Une grande journée de réconciliation
Le président de l’Union des jeunes musulmans du Mali (Ujmma), Macky Bah, et celui du Comité de la jeunesse des Eglises protestantes, Timothé Poudiougou, organisent ce samedi 21 septembre une grande journée de réconciliation au Centre international de conférence de Bamako. Elle regroupera les anciens présidents de la République du Mali, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré et Dioncounda Traoré, en vue d’un pardon pour un nouvel envol du Mali. Le nouveau chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta sera aussi présent à la cérémonie.
5 morts et 25 blessés
C’est le bilan d’un accident de la circulation survenu sur la route Bamako-Sikasso. Un bus de transport en commun avec à bord une soixantaine de personnes est entré en collision avec un camion Benne rempli de bidons d’huile. L’accident s’est produit à 3 Km de Sikasso, dans le village de Kampiasso. Les victimes, 5 morts et 25 blessés, dont 10 graves, ont été transportées à l’hôpital régional de Sikasso. D’où les blessés ont reçu les premiers soins ; certains cas graves ont été référés dans les grands hôpitaux de Bamako.
Et le Tchad ?
Le président de la transition, le Pr Dioncounda Traoré, a regagné vendredi Bamako après deux jours de tournée sous-régionale qui l’a conduit successivement à Abuja, Cotonou et Ouagadougou. Il a décoré ses homologues, Goodluck Jonathan, Thomas Yayi Boni et Blaise Compaoré de la médaille de Grand Croix de l’Ordre national du Mali : la plus haute distinction des Ordres nationaux. Et depuis, certains Maliens se demandent pourquoi Diouncounda a boudé le Tchadien Idriss DEBY. Alors que ce sont des soldats tchadiens qui ont payé le plus lourd tribut dans les opérations au Mali, avec 36 morts et des dizaines de blessés dans l’Adrar des Ifoghas. Selon les rumeurs, ce traitement ingrat des autorités de la transition serait lié à la déclaration officielle sur une chaîne internationale du président DEBY et d’un colonel tchadien annonçant que c’est à la demande de l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra que leurs soldats sont intervenus au Mali.
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Les joutes législatives
Selon un calendrier préétabli par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, la campagne pour le 1er tour des élections législatives pourrait commencer le 06 octobre et sa fermeture aurait lieu le 25 du même mois. Le vote pourrait se dérouler le 27 octobre 2013. Le second tour le 15 novembre. Cependant, ce chronogramme doit être validé par le Conseil des ministres avant la convocation du collège électoral pour les législatives. Ces joutes électorales sont très attendues en cela qu’elles vont déterminer la configuration du paysage politique malien des prochaines années.
Haya, propriétaire terrien
Le nouveau général 4 étoiles, l’homme fort de Kati, serait devenu un propriétaire terrien. Selon nos informations, le général de corps d’armée, Amadou haya Sanogo, posséderait 40 ha derrière Mountougoula, dans un petit village dénommé Drani. N’en soyez pas surpris, car l’ex-chef de la junte avait eu plusieurs promesses de parcelles dès les premières heures du coup d’Etat du 22 mars 2012.
Est-ce à dire que le général se passionne désormais pour l’agriculture ? Au vu des premiers travaux sur les 40 ha, les initiés estiment que le nouveau propriétaire terrien posséderait ainsi l’un des grands vergers du Mali. Des armes à la terre, il y a un sacré pas à faire.
Non concerté
Au sujet de la promotion au grade de général d’Amadou Haya Sanogo, l’entourage d’IBK dit n’avoir pas été concerté par les autorités de la transition. Dioncounda Traoré seul aurait pris la décision. Dans les milieux diplomatiques, surtout européens, on croit savoir que le grade de général de Haya est un tremplin vers sa retraite. D’autant qu’avec ce statut, il conserverait les avantages dus à son rang. Du côté de Kati, les soldats pensent que leur chef sera président de la République dans 5 ans. C’est du moins, ainsi, qu’ils justifient leur vote pour IBK. Comme pour dire que le retrait des militaires de la politique n’est pas pour demain au Mali.
Présidentielle : les chiffres définitifs
Inscrits 6 829 696, votants 3 123 127, bulletins nuls 88 664, suffrages valablement exprimés, majorité absolue 1 517 232, 1 517 232. Suffrages obtenus par Ibrahim Boubacar Keïta : 2 355 394 voix, soit 77,62% ; Soumaïla Cissé : 679.069, soit 22,39%. Taux de participation : 45,73%. Ainsi, Ibrahim Boubacar Keïta devient le 5ème président de la République du Mali et le 3ème de l’ère démocratique, après Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. IBK prêtera serment le 4 septembre, soit 15 jours après la proclamation des résultats définitifs de la Cour constitutionnelle. Son mandant commencera après sa prestation de serment le mercredi 4 septembre 2013 devant la Cour suprême. Il faut rappeler que son challenger, Soumaïla Cissé, avait reconnu sa défaite bien avant la proclamation des résultats.
4 septembre remplace le 8 juin
Lundi 8 juin 1992 au Palais de la culture de Bamako, Alpha Oumar Konaré avait été investi président de la République du Mali. Dix ans après, Amadou Toumani Touré est élu président et investi le samedi 8 juin 2002 au Palais des Congrès de Bamako. Il fera dix ans au pouvoir. Cette année, après la crise qu’a connue notre pays, l’élection présidentielle de 2013 s’est achevée avec la victoire d’IBK et constitutionnellement, il sera investi le mercredi 4 septembre 2013. On ne connaît pas le lieu pour le moment. Mais, la date du 8 juin qui a connu 4 investitures, sera désormais remplacée par le 4 septembre.
Démenti
Le chef des opérations militaires à Tombouctou, le Colonel Kéba Sangaré a animé une conférence presse au camp Fort Ckeick Sidi Békaye sur la situation sécuritaire dans la région. Le Colonel Sangaré a vigoureusement démenti toute implication de l’armée dans la mort du vieux Abdallah Ag Mohamed Ibrahim, tué récemment à Léré. Il soutient que l’armée est en train de faciliter le retour des réfugiés et des déplacés, en plus de sa mission de protection des populations.
Des grincements de dents
L’affectation d’Occidentaux aux postes clés de la Minusma fait grincer des dents au sein de l’Union africaine, dont certains membres sont revenus sur leur intention d’envoyer des soldats au Mali. C’est ainsi que le Nigéria, le Tchad et même le Ghana ont réduit le nombre de leurs effectifs.
Un geste humanitaire
Le Commandant adjoint de la brigade Serval à Gao, le Colonel Hubert Goupil, a inauguré le week-end dernier un 3ème puits réalisé par les entrepreneurs locaux grâce à la contribution de la force française. Ce puits a été bien accueilli par les populations de Gao qui sont confrontées à des problèmes d’eau potable et d’électricité depuis la libération de la ville.
Malgré tout ce sont leurs pairs étrangers qui viennent nous tirer d’affaires.
Inutile de dire qu’ils ne servent absolument à rien…
“certains membres sont revenus sur leur intention d’envoyer des soldats au Mali. C’est ainsi que le Nigéria, le Tchad et même le Ghana ont réduit le nombre de leurs effectifs.”
C’était plus que prévisible! Ces gens-là ont vu les soi-disant troupes d’élite Maliennes faire grève pour des petits caprices au lieu d’aller combattre, ils voient aujourd’hui un petit capitaine fuyard devenir le “chef” des armées, je comprends qu’ils n’aient plus aucune envie de s’investir pour un pays comme le mali!
En vrais dire moi je suis contre la nomination de Sanogo comme général.
ET LE TCHAD?
Je me souviens bien que M. DIONCOUNDA s’était rendu au Tchad depuis pour honorer la mémoire de ses soldats tombés au Mali. Il y a même attribué plusieurs décorations. Soit vous avez oublié ou vous avez raté l’info. Renseignez-vous et rectifiez au besoin.
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