Après la marche de protestation contre les agissements du Président de la Fédération Malienne de Football, le jeudi à Bamako, voilà que certains amateurs du ballon rond de la capitale ont failli agresser Kolado Cissé sous le nez et la barbe des poulets du 1er arrondissement de Bamako.
Le responsable de la FEMAFOOT s’était rendu, lundi, à ce Commissariat pour la délivrance d’un acte administratif. Il était surveillé de près par trois gorilles de sa sécurité rapprochée. Les gens, qui l’ont aperçu, se sont mis à téléphoner d’autres personnes. Toutes choses qui ont fini par drainer un monde fou qui s’apprêtait à l’agresser. Il a fallu l’aide de la police du 1er arrondissement pour l’aider à échapper. Ne s’agit-il pas là d’un avertissement pour président de Fédé qui a osé exclure des cadres responsables du bureau fédéral sans passer par les procédures en vigueur.
Partants volontaires à la retraite Bourama Diarra disparaît avec une cagnotte de 65 millions de FCFA
Le Président des partants volontaires à la retraite aurait disparu en apportant avec lui des espèces sonnantes et trébuchantes estimées à 65 millions de FCFA. Cet argent est le reliquat d’un montant de 2,5 milliards de FCFA que l’Etat a versés, récemment, au compte des partants volontaires à la retraite. Les 65 millions ont été virés dans le compte bancaire de l’association. Malgré qu’ils soient trois signataires sur le compte à savoir : lui-même Bourama Diarra, Moussa Diakité (un non voyant qui dispose d’un cachet) et Maître Dème. Ce dernier déclare que sa signature a été imitée et la confrontation des signatures lui a donné raison. Aux dernières nouvelles, l’on a appris que la banque a opté pour une solution à l’amiable. Elle n’attend que le retour du PDG parti en voyage. Toujours dans le même montant, les enquêtes ont révélé qu’un chèque de trois millions a été retiré à la BDM de Gao. C’est dire qu’après le Président Bourama Diarra, beaucoup de responsables des partants volontaires à la retraite risquent de prendre la poudre d’escampette.
Des partants volontaires réclament leurs sous
Sur les 2,5 milliards de FCFA attribués par l’Etat aux partants volontaires, certains ont fait la fête avec les sous de plusieurs chèques établis en leur nom, tandis que d’autres, qui ont leur nom sur la liste des récipiendaires, n’ont reçu aucun chèque. Ces derniers réclament leurs sous et menacent de porter plainte à la justice contre certains de leurs camarades, qui n’ont pas été honnêtes dans le dispatching d’espèces sonnantes et trébuchantes. C’est dire que la cohésion commence à se fissurer sur fond de mauvaises organisations.
Un Club de soutien Bakary Togola aussi Des jeunes venant des quatre coins de Bamako, se sont réunis, samedi à la Cité des Enfants, à Niamakoro, Cité UNICEF pour lancer les activités du Club de Soutien à Bakary Togola (CSBT). La structure est présidée par une dame du nom de Dioumawoye Baby. La cérémonie s’est déroulée en l’absence du parrain, qui n’a pas daigné faire le déplacement pour des raisons que lui seul sait. En tous les cas, la fête a été belle avec la succession sur scène d’une pléiade de musiciens et surtout des jeunes rappeurs. Le porte-parole de la nouvelle association a pris la parole pour saluer le public qui avait fait le déplacement avant d’énumérer la riche carrière professionnelle de celui qui fait, aujourd’hui, office de Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) et de Vice-président du PDES. Peut-on suggérer à partir de là que Bakary Togola est tenté par la Maison Mali de Koulouba en 2012? Pour l’instant, personne de son entourage n’ose s’y aventurer, y compris les animateurs du CSBT, qui n’ont pas lancé un appel à leur parrain pour qu’il se porte candidat à la présidentielle de l’année prochaine. Lui aussi demeure muet sur son avenir politique en 2012. But Wait and see !
Lutte contre le terrorisme
Guerre de nerf entre le pouvoir et l’AQMI Dans un communiqué remis à certaines agences internationales de médias, une branche d’Al Qaeda pour le Maghreb Islamique (AQMI) revendique les enlèvements de Hombori et de Tombouctou. Dans ce communiqué les ravisseurs s’en prennent à la France de Nicolas Sarkozy, mais, accuse aussi le Mali pour son implication dans la lutte contre les ‘’moudjahidines’’ sous la pression des Français et des Américains. Toutes choses qui expliquent les prises d’otages sur le sol malien. Que penser de ce revirement géostratégique d’AQMI quand on sait que le Mali des généraux est considéré comme le ventre mou de la lutte antiterroriste par ses voisins et taxé de ‘’complicité avec les groupes terroristes et de narcotrafics’’ par des hauts responsables des services de renseignement de l’Hexagone? Il a fallu attendre quelques jours pour que les autorités maliennes annoncent, lundi, l’arrestation par des forces spéciales maliennes des ravisseurs des deux Français à Hombori. Si cette opération est à saluer, force est de reconnaître que les autorités maliennes doivent faire plus en matière de mesure sécuritaire pour avoir la confiance de l’opinion nationale et internationale. La guerre de communiqués avec des groupes terroristes n’arrange rien, il faut des mesures de fermeté pour booter le terrorisme hors du Mali.
