G5 Sahel : La mise en place continue

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G5 Sahel : Général Didier Dacko à la tête d’une force anti-terroriste
Les chefs d'Etat du G5 Sahel

La force conjointe du G5 Sahel n’en est encore qu’à ses balbutiements.

Le poste de commandement principal qui sera basé à Sévaré, au centre du Mali, sera inauguré à la fin du mois  d’août.

Deux autres postes similaires doivent encore être créés, chacun sur l’un des fuseaux dans lesquels évolueront les militaires. Pour l’instant, ce sont les procédures, l’harmonisation des modes de communication des modalités pratiques du fonctionnement inter-armée qui sont en train d’être mises à plat. Une première opération sur le terrain estampillée G5  Sahel devrait avoir lieu en octobre.

Les Français de Barkhane qui depuis plus d’un an enchaînent les opérations de coopération  aux frontières avec ces différentes armées, vont progressivement laisser la main directement à l’Etat-major du G5.

Mopti: 200 jeunes déradicalisés

Deux cents jeunes qui appartenaient à des groupes jihadistes qui ont multiplié les attaques depuis un an dans la région de Mopti, se sont engagés à quitter ces mouvements.

Ainsi, depuis plusieurs semaines, une campagne de « déradicalisation » a été lancée dans la région de Mopti fief d’Amadou koufa le prédicateur à l’origine du FLM.

Cette nouvelle approche de la lutte anti terroriste a été menée par des élus locaux, des chefs religieux, des associations  et notables de la région en liaison avec des responsables gouvernementaux.

ADEMA – PASJ: Un parti moribond ?

Le  parti de l’abeille est malade. Cela, parce que cet ex grand parti n’est plus géré que par des responsables pour qui démocratie et patriotisme sont des mots d’emprunt. Conséquence : l’Adéma a amorcé sa descente aux enfers suite aux raclées qu’elle a prises lors des dernières élections présidentielles et législatives.

Le parti est également malade de ses contradictions et querelles internes. Il s’y passe des luttes intestines où chaque tendance cherche à prendre le contrôle  des choses.  Ainsi, de nos jours on assiste à un inexorable glissement de la direction du parti la baronnisation, avec un élargissement croissant du fossé entre cette direction et sa base. L’esprit du 25 mai 1991 ayant été dénaturé, nombre de militants de l’ADEMA  PASJ éprouvent aujourd’hui un sentiment d’abandon, voire de trahison.

 

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