G5 : Paris veut accélérer le tempo

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Les ministres de la Défense des pays du G5 Sahel réunis ce lundi 15 janvier à Paris, autour de la ministre française des Armées, Florence Parly, pour accélérer la mise en oeuvre de la Force militaire conjointe des pays membres. © Olivier Fourt / RFI

La ministre française des Armées, Florence Parly, a  réuni, le lundi dernier à Paris, ses homologues de la force militaire conjointe des pays du G5 Sahel dans l’espoir d’accélérer sa mise en œuvre. Alors que les groupes jihadistes ont promis de faire barrage à cette force.

Face à la dégradation de la situation sécuritaire aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les cinq pays composant le G5 Sahel (Mali, Tchad, Burkina Faso, Niger, Mauritanie) ont réactivé en 2017, avec le soutien de la France, leur projet de force conjointe, lancé en novembre 2015. Il s’agit désormais d’accélérer la montée en puissance de cette force multinationale, qui doit atteindre 5.000 hommes d’ici mi-2018.

Cinq ans après le début des opérations anti-djihadistes françaises dans la bande sahélo-saharienne, “l’objectif de Barkhane (4.000 hommes, ndlr) est de trouver des relais” pour diminuer à terme son empreinte au sol, souligne la ministre dans un entretien à Libération publié lundi.

 Terrorisme :

Le G5  lance sa  deuxième opération

Les pays du G5 Sahel ont lancé une deuxième opération anti-djihadiste le lundi 15 janvier dernier. Baptisée « Pagnali », tonnerre, elle a été annoncée à l’issue d’une réunion ministérielle à Paris. La rencontre a réuni autour de la ministre française des armées, ses homologues des pays du G5 Sahel ainsi que les chefs d’état-major.

Les participants à la réunion n’ont pas voulu donner le moindre détail (les pays impliqués ou le nombre d’hommes mobilisés) sur cette opération pour des «raisons de sécurité ». Le ministre de la Défense, Tiéna Coulibaly a simplement déclaré que la Force G5 monte en puissance, annonçant qu’elle vient de lancer sa deuxième opération ce lundi.

Quant à la ministre française des armées Florence Parly, elle a indiqué que la Force concentrera ses efforts sur la zone des trois frontières Mali, Niger, Burkina. Une zone particulièrement critique, selon elle. La première opération de la nouvelle force conjointe, « Hawbi », s’était déroulée en novembre dernier dans cette même zone confrontée depuis des mois à une sérieuse dégradation de la situation sécuritaire. Elle avait mobilisé quelque 700 hommes, appuyés par les soldats français de l’opération Barkhane.

Terrorisme :

Les Djihadistes se regroupent contre le G5 Sahel

Les groupes djihadistes au Sahel veulent s’unir contre la force G5. Le porte-parole d’une nouvelle organisation terroriste se réclamant du groupe État islamique (EI) a assuré que l’ensemble des Djihadistes du Sahel se “donnaient la main” contre la force conjointe du G5 Sahel. Selon ce porte-parole, un proche de Adnan Abou Walid Sahraoui, les djihadistes entendent « tout faire pour que le G5 Sahel ne s’installe pas dans la zone».

La Rédaction

 

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