Sites Touristiques
Haute sécurité autour
Le Conseil National de Défense et de Sécurité réuni, la semaine dernière, autour du Président de la République a pris des mesures tactiques et stratégiques de sécurisation des sites touristiques dans la partie nord du pays. Un découpage zonal en trois parties a été opéré pour permettre une meilleure opérationnalité des forces armées et de sécurité. Cependant, des observateurs avertis des questions sécuritaires du septentrion Mali redoutent que les mesures envisagées aient un impact positif et rétroactif sur le retour, même à moyen terme, des touristes. Ils trouvent que le gofernement français n’est pas prêt à sortir notre pays de la zone rouge . Ainsi donc, le Conseil National de Défense et de Sécurité aurait gagné en faisant de la sécurité des personnes et des biens, la priorité des priorités en élargissant le prisme aux grands chantiers en cours de réalisation.
GRAM ou PDES bis ?
Le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Mali (GRAM) a lancé officiellement ses activités dans la nuit du vendredi dernier au palais de la culture Amadou Hampaté Ba. Après une gymnastique intellectuelle méritoire et des calculs politiciens inhérents à la vie de leur formation politique, certains barons du PDES avec à leur tête le leader, Ahmed Diané Séméga ont béni par leur présence remarquée le baptême de feu de la jeune association. De part et d’autre, on s’accorde à la perfection sur la pérennisation de l’œuvre du Timonier du PDES (Programme de Développement Economique et Social). En effet, le GRAM a décidé de soutenir, sans réserve, les actions et initiatives du chef de l’Etat, Sa Majesté Zounzani 1er qu’il traite d’homme de parole, de conviction, d’engagement et surtout d’action. La différence entre les deux, c’est que le GRAM est associatif, se déclare apolitique, et invite tous les Maliens à des actions concrètes alors que le PDES (Parti pour le Développement Economique et la Solidarité) est une formation politique se préparant à la tenue de sa convention nationale. Que cache donc le vrai-faux embonpoint du PDES ?
Célébration de la journée universelle des droits de l’homme
Vulgariser le caractère droit humain à l’eau et à l’assainissement Le Mali, à l’instar des autres pays de la communauté internationale, a célébré samedi dernier (10 décembre), la journée universelle des droits de l’homme. En prélude à cette journée, le coordinateur de l’ONG ‘’ Wash United’’, Dounantié Dao a animé une confépresse, au siège de ladite ONG à l’ACI 2000, pour informer l’opinion nationale et internationale, à travers la presse, sur le caractère droit humain à l’eau potable et à l’assainissement. Dans son intervention, le coordinateur de ‘’ Wash United’’ a rappelé que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été reconnu par l’Assemblée Générale et le Conseil des droits de l’homme en 2010 comme droit humain. Et d’ajouter que le Mali a voté en faveur de cette résolution 64/292 (2010), confirmant ainsi de façon explicite la reconnaissance de ce droit.
Pour Dounantié Dao, le droit à l’eau potable et à l’assainissement ajoute les éléments suivants aux efforts en cours afin de garantir un accès de tous à l’eau potable, hygiène et l’assainissement. Il s’agit de la redévabilité qui est un avantage, les citoyens étant porteurs de droits et les gouvernants de devoirs. S’y ajoutent : stricte priorité des personnes sans accès élémentaire à l’eau potable et à l’assainissement ; non-discrimination et attention particulière aux groupes vulnérables et marginalisés ; participation et accès à l’information. Aux dires du coordinateur, le droit humain à l’eau potable et à l’assainissement établi les standards normatifs suivants pour accéder à l’eau potable et l’assainissement : accessibilité, abordabilité, disponibilité, acceptabilité et qualité.
