Fourre tout : Sécurité dans le septentrion : L’Armée à hauteur de mission

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L’armée malienne poursuivait mercredi une opération de sécurisation lancée cette semaine dans plusieurs régions, notamment dans le Nord, marquée par “des patrouilles d’envergure” qui ont conduit à plusieurs interpellations, a affirmé à l’AFP son porte-parole.

 

 

Ce porte-parole, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, a toutefois démenti tout accrochage avec la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), rapporté par certains médias étrangers. “Nos troupes mènent depuis lundi des patrouilles militaires d’envergure sur le terrain dans le cadre de la sécurisation des biens et des populations”, ces opérations “se poursuivent et se poursuivront jusqu’à nouvel ordre à certains endroits”, a déclaré le lieutenant-colonel Maïga, chef de la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa). Il n’a pas identifié les localités concernées, indiquant simplement que “ces patrouilles concernent notamment le nord du Mali”.

 

 

Dans ces zones, “des hommes armés troublent le sommeil des populations”, et lors des opérations de sécurisation, “des explosifs ont été découverts et des personnes interpellées”, a-t-il ajouté, sans plus de détails. Interrogé sur un éventuel accrochage avec le MNLA dont ont fait état certains médias, le lieutenant-colonel a répondu: “Nous n’avons eu aucun accrochage avec le MNLA”. Jointe depuis Bamako, une source militaire malienne basée à Gao (nord-est), où l’armée a son quartier général pour ces opérations, a indiqué qu’une vingtaine de personnes interpellées lors des patrouilles étaient détenues mercredi (dernier)dans cette ville, la plus grande du Nord. “Des armes ont été également saisies chez des civils qui n’avaient pas le droit d’en porter”, a affirmé cette source, sans plus de détails.

 

 

 

Front du nord-Mali

Les forces ”Elou” arrivent

Un deuxième bataillon de bidasses maliens formés par la mission de l’Union européenne au Mali (EUTM-Mali) a été officiellement mise en ordre de bataille, le samedi dernier, au centre d’instruction “Boubacar Sada Sy” de Koulikoro. Baptisé bataillon ” Elou “, qui signifie ” les éléphants ” en langue tamashek, le groupe de bidasses va intégrer les rangs de l’armée malienne après 10 semaines de stage sous la conduite d’instructeurs européens déployés depuis avril au Mali. Un premier bataillon de 700 bidasses maliens, formé entre avril et juin par les mêmes instructeurs européens sous le nom de baptême de “Waraba” (Lions en langue bamanan), opère depuis fin juin dans le nord du pays.

 

 

Au total, ce sont quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) qui doivent être formés en 15 mois par la mission EUTM Mali afin de doter l’armée malienne de capacités devant lui permettre de faire face à sa tâche de préservation de l’intégrité territoriale du pays.

 

 

L’opération a effectivement débuté le 2 avril sur la base d’un budget initial de 12 millions d’euros et d’un protocole d’accord entre l’armée malienne et l’Union européenne. Ce protocole résulte lui-même de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui appelait l’ensemble des pays membres de l’organisation à aider le Mali à faire face à l’occupation de sa partie nord par des groupes islamistes armés.

 

 

 

Les forces du Serval explosent un camion terroriste

Les bidasses français déployés au Mali ont découvert cette semaine et détruit un véhicule contenant près d’une tonne d’explosifs dans une zone de l’extrême nord-est du pays, ont indiqué jeudi soir à l’AFP deux sources militaires malienne et africaine. Un responsable de l’armée malienne joint à Gao, la plus grande ville du Nord, a expliqué que le véhicule était “bourré d’explosifs” et “couvert d’une bâche”, avec “un camion suspect à côté”, lorsqu’il a été découvert par les Français, intervenant militairement au Mali depuis janvier 2013.

 

Le véhicule aux explosifs “était garé dans une forêