Fourre-tout / Occupation de Douentza: Une nouvelle provocation du MUJAO

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Douentza est séparée du premier poste de sécurité de l’armée (la localité de Kona) de seulement 120 kilomètres.

C’est dire que l’affrontement est imminent. La bataille aura forcément lieu dans la mesure où la nouvelle donne ne laisse aucune chance aux négociations.

Les Maliens ont, aujourd’hui soif d’une victoire psychologique des forces armées et de sécurité ne serait-ce que pour remonter leur moral face à des ennemis qui ne cessent de défier l’opinion nationale et internationale à travers des agissements ignobles.

 Un choc psychologique de taille

L’occupation de la ville de Douentza par les éléments de MUJAO a choqué bien de Maliens qui voient là un autre signe de faiblesse face aux bandits armés. Tous nos interlocuteurs réclament, du coup, une réaction de nos forces armées et de sécurité. Pour eux, même si Douentza n’est pas un site occupé par l’armée malienne, cette dernière ne doit pas laisser la voie libre au MUJAO de tourner en rond comme s’il est en zone conquise. Il n’est pas exclu de voir le MUJAO se servir de Douentza pour tenter de contourner le verrou installé par les forces armées dans la région de Mopti.

Dans ce cas le MUJAO pour tenter une action périlleuse vers la région de Ségou qui renferme la zone de l’Office du Niger. Avec la bonne récolte qui s’annonce dans cette zone, les islamistes pourraient amenés à porter un coup fatal aux autorités en cherchant à perturber considérablement l’économie nationale dans l’objectif d’affaiblir le gofernement en place.

Cercle de Tominian : 27 villages sinistrés,  03 rayés de la carte  du Mali

Dans la Commune rurale de Fangasso, cercle de Tominian, l’heure n’est plus au sourire face à l’acharnement du sort. En effet, les pluies torrentielles ont ravagé totalement les villages de Mampé, Niawena et Kroro. Ici, aucune maison n’a résisté aux assauts de l’inondation, toutes choses qui ont obligé les habitants de ces villages à quitter les lieux. Vingt-quatre autres villages des environs ont subi des dégâts à des degrés divers, dans ce lot une dizaine de villages sont dans une situation très critique liée surtout au manque d’eau potable et d’hygiène. A l’échelle de la Commune de Fangasso, l’économie locale tourne au ralenti et les secours n’arrivent qu’à compte goûte.

Récemment, le Segal du Ministère de l’Action humanitaire, de la solidarité et des personnes âgées, Amadou Rouamba, accompagné du Directeur national du développement social Alassane Bocoum et de représentants du bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Bamako, a remis le au Goferneur de la région de Ségou Boureima Seyba, 20 tonnes de riz, 300 moustiquaires imprégnées d’insecticide et des kits choléra comprenant entre autres 300 mille comprimés d’aquatabs et une station de purification d’eau, à l’intention des populations sinistrées des villages des cercles de San et Tominian.

La remise de don s’est déroulée à Thion, village dont est parti le fondateur de la ville de Tominian.

Sommet des non-alignés : Le ministre a bien mouillé le maillot

Le nouveau Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a bien réactivé la diplomatie malienne en multipliant des contacts en marge du sommet des pays Non-alignés en Iran, la semaine dernière. Ses agissements ont été unanimement salués par la presse nationale. Son agenda était bien et il a fait passer le message du Mali à hauteur de souhait.

Les pays Non-alignés ont réaffirmé leur soutien à l’intégrité territoriale du Mali qui fait face à une occupation de sa partie nord par des islamistes terroristes. Avec Tièman Coulibaly aux avant-postes de la diplomatie, les maliens commencent à se rappeler de feu Alioune Blondin Beye (Ministre des Affaires Etrangères du mali de 1978 à 1988) qui avait donné un grand élan à la diplomatie malienne, toutes choses qui avaient permis à Moussa Traoré de présidé l’OUA et de coprésider le sommet des Nations-Unies sur l’enfance.

 

Rentrée des classes : Le Ministre Adama Ouane fixe ses dates

Pour la rentrée 2012-2013, le Ministre de l’Education, Adama Ouane a utilisé une grosse artillerie pour amener une bonne partie des partenaires de l’école à adhérer aux échéances fixées par lui pour la rentée scolaire 2012-2013. Les écoles fondamentales prendront le chemin de l’école, le 24 septembre 2012, donc dans moins de vingt jours tandis que les établissements secondaires feront leur rentrée le 1er octobre prochain.

Les instituts de formation des maîtres (IFM) attendront mi-octobre pour le démarrage des cours. Cette unanimité aux forceps ne va pas sans difficultés majeures liées à la tenue des sessions spéciales des examens de DEF et de baccalauréat à l’intention des élèves des régions sous occupation rebelle courant octobre 2012.

Comment jongler entre le déroulement de ces sessions spéciales et la rentrée officielle des classes. C’est à ce jeu que le Ministre et son staff vont devoir se livrer avec peut-être l’accompagnement de tous acteurs de l’école.

Guinée Conakry : Incapacité de tenir des législatives

Après avoir pris fonction il y a près de deux ans, le Président guinéen, Alpha Condé peine à tenir sa promesse d’organiser dans les meilleurs délais des élections législatives libres et transparentes. Il a la peur bleue d’être mis en minorité au cours de ces élections, raison pour laquelle son régime traîne les pas tout en s’apprenant aux militants et responsables de l’opposition.

En tout 120 personnes ont été déférées et attendent d’être jugées par les tribunaux du pays. Il y a risque que le procès prenne une tournure politique avec la condamnation des prévenus rien que pour satisfaire les princes du jour de Conakry.

Executions programmes de 35 personnes en Gambie : Le maître de Banjul défie l’UA et l’ONU

Le Président Yaya Jamet a menacé lors de la fête de L’aïd d’El Fitr d’exécuter durant ce mois de septembre les 35 personnes qui sont dans le couloir de la mort. En dépit de la mise en garde de la communauté étrangère et de l’UA, il a mis en application sa menace en faisant passer un premier groupe de 09 personnes devant peloton d’exécution.

Parmi les personnes exécutées figuraient deux Sénégalais. Deux Maliens font partie des 26 restants qui sont toujours dans le couloir de la mort.  Il y a risque de voir la série noire continuer, malgré la ferme condamnation de l’ONU et des organisations de défense des droits de l’homme à travers le monde.

Des patrouilles de sécurité dans la ville de Bamako

Ces derniers jours, les forces de sécurité patrouillent régulièrement dans les différents quartiers de la ville de Bamako. Au-delà  des critiques venant des uns et des autres, les habitants de Bamako sont nombreux à reconnaître que ces patrouilles visent à sécuriser la capitale contre le banditisme et l’insécurité. ”On commence à sentir de plus en plus la présence de l’Etat” a affirmé un cadre d’ONG apparemment satisfait des résultats obtenus. Les vols de motos se réduisent constamment de même que les attaques à  domicile. L’attaque récente de la succursale d’une caisse d’épargne, en plein jour en commune VI sous une pluie battante, s’est soldée par l’arrestation des bandits grâce à une intervention énergique de la population et des forces de sécurité.

Rassemblées par la  Rédaction

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