Vendredi 16 juillet 2010, dans la soirée. Alors que le directeur de la Statistique et du plan circulaient paisiblement dans son véhicule 4×4 hilux flambant neuf, des bandits armés enturbannés l’ont tenu au respect avec des armes de guerre.
De peur qu’on ne lui fasse la peau à cause d’une bagnole, il leur donna les clefs sans rouspéter. " Le vol de voiture 4×4 à Gao est comme le vol de moto à Bamako. C’est devenu monnaie courante ", s’insurge un habitant de la cité des Askia. Pour lui, les autorités locales ne font rien pour changer la situation. Or, en un mois, on déplore plusieurs vols de ce genre.
Il est vrai que la ville de Gao est comparable à un no mans land. Il suffit de circuler dans un 4×4 pour être dans le viseur des bandits armés. Le hic est que jusque là Bamako ne réagit pas. Cependant, il est plus que nécessaire de mettre en place une brigade de surveillance qui couvre toute la ville.
6ème édition colloque international des musulmans francophones
ATT obsédé par " sa " conférence sahélo-saharienne !
La 6è édition du Colloque international des musulmans de l’espace francophone (Cimef) a été mise à profit par le président ATT pour interpeller les musulmans des pays ayant en partage la langue de Molière sur l’impérieuse nécessité de la tenue de la conférence des chefs d’Etats sur la bande sahélo-saharienne. Le président ATT, qui est comme obnubilé par la question -puisque ses pairs de l’espace semblent ne pas prêter attention à son initiative, fustigera le comportement de certains courants de l’islam qui usent de la violence comme arme. L’allusion est sans doute faite à Aqmi qui a investi le Sahara. Pour ATT, tout sera mis en œuvre pour mettre hors d’état de nuire les adeptes de cette branche d’Al-Qaïda. La seule arme pour lutter contre l’intégrisme islamique reste le développement de cette zone désertique, sous peuplée et sous équipée, qui s’étendent de la Mauritanie au Soudan sur une dizaine de milliers de Km2, a-t-il indiqué. Et, ATT de reconnaître, par ailleurs, que l’islam est une religion de paix et de tolérance.
L’islam et les défis actuels
Comment faire face à la campagne d’intoxication occidentale
La 6è édition du Colloque international des musulmans de l’espace francophone (Cimef) s’est tenu du 23 au 26 juillet dernier au Cicb. Ce colloque dont le thème était : " l’islam et les défis actuels ", avait pour but principal de donner une autre image à l’islam, tout en tentant de démontrer que l’islam, loin d’être une religion victimaire, est aussi conscient des défis actuels auxquels le monde doit faire face. Il avait réuni pendant quatre jours, des représentants de plusieurs pays francophones, mais aussi d’Arabie Saoudite de Grande-Bretagne, des Etats-Unis d’Amérique et de Turquie. Pour Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali, " nous sommes dans un monde en perpétuel mutation et nous devons en tenir compte". Il a, par ailleurs, dénoncé les horreurs dont est victime le peuple frère de Palestine ainsi que l’occupation illégale sioniste de la Mosquée d’Al Aqsa de Jérusalem. L’islamologue Suisse d’origine égyptienne, Tariq Ramadan, a lui aussi, décrié le comportement des chancelleries occidentales face à l’islam. Pour lui, les chancelleries occidentales font tout pour donner une mauvaise image à l’islam.
Inondations tous azimut au Mali
L’Opération pluies provoquées est-elle à la base ?
Au moment où une bonne partie du pays est sous les eaux de pluies diluviennes, l’Etat continue de mener son opération pluies provoquées. Qui, du reste, serait à l’origine des inondations au Mali, selon certains sinistrés. Cette opération lancée pour remédier au déficit pluviométrique, cause de famine au Sahel, est diversement appréciée par les populations. Si les plus avertis comprennent que l’opération pluies provoquées ne serait pas à l’origine des inondations au Mali, certains paysans et autres villageois n’en sont pas sûrs. Pour eux les pluies provoquées sont bel et bien à l’origine de leur infortune. Même si cette technologie est loin d’être une science exacte, si science exacte il y’ a, il n’en demeure pas moins que c’est toute la région du Sahel qui connaît les inondations en cette période d’hivernage.
L’organisation des spectacles au palais de la culture
La sécurité en question !
Le palais de la culture Amadou Hampaté Bâ de Bamako, connu pour être un lieu d’attraction en cette période de vacances, montre un visage des plus inquiétants, vu le nombre important des jeunes et surtout d’enfants qui s’y rendent pour être témoins des manifestations. Les mesures de sécurité sont reléguées au second plan par les organisateurs. Et les quelques agents de la police, de la gendarmerie ou de la garde nationale, en fonction des événements, ont autre chose à faire qu’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Ici, c’est le laisser-aller ; pourvu que les agents arrivent à percevoir quelques billets de banque, comme c’est le cas lors des concerts payants. Il y a aussi les " coureurs de jupons " qui ne s’intéressent qu’à la gent féminine. Aucune ne consigne de sécurité pour parer à une bousculade ou autre bagarre qui éclate souvent dans ces genres d’endroits. Une situation qui interpelle, en premier lieu, les parents mais aussi la Direction du palais qui doit exiger des responsables des manifestations des garanties sécuritaires. Si rien n’est fait pour veiller à la sécurité de ce lieu, très prisé, le pire est à craindre.
MAIGA