Goundam : 8 urnes s’évaporent

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Les élections législatives ont connu une fausse note dans le cercle de Goundam où 8 urnes ont disparu dans la commune d’Aljounoub, une localité située à 300 km du chef-lieu de cercle.

 

 

La commune d’Aljounoub peuplée majoritairement d’Arabes et de Touaregs compte 22 bureaux de vote.

 

 

Selon des témoins, seulement 12 urnes ont été envoyées dans le chef-lieu de commune. Sur ces 12 urnes, 8 ont été reparties entre les différents hameaux nomades par des partis en compétition. Quand les superviseurs de la CENI sont arrivé au chef-lieu de commune, ils n’y ont trouvé que 4 urnes.

Les observateurs qui sont allés dans la localité d’ALjounoub ont eux aussi fait le même constat. Ils ont donc donné l’alerte en expliquant que 8 urnes manquaient dans la commune d’Aljounoub.

 

 

 

Suivi des recommandations des Etats généraux sur la corruption

Relance et reformulation du plan d’actions

Un atelier de mise à niveau sur le Plan national d’actions de lutte contre la corruption et la délinquance financière et de préparation du forum sur la réorientation de ce Plan s’est tenu la semaine dernière au CICB sous la présidence de Fousseyni Samaké, le directeur de cabinet du Premier ministre.

 

 

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des membres du Comité de suivi du plan d’action, du conseiller spécial du Premier ministre, des secrétaires généraux des départements ministériels, du Contrôleur général des services publics, des points focaux des ministères, des membres des structures de contrôle et d’inspection, des représentants de la société civile et du secteur privé.

La session avait pour objectif principal de relancer le processus de mise en œuvre des recommandations des Etats généraux de la corruption et de la délinquance financière, de mettre à niveau les participants et de préparer le forum sur la réorientation du Plan national d’actions de lutte contre la corruption afin de lutter plus efficacement contre le fléau.

 

 

Fousseyni Samaké a fait remarquer que la lutte contre la corruption apparaît comme une constante au Mali, en raison du fait que depuis la 1ère République, de nombreuses initiatives et des programmes visant à éradiquer le phénomène ont été engagée avec des résultats divers. L’une des grandes initiatives dans ce processus s’est traduire par la tenue des Etats généraux sur la corruption et la délinquance financière du 25 au 28 novembre 2008, a-t-il rappelé. Ces Etats généraux ont mobilisé l’ensemble des acteurs et composantes de la société pour débattre du sujet et proposer des pistes de solution.

 

 

C’est ainsi qu’un plan d’action de mise en œuvre des recommandations a été adopté. Il couvre la période 2009-2013 et arrivera donc théoriquement à terme dans quelques semaines.

 

 

Un comité de suivi et d’évaluation de ce plan, composé de 7 membres (3 de l’Administration, 2 du secteur privé et 2 de la société civile) a été installé en 2010 sous la tutelle du Premier ministre.

 

Ce comité a élaboré un rapport d’étape qui fait le point de la mise en œuvre des recommandations. Mais le bilan de la mise en œuvre de 9 objectifs prioritaires fait apparaître un taux de réalisation de 20%, ce qui est insuffisant même si le contexte de crise a eu un impact négatif sur ces résultats.

 

 

Trésor public

Grève de solidarité

Le Syndicat national du trésor était en grève la semaine dernière. Ce mouvement fait suite à un préavis de grève de 72 heures reconductibles adressé au ministère de la Fonction publique en date du 7 novembre. La doléance se concentre sur un point unique : la remise en liberté provisoire, sans délai, de collègues incarcérés par la justice tant que leur culpabilité éventuelle n’est pas établie.

« Nous avons décidé de suspendre toutes les activités au sein des services du trésor pendant 72 heures allant du 25 au 27 novembre.

Le mouvement est reconductible jusqu’à la satisfaction de notre requête », a annoncé le secrétaire général du Syndicat national du trésor, l’inspecteur du trésor, Aguissa Zouladeïni Maïga.

