Voilà 20 ans qu’un administrateur civil n’avait plus dirigé la 7è Région. Depuis 1994, tous les chefs de l’exécutif régional ont, en effet, été des militaires. Excepté le court mandat du gouverneur Daouda Tangara. La succession d’officiers supérieurs et généraux à la tête de la région de Gao vient d’être interrompue avec la nomination de l’administrateur civil Oumar Baba Sidibé en remplacement du général Mamadou Adama Diallo.
Précédemment directeur de cabinet du gouverneur de Ségou, le nouveau chef de l’exécutif de la 7è Région est un natif de Gao. Il s’est déclaré particulièrement fier d’être aujourd’hui à la tête de la région qui l’a vu naître et où des défis importants restent à relever après la période sombre de l’occupation par les indépendantistes et les djihadistes.
Venu pour servir, rien que pour servir et uniquement pour servir, précisera-t-il lors de la passation de service ce 17 février dans les locaux du gouvernorat, l’objectif de sa mission est la réconciliation, la paix, la quiétude pour les populations dans leur diversité. Le gouverneur sortant, Mamadou Adama Diallo, a salué le courage des femmes, la bravoure des jeunes et la sagesse du troisième âge dans la cité des Askia. Il a aussi exhorté toutes les couches de la région de Gao a resserrer les rangs autour du nouveau gouverneur pour contribuer au développement de la 7è Région et de la nation.
Le porte-parole des cadres et autres couches socioprofessionnelles. Aboubacar Albachar Touré, a salué le mérite du gouverneur sortant et souhaite la bienvenue au nouveau.
La cérémonie de la passation de service a eu lieu en présence des préfets, des chefs de services régionaux, des représentants des notabilités, des associations de femmes et de jeunes, des FAMA, de la MINUSMA et de la force Serval. L’imam Oumar Almahadi a béni la cérémonie par une Fatiha émouvante et rassurante. Les inspecteurs de l’intérieur du ministère de l’Administration territoriale, Yacouba Berthé et Labasse Thiero, ont supervisé la procédure de passation.
Tombouctou: Menaces, les exploitants de sel de Taoudéni s’enfuient
Des hommes armés ont débarqué voilà peu à Taoudéni (environ 850 à 900 km de Tombouctou) pour menacer les travailleurs des mines de seul gemme. Ces individus, selon toutes vraisemblance des djihadistes, ont intimé l’ordre aux habitants de la localité de quitter les lieux dans les plus brefs délais car ils projetaient d’y installer leur base.
Les menaces ont été prises très au sérieux par les « saliniers » qui ont tôt fait de déguerpir sans demander leur reste. C’est ainsi que le 19 février dernier, un premier convoi de camions est arrivée à proximité d’Attila, à 15 km de Tombouctou, transportant une soixantaine de passagères qui louèrent ensuite des véhicules 4×4 pour gagner la capitale régionale.
La nouvelle du déguerpissement des mines de sel gemme par un groupe armé s’est répandue, la semaine dernière, comme une trainée de poudre dans la cité des 333 Saints. Selon un témoin qui travaille dans la mine depuis 1985, c’est la première fois que des hommes armés s’en prennent aux mineurs, leur ordonnant de vider les lieux.
Notre interlocuteur confirme, qu’il y a environ une semaine, vers la mi-journée, deux individus armés et vêtus d’uniformes militaire, ont débarqué dans la vaste carrière, demandant à parler au chef des « saliniers ».
Puisqu’il n’y avait pas de chef en tant que tel, ils ont conduit le plus vieux des mineurs chez leur responsable. Celui-ci se chargea de notifier l’« ancien » sa décision de chasser les occupants des mines. Il leur accorda tout juste 3 jours pour disparaître de sa vue. L’annonce fut accompagnée de menaces et de gestes humiliants en direction du représentant des mineurs. La bande armée était composée de 8 personnes dont 4 jeunes.
Diéma: Les leaders religieux s’impliquent dans la lutte contre le VIH/SIDA
Le Centre de santé de référence en collaboration avec l’ONG World Vision a organisé du 10 au 12 février, dans la salle de conférence de l’ex-Maison des élus à Diéma, un atelier de formation des leaders religieux sur le VIH/Sida.
A la cérémonie d’ouverture, le sous-prefet de Diéma, Boucary Maïga, s’est félicité de la présence effective des leaders religieux. Il a estimé que le pari était déjà gagné, car le Sida, considéré jusque-là comme tabou, devient de plus en plus l’affaire de tous.
Il a salué World Vision pour l’organisation de cet atelier qui vient éclairer la lanterne des leaders religieux pour une meilleure prévention du VIH/Sida, une pandémie qui continue à faire des ravages. Il a demande aux participants d’être des messages auprès des populations.
La session était destinée à renforcer les connaissances des leaders religieux sur le dépistage, la prévention et la prise en charge du VIH/Sida. Trois jours durant la trentaine de participants, tous des imams venus des différentes localités du cercle de Diéma, ont étudié, sous la direction du facilitateur principal Mamadou Doumbia, chargé des grandes endémies au Centre de santé de référence de Diéma, appuyé par Moussa Diarra, des thèmes pertinents comme la définition du VIH/Sida, les voies de transmission et de non transmission, le dépistage, l’infection au développement de la maladie, la prévention, etc.
Au sortir de l’atelier, les participants sont théoriquement capables de définir le VIH/Sida, de connaître les voies de transmission et de non transmission du virus, de citer les mesures de prévention du VIH/Sida.
A l’issue des travaux, les participants ont recommandé d’étendre la formation aux maîtres coraniques, de procéder à une plus large diffusion des messages.
Source (AMAP)
L’intégralité de ces post sont follement fascinants
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