IBK à Sikasso : Deux voyages à l’intérieur, en deux ans

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1er jour de la visite du Chef de l’Etat dans la Région de Sikasso
1er jour de la visite du Chef de l’Etat dans la Région de Sikasso

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, est un grand voyageur. Il a effectué plus de 70 déplacements à l’extérieur du pays, en seulement deux ans de mandat. Mais, à la même période il n’a fait que deux petits sauts à l’intérieur du Mali. Qui dit mieux ?

Le deuxième déplacement d’IBK, en tant que chef de l’Etat, a eu lieu, la semaine dernière, dans la région de Sikasso où il effectua une visite de 5 jours. Avant cette visite, il avait, l’année dernière, fait un court séjour à Mopti, dans le cadre de l’inauguration de l’hôpital régional de cette ville.

A ces deux voyages qu’on peut qualifier de tournée, il faut ajouter deux sauts à Gao (le premier, lors du crash de l’avion d’air Algérie, le second après les affrontements entre la Minusma et les populations) ; un déplacement à Ségou (en compagnie de Blaise Compaoré, ancien président du Faso), un voyage à Félou (avec ses homologues du Sénégal et de la Mauritanie), une excursion à Kourémalé (frontière guinéenne) et deux passages à Koulikoro (lors de cérémonies de sortie de promotion de l’EMIA et l’inauguration des bateaux de la Comanav).

A ce rythme, combien de localités de l’intérieur auront le privilège d’accueillir le chef de l’Etat avant la fin de son mandat ? Très peu. Il ne reste plus que trois ans à IBK pour sillonner le Mali profond, aller au contact des populations et à l’écoute des Maliens…Et pour cela, il faut plus que deux voyages en 24 mois….

 

IBK à  Sikasso :

Encore des promesses !

Alors qu’il a visiblement du mal à tenir ses promesses de campagne, dans tous les domaines, Ibrahim Boubacar Keïta, remet ça, lors de sa tournée à Sikasso. En effet, en visitant le camp militaire de la région, il a promis d’équiper l’armée…Mais à deux ans d’exercice du pouvoir, le peuple malien se fait déjà une idée des promesses d’IBK. A l’heure du bilan, les Maliens apprécieront…

 

 

Attaque de Sogoninko :

Le mendiant accuse…

Blessé dans l’attaque contre les policiers, la semaine dernière, le mendiant, M. Boiré, a eu la malchance d’être au mauvais endroit, au mauvais moment.

Aujourd’hui, il accuse les autorités de ne l’avoir pas assisté comme il faut. «J’ai été admis à l’hôpital. Le ministre est passé. Il m’a vu et a demandé qu’on me soigne. Depuis je n’ai vu aucun responsable. Au bout de trois jours, j’ai décidé de quitter l’hôpital (car je n’avais aucune possibilité de subvenir à mes besoins et aux besoins de la famille… », a-t-il confié à la radio Niéta FM. Victime d’un acte terroriste, le vieux Boiré mérite sans doute une assistance.

 

Insécurité :

Ces terroristes dans la nature à Bamako     

En l’espace de quelques mois, Bamako a enregistré plusieurs actes crapuleux, dont l’attentat contre Mohamed Ould Meydou, celui de la Terrasse et récemment des tirs contre des agents de la police nationale, à Sogoniko.

L’attentat contre Meydou a été perpétré par deux hommes qui ont tiré  sur l’officier. Celui-ci a été grièvement blessé.

A la Terrasse, il y a eu six victimes. Le nombre des assaillants n’a jusqu’ici pas été déterminé. Idem pour l’acte perpétré, la semaine derrière, à Sogoniko, où deux policiers et un homme ont été blessés par des tireurs non identifiés.

Le hic ! C’est que les auteurs de tous ces actes terroristes ont réussi à disparaître dans la nature, malgré les recherches déclenchées par l’ensemble des forces de sécurité et des services spécialisés.

Ces terroristes se terrent-ils dans la capitale ? Ont-ils quitté Bamako ? Bénéficient-ils de complicités ?

Pour l’instant, ces questions restent posées. Mais, selon des spécialistes de questions sécuritaires, les chances sont aujourd’hui minimes pour retrouver ces criminels qui, de plus en plus, font preuve de beaucoup d’audace….

 

Gouvernement/Vacances :

La preuve de l’amateurisme

Il y a quelques jours, le gouvernement décidait de prendre des vacances. Un premier groupe de ministres devrait bénéficier de cette mesure. Ensuite, un second groupe devrait suivre.

Dès l’annonce de cette mesure, les critiques ont fusé, notamment de certains partis politiques de l’opposition et des médias. Ceux-ci ont accusé le gouvernement d’avoir abandonné le pays au moment où l’insécurité gagne les villes. Au moment où la menace terroriste se fait de plus en plus sentir sur Bamako… Le gouvernement a tenté de se justifier (comme d’habitude) sans convaincre.

Finalement, le Premier ministre a rappelé les ministres-vacanciers, le mercredi dernier, pour un conseil des ministres. Et du coup, le pouvoir donne raison à tous ceux qui ont estimé que ces vacances gouvernementales étaient mal venues et surtout inopportunes. Vous avez dit amateurisme ?

 

Suspension de maires :

Le ministre de l’administration règle t-il ses comptes ?          

En l’espace d’une semaine, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, a successivement suspendu le maire de Gao, Sadou Harouna Diallo, et celui du District, Adama Sangaré. Chacun d’eux écope de trois mois de suspension.

La décision du ministre Maïga provoque une vague de protestations à Gao où les populations soutiennent leur élu municipal. Dans la Cité des Askia, l’on indique que le ministre est dans une logique de règlement de comptes contre le maire, membre d’un parti de l’opposition, le PDES.

De l’autre coté, la décision concernant Adama Sangaré, est aussi contestée. Au sein de l’Adema (une formation alliée à la mouvance présidentielle), où l’on parle d’ « acharnement et de persécution politiques ».

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1 commentaire

  1. Sikasso na pas besoins de la visite d’un président voleur menteur ivrogne ibk a perdu toute sa crédibilité à cause de sa trahison envers le peuple maliens depuis sa prise de fonctions Ibk na rien réaliser à part ses magouilles de bien public avéc sont entourage

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