« La mission de bons offices du Président Goodluck Jonathan, à la tête d’une délégation de la CEDEAO à Bamako a permis d’avancer vers un cadre de solutions concrètes et politiquement équilibrées ». Ces propos sont de la porte-parole de l’Union européenne au Mali. Elle s’exprime sur la situation sociopolitique dans le pays.
À travers sa représentante, l’UE se joint à la déclaration du 21 juillet 2020 de l’Union africaine. Une déclaration dans laquelle l’UA exprime tout son soutien à la CEDEAO pour la sortie de crise au Mali.
La porte-parole de l’UE au Mali « encourage tous les acteurs politiques et la société civile à s’engager pleinement pour la mise en œuvre des recommandations de la mission de la CEDEAO ». À l’en croire, « le rétablissement d’une Assemblée nationale légitime et d’un gouvernement d’Union nationale permettra au Mali de surmonter la crise actuelle ».
Toutefois, l’Union européenne a déploré à travers cette déclaration de sa porte-parole « le grand nombre de morts et de blessés suite aux manifestations à Bamako du vendredi 10 juillet et les jours suivants ». Elle demande l’ouverture d’une enquête dans les meilleurs délais afin de déterminer les responsables de cette situation afin d’engager des poursuites judiciaires contre eux.
Yélimané : une forte pluie endommage la ville
Les habitants de Yélimané, dans la région de Kayes, ont été victimes d’une forte pluie, ce vendredi 17 juillet 2020. Pas de perte de vie signalée, mais beaucoup de personnes se sont trouvés sans abri. On est à deux pas de la fête de Tabaski et le courant d’eau a emporté plusieurs bétails. La route Kayes- Yélimané n’est plus fréquentable. Raison pour laquelle le trafic sur le tronçon est en arrêt. Dans un communiqué rendu public le mardi 21 juillet 2020, le gouvernement malien montre son attristement face à cette situation. Il informe les uns et les autres que des dispositions urgentes seront prises pour assister les personnes attristées et réparer la partie impraticable de la route.
Le Premier ministre rencontre les secrétaires généraux du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes
Dans le cadre de l’ouverture des frontières, le Premier ministre, Boubou Cissé s’est entretenu avec les secrétaires généraux du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes. Leur rencontre a eu lieu ce mardi 21 juillet 2020. Le but de cet entretien était de prendre des dispositifs sanitaires afin que la pandémie du coronavirus ne se propage pas. Un document a été élaboré par les secrétaires généraux pour les précautions à prendre. C’est une procédure opérationnelle standardisée en matière sanitaire (SOP’s). Elles consistaient à suivre une procédure d’accueil avant d’arriver sur le sol malien : présentation d’une attestation de non contagion, être équipé de masques, se soumettre au test à l’arrivée ainsi qu’au confinement en cas de doute ou de confirmation, etc. les frontières terrestres aussi n’échappent pas aux contrôles. Même ci ça risquerait d’être plus épuisant compte tenu du monde qui l’emprunte. Pour un rappel le Mali a enregistré ses premiers cas de Covid-19 en fin mars. Le Mali n’était pas le seul, mais avec l’intervention de la CEDEAO le Mali va rouvrir ses frontières. Selon nos sources les services sanitaires disposent à ce jour de quatre laboratoires de classe internationale et le dispositif permet de réaliser jusqu’à un millier de prélèvements et de tests par jour à Bamako sans compter les laboratoires mobiles déployés à l’intérieur du pays comme à Tombouctou. L’aéroport de Bamako- Sénou a été équipé des caméras thermiques supplémentaires destinées à la prise de température corporelle. Le PM a recommandé le respect de ce document. Il demande à ce que d’autres laboratoiressoient renforcés des équipements sanitaires.
Visioconférence entre le président de la République et l’union africaine
Afin de trouver une solution au désaccord entre les opposants de l’Éthiopie à l’Égypte et au Soudan concernant le barrage éthiopien dit de la Renaissance. Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita a participé à une visioconférence. Elle était dirigée par Cyril Ramaphosa président en exercice de l’UA. En tant que 2e vice-président de l’Union africaine et membre du Bureau de cette organisation, le président Keita a sollicité ces trois pays au dialogue. Pour le chef de l’état, le dialogue fait partie du processus de l’Union africaine. Il les a aussi invités à suivre l’exemple de l’Ouest africains de gestion fluviale transnationale en particulier l’expérience unanimement saluée de l’OMVS. Selon nos sources le Malien Cheikhné Seydi Amadi Diawara, ancien ministre et ancien haut-commissaire de l’OMVS, fait partie des experts désignés par l’Union africaine avec la recommandation de chef de l’État. L’information a été donnée dans un communiqué présidentiel rendu public le mardi 21 juillet 2020.