Décidément rien ne marche pour Iba N’Diaye sur les arènes politiques et électorales, depuis sa sortie du Pasj, le parti ont il a claqué la porte au profit de l’Urd. Deux années après le congrès l’ayant consacré vice-président de ce parti, les responsables historiques de la famille politique de Soumaïla Cissé peuvent se demander à juste raison ce que leur apporte concrètement l’ancien président intérimaire de l’Adema, tant son rendement parait en deçà des attentes. Et pour cause, le plus célèbre militant Urd de Kayes n’a pu rien engranger à la faveur des communales. Au quartier Kayes-Khasso où il réside, l’Urd et ses partenaires ne se sont guère illustrés par un résultat digne de sa présence. Idem à Bangourou où Iba N’Diaye a choisi de militer depuis la perte de la Commune VI. Dans la commune rurale de Libreté Dembaya, son nouveau parti a été littéralement écrasé par l’alliance Adema-FARE, en dépit de la descente de l’ancien maire du District en personne dans l’arène.
Maman Adema, maman Urd et bientôt mammy Rpm
Communément appelée ‘Maman Adéma’, cette bonne vielle dame est totalement désemparée après les communales perdues par son nouveau camp politique, l’Urd, le parti auquel elle a adhéré à la suite de son mentor, Iba N’Diaye. A la différence de celui-ci la nouvelle présidente d’honneur de l’Urd éprouve grand mal à se débarrasser de son identité politique originelle. Elle le reconnaît d’ailleurs fioriture et explique elle-même que même un éventuel communiqué sur son décès n’aura guère d’effet sans la mention de son étiquette la plus répandue d’Abeille, notamment le sobriquet ‘Maman Adéma’. Le hic est que l’ancienne présidente d’honneur de la Ruche, qui dit à qui veut l’entendre avoir quitté l’Adema à son corps défendant, est de moins en moins enthousiaste pour sa nouvelle famille politique. Circonstance exige, elle est fortement pressentie du côté du RPM depuis que le parti présidentiel a arraché la Mairie de la cité de Rails aux dépens de l’alliance Adema-Urd. Comme quoi, elle est la preuve que le phénomène de la transhumance se rit même des honneurs.
IBK rechute à nouveau
On pensait la polémique autour de la santé du chef de l’Etat était une question définitivement reléguée aux oubliettes après alitement à Paris. Mais ce n’est qu’une trompeuse apparence, selon certaines sources, lesquelles en jugent notamment par la grande difficulté qu’éprouve le locataire de Koulouba pour conduire convenablement les cérémonies publiques. Nos confidences en veulent pour preuve la présentation des vœux aux notabilités, une cérémonie retardée de plusieurs heures et finalement déplacée de Koulouba vers la Base à cause, explique-t-on, des ennuis sanitaires de l’illustre hôte. Et notre source d’ajouter que les mouvements d’Ibk pendant la cérémonie était beaucoup moins dextres que naguère. Vrai ou faux ? En tout cas, le déroulé du sommet Afrique-France est venu confirmer leurs appréhensions. Car, nécessité d’économie d’énergie exige certainement, le président de la République n’est apparu que pour accueillir le plus illustres de ses convives, François Hollande.
Cacophonie financière à l’Um-Rda
Après le Sommet AFRIQUE France, la capitale s’apprête à arbitrer un autre évènement majeur, quoique de moindre envergure. Il s’agit du deuxième congrès ordinaire de l’UM RDA. A moins de six jours desdites assises, les ténors du parti n’arrivent pas encore à accorder leurs violons sur son financement. Des divergences de vues ayant retardé la préparation de ce rendez-vous par deux fois ajourné déjà. Plusieurs barons du Parti de l’Indépendances rechignent encore à mettre la main à la poche. Une attitude qui prouve s’il en était besoin que des changements conséquents s’imposent au sein des instances du sommet afin de doter le parti de responsables disposer à se sacrifier financièrement comme il faut pour le faire fonctionner convenablement.
Alpha Conde hors de lui
Après la clôture du Sommet, le Pr Alpha Condé a aussitôt rejoint ses quartiers sis à l’hôtel de l’Amitié LAICO. Logé au 12è étage, il devait rencontrer les membres de son parti basé au Mali lorsqu’il s’est aperçu d’une chose : son protocole n’a pris aucune disposition nécessaire pour que la rencontre avec le RPG-Mali se fasse dans la discrétion. Il n’en fallait pas plus pour qu’il hausse le ton un instant avant de se ressaisir se rappelant qu’il était dans le hall d’un hôtel et qu’il pouvait attirer les regards. Finalement, le chef de l’État de Guinée quittera Bamako vers 1 h du matin pour l’aéroport. Pas pour regagner Conakry mais la capitale italienne