16ème Edition de l’EID
Plus de respect de l’engagement du Mali en faveur de l’eau et d’hygiène
A la faveur de l’organisation de la 16ème édition de l’espace d’interpellation démocratique (EID), la coalition nationale de la campagne internationale pour l’eau potable et l’assainissement (CN-CIEPA/ WASH) a fait une contribution. Il convient de rappeler que le jury d’honneur de la 15ème édition de l’EID avait demandé au gofernement d’améliorer le cadre de vie des citoyens en favorisant l’accès à l’eau potable, en sensibilisant la population aux règles d’hygiène de base et en protégeant les citoyens contre les déchets dangereux nuisibles à la santé et à l’environnement. Au regard de la non mise en œuvre de cette recommandation, force est de constater que l’état des lieux de l’accès à l’eau et à l’assainissement demeure préoccupant.
Pour le président de la CN-CIEPA/WASH, Donantié Dao, cette situation peu glorieuse, contraste avec la résolution 64/292 d’août 2010 de l’Assemblée Générale des Nations Unies consacrant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit humain. Le Mali a voté en faveur de cette résolution, reconnaissant ainsi de façon explicite ce droit et s’engageant du coup à s’y conformer, a-t-il ajouté. Ainsi, les organisations de la societé civile du secteur eau et assainissement à travers la CN-CIEPA/ WASH, recommandent : le respect des engagements internationaux pris par le Mali en faveur du secteur ; l’application intégrale des textes nationaux en vigueur du secteur et l’application effective des recommandations du jury d’honneur de la 15ème édition relatives au secteur eau et assainissement.
Lancement de TAP Portugal
Le ciel malien riche d’une nouvelle compagnie pour le bonheur des passagers Les responsables de la compagnie aérienne TAP Portugal et les membres du Conseil de base des maliens de France ont animé une conférence, jeudi dernier, à l’hôtel Radisson Blu, pour annoncer l’ouverture d’une nouvelle ligne entre plusieurs villes françaises et Bamako.
Dans son intervention, le président du Conseil des maliens de base de France, Gaharou Doucouré, a souligné que l’ouverture de la ligne entre les villes françaises (Paris-Bordeaux-Lyon-Marseille-Nice et Toulouse) et Bamako est l’accomplissement d’un vœu des Maliens de la diaspora, en général, et celui de la France en particulier. Et d’inviter la compagnie aérienne TAP Portugal à occuper toute la place qui est la sienne dans le concert des compagnies présentes dans le ciel malien. De son côté, le directeur de la compagnie Ricardo Lopresti a assuré que l’entreprise qu’il dirige, bien que n’étant pas la première à desservir le Mali, améliorera considérablement la qualité de l’offre. TAP Portugal dessert Bamako depuis le 5 juin 2011, par trois vols hebdomadaires (mercredi, vendredi et dimanche). Quant à l’ambassadeur du Mali en France, Boubacar Sidiki Touré, il a espéré que les vols de TAP Portugal combleront les attentes de la communauté malienne de France et ouvriront les concurrences pour le grand bonheur des passagers.
Privatisation de l’aéroport de Bamako-Sénou
Marche des travailleurs contre la Directrice générale
Après que l’aéroport de Bamako-Sénou ait été le théâtre, mardi 06 décembre 2011, d’une vigoureuse protestation de la part des travailleurs contre la gestion de la Directrice générale, voilà que les mêmes travailleurs prennent la rue pour se faire entendre. Ils ont organisé une imposante marche, mardi 13 décembre pour exiger la démission de leur patronne, Mme Thiam et l’abandon de la décision gofernementale visant à privatiser le service des aéroports du Mali. Les marcheurs étaient très en colère. Il a fallu tout une énergie déployée par le Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakité pour que les esprits se calment.
Tout est parti du Ministre de l’Equipement et des Transports, qui a affirmé, récemment, lors d’une visite de terrain, que le gofernement s’engage à privatiser le service des aéroports du Mali avant la fin du mandat ATT. Ce qui a amené les femmes travailleuses de la boîte à se mobiliser. Elles sont déterminées à se battre, car, ces travailleuses sont conscientes des conséquences tragiques d’une telle décision gofernementale.
Arrestation des ravisseurs d’otages français Des menus fretins Les ravisseurs des deux otages Français arrêtés par les forces spéciales maliennes ne son, en fait, que des menus fretins d’un puissant réseau terroriste mis en place par Al Qaeda pour le Maghreb Islamique basé dans la bande Sahélo-saharienne. Surtout que ces ravisseurs n’étaient pas en possession de leurs ‘’marchandises humaines’’ au moment de leur arrestation. Ils ont eu le temps de vendre les deux otages français aux responsables d’AQMI tapis dans le grand Sahara malien. Cette affaire coïncide avec l’appel des autorités mauritaniennes à leurs homologues des pays voisins pour qu’ils ne versent plus de rançon aux terroristes preneurs d’otages. Le Mali va-t-il faire fie à cet appel pour tenter de négocier la libération d’otages occidentaux avec les groupes terroristes ? Attendons voir.