Le palais de la culture Amadou Hampâté Bah a abrité vendredi dernier la cérémonie de lancement du Groupe de réflexion et d’action pour le Mali (GRAM), sous la présidence du président du PDES et parrain du GRAM, Hamed Diané Séméga, qui avait à ses côtés, le président de l’association, Ousmane Sylla et d’autres invités venus de divers horizons.
Le GRAM, selon ses initiateurs, est né de la ferme volonté des jeunes, des hommes et des femmes, animés par un devoir citoyen et patriotique, celui de favoriser le développement économique ainsi que l’émergence sociale et culturelle de notre nation ; de relever qualitativement le niveau de vie de ses citoyens dans tous les domaines. Dans son discours de lancement, le Secrétaire général du GRAM, Cheichna Camara, a affirmé que son groupement a vocation à réfléchir, à analyser, à diagnostiquer et à évaluer avant d’agir. Toujours selon lui, au vu des résultats concrets sur le terrain ainsi que des multiples réalisations dans les différents secteurs de la vie de notre pays, le GRAM a décidé de soutenir sans réserve les actions et initiatives de sa majesté Zounzani 1er. Et d’inviter les jeunes à prendre part de façon responsable aux différentes réflexions et actions qu’il initiera tout en restant ouvert au dialogue, à la discussion féconde et constructive, la nouvelle association se propose d’apporter au futur Président de la République à travers une charte de la jeunesse et des forces vives du Mali, des clés pour décrypter les principales problématiques. Il s’agira donc de réflexions autour des axes ci après : agriculture ; éducation ; santé ; infrastructure et équipement ; politique extérieure, diaspora, tourisme et artisanat ; sécurité justice. A cela s’ajoutent emploi, investissement et attractivité; développement du secteur privé ; industrie, mines, énergie et jeunesse et sport. Quant au président Ousmane Sylla, il a souligné d’entrée de jeu que son association est apolitique et que le Mali a besoin aujourd’hui d’unité. Il a ensuite souhaité qu’il y ait la paix et la stabilité au nord de notre pays. Ousmane Sylla a, enfin, appelé à voter oui au referendum qui sera organisé au mois d’avril 2012. De son côté, la présidente du groupement des femmes du GRAM, Mme Soumaré a indiqué que des acquis comme les constructions de routes et logements sociaux, gratuité de la césarienne… doivent être pérennisés. Elle a aussi invité les membres de l’association et tous les maliens à se mobiliser pour voter oui au referendum. A noter que des artistes de renom ont rehaussé l’éclat de cette cérémonie, il s’agit entre autres de l’ensemble instrumental du Mali, Babani Koné, Abdoulaye Diabaté, DJ Idriss.
Développement du secteur de l’hôtellerie
Le groupe Azalaï hôtels lance un emprunt obligataire de sept milliards
Les ministres de l’Economie et des Finances, Lassine Bouaré et de l’Artisanat et du Tourisme, Mohamed El Moctar ont co-présidé, samedi dernier, à l’hôtel Azalaï Salam, la cérémonie de signature de convention entre la banque ouest africaine de développement (BOAD) et le groupe Azalaï Hôtels. C’était en présence du Président du groupe Azalaï hôtels, Mossadeck Bally, du Président de la BOAD, Christian Adovelande et de nombreuses personnalités.
Dans le cadre de son développement, le Groupe Azalaï hôtels est en train d’émettre sur le marché régional avec le visa du conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers un emprunt obligataire par placement privé d’un montant de sept milliards de francs (7 000 000 000 FCFA), avec une maturité de cinq ans et un taux d’intérêt de 6,5%. Cette action qui entre en droite ligne de l’exécution du plan de développement décennal du groupe, le business plan, est destinée à financer trois projets hôteliers importants au Mali.
Il s’agit de rénover entièrement, Azalaï Salam, ouvert en janvier 2000, pour lui garder son prestige et accroitre son nombre de lits. De construire un hôtel d’application qui abritera l’académie Azalaï, qui est le centre de formation professionnelle du groupe. Et de construire un hôtel de séminaires et de loisirs sur le magnifique site touristique de Sélingué où l’état du Mali a bien voulu céder au groupe Azalaï un terrain de dix hectares à cet effet. Ces projets seront des vecteurs importants de nouveaux emplois (200 directs et 800 indirects) et ils permettront de contribuer à l’émergence d’un secteur privé dynamique, moteur du développement.
Crise du sahel
La thérapie du PARENA
Le Parti pour la Renaissance Nationale(PARENA) a organisé le week denier à l’hôtel Sofitel de l’Amitié une concertation sur les crises du sahel : Quels rôles pour les élus, les partis politiques et la société civile ?
Convaincus que la résolution des multiples crises du sahel ne saurait être l’apanage des seuls gouvernants, des seuls services et des seuls diplomates, il s’agissait pour les initiateurs à travers cette rencontre d’évaluer la situation qui prévaut dans le sahel, analyser les nouveaux développements et tenter d’apporter la contribution des acteurs à la recherche de solutions durables aux crises de notre espace. Les participants, venus du Mali, du Niger, de la Mauritanie et de toute la sous-région ont abordé des sous-thèmes comme « Etats des lieux au Nord et au Sahel occidental », « La stratégie sous-régionale » et « Le rôle des élus, des partis et de la société civile ».
Dans son allocution d’ouverture le Président du PARENA Tiébilé Dramé a affirmé qu’outre les menaces de grave famine qui pèsent sur la région, le sahel est, aujourd’hui, la principale victime de l’accélération de l’histoire dans le monde arabe, la principale victime des dégâts collatéraux de la crise libyenne. Le fardeau est devenu pesant, lourd, trop lourd….
Notre sous-région poursuit-il subit depuis six mois la forte demande de centaines de milliers de migrants chassés par la guerre, mais aussi d’un nombre indéterminé de combattants revenus avec leurs armes comme seule viatique assombrissant nos perspectives qui n’étaient déjà pas reluisantes. ‘’Mais ayons le courage de reconnaitre que le sahel est aussi malade des décisions non prises quand il le fallait, des complaisances multiples, de renoncements et de l’accumulation des problèmes non gérés qui nous rattrapent’’ a-t-il regretté.
Pour soigner les maux qui minent notre espace commun, Tiébilé Dramé dira qu’il est temps de nous engager dans une nouvelle voie, dans une nouvelle façon de gérer les problèmes du sahel en impliquant les partis politiques, les élus, les leaders communautaires et la société civile dans la recherche de solutions durables.
« Les types de gestion qui ont prévalu jusqu’ici, ont montré leurs limites. La situation était déjà grave. Elle est devenue plus complexe » a-t-il conclu.
Harouna Niaré, Stagiaire