Pour comprendre cette fronde inhabituelle, une explication s’impose.

 

 

Les faits remontent au 28 octobre dernier, lorsque, un inspecteur du trésor (le chef comptable) et un contrôleur, tous deux agents de la direction régionale du trésor de Kidal ont été interpellés par la police sur la foi d’une dénonciation d’un faussaire. Tout est parti d’une plainte de la Banque nationale de développement agricole (BNDA) contre un certain Moussa Doumbia, enseignant à Aguelhok et client de la dite banque. Ce dernier a ouvert un compte à la Bnda pour y domicilier son salaire. Quelques mois après le début du virement de son salaire, il a sollicité un prêt.

 

 

Avant d’éponger cette dette, il a ouvert un autre compte dans une autre agence de la Bnda à l’aide de fausses pièces. Ici aussi, il parvient à obtenir un prêt. Ayant pris goût au jeu, il parvient à ouvrir différents comptes dans plusieurs agences de la dite banque. Et dans chacune d’elles, il obtient des prêts sans régler les précédents au point de cumuler une dette de 14 millions de Fcfa.

 

 

Cette escroquerie a été rendue possible car, chaque fois qu’il ouvrait un nouveau compte, il en transmettait soigneusement le numéro à la direction régionale du Trésor de Kidal chargée de verser son salaire. Et la trésorerie régionale a toujours procédé au virement du salaire conformément au compte indiqué sur le mandat du trésor émis par la représentation locale du budget.

 

 

Selon le bureau syndical du trésor, au vu du déroulement des opérations, les agents du trésor n’ont commis aucune faute professionnelle ayant abouti à l’infraction. « Aucun lien de causalité entre un acte posé par les agents mis en cause et l’octroi de prêts accords à l’enseignant n’est établi.

 

 

En procédant au virement du salaire de l’intéressé conformément aux indications données par le budget, le trésor ne fait qu’obéir à un principe sacro-saint des finances publiques, à savoir le séparation des rôles de l’ordonnance et du comptable. C’est pourquoi, ni l’opportunité, ni la moralité de la dépense n’engagent le comptable public, ces aspects étant réservés exclusivement à l’ordonnateur.

 

Centre Ahmed Baba de Tombouctou

Formation à la numérisation des archives

 

 

Un atelier de formation sur les techniques de numérisation des archives au profit des agents de l’Institut des hautes études et de recherches islamiques, Ahmed Baba de Tombouctou s’est tenu il y a quelques jours au Campus numérique francophone de Bamako (CNFB).

 

 

La rencontre a passé en revue les notions de base, les enjeux, les outils et les standards techniques de numérisation sur des documents imprimés (copies de manuscrits) et des documents audiovisuels. Le porte-parole des participants a remercié l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) qui leur a ainsi permis d’acquérir de nouvelles aptitudes au plan professionnel.

 

 

 

« Nous allons mettre en pratique les connaissances acquises durant cette formation pour mieux faire face aux défis à la fois de conservation et de diffusion de nos fonds respectifs », s’est s’engagé le porte-parole des participants.

 

 

Remerciant l’Agence universitaire de la Francophonie pour avoir répondu favorablement à la requête de sa structure en diligentant la mise en œuvre de cet atelier, le directeur général de l’Institut Ahmed Baba, le Pr Abdoulkadri Maïga, a exhorté les apprenants à se perfectionner pour suivre l’évolution fulgurante de ces techniques adossées aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

 

 

Le responsable du Campus numérique francophone de Bamako, Michel Namar, s’est dit très satisfait de la formation avant de rappeler que son service est une implantation de l’AUF et une plateforme technique et technologique qui offre des services et des formations sous forme de transfert de compétences et de renforcement de capacités.

 

 

 

Rassemblées par

Boubacar Sankaré

(Source AMAP)

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