Une dizaine de pèlerins de la filière gouvernementale pourraient ne pas se rendre en Arabie saoudite pour le pèlerinage à la Mecque. Et pour cause: rejet de passeport et faute de visas. Premiers couacs pour l’édition 2015 du Hadj pour les pèlerins de la filière gouvernementale. Hier dimanche 30 août 2015, le départ pour la Mecque s’est transformé en un véritable cauchemar pour 10 candidats au Hadj qui ont vu leurs passeports rejeter par l’ambassade saoudienne. Selon les personnes concernées, cette situation s’explique par la non-assistance des candidats au Hadj de la filière gouvernementale. A en croire Sidy Mahamane Touré, chef de file du groupe, ils ont été obligés de payer 50 000 FCFA pour un nouveau passeport. Pour sa part, le Directeur général adjoint de la Maison du Hadj, Hassana Arama, dira que l’administration en question ne connait pas les motifs du rejet. «C’est un nouveau logiciel. Après le traitement électronique, nous envoyons le passeport sur le site. Et c’est l’Arabie Saoudite qui valide le traitement des passeports. Ensuite c’est au tour de l’ambassade de l’Arabie Saoudite de délivrer les visas. Maintenant certains passeports nous reviennent de l’ambassade sans motif. Donc, si ça fait l’objet de rejet, nous sommes obligés de reprendre la procédure. Mais de toute façon, les frais de confection des nouveaux passeports seront remboursés», rassure Hassana Arama.
D’où la lueur d’espoir qui se dégage chez ces pèlerins qui pourraient bénéficier de visas.
ATTAQUE DE LA GENDARMERIE DE OUELESSEBOUGOU
Attention à la politisation de l’affaire
Depuis l’attaque de la gendarmerie de Ouélessébougou par une foule déchaînée, certains politiques sont à l’œuvre. Ils veulent faire de cette affaire un fonds de commerce. Ces politiciens en mal de popularité veulent établir un lien entre cet incident et une supposée vengeance des partisans du député Bourama Tidiane Traoré. Depuis lors, la chasse aux partisans du député Traoré dit Bananzolé est lancée à l’instigation de politiciens véreux qui sont pour la plus part de la même formation politique que lui. Un chef de village serait aussi mis à contribution pour témoigner à charge contre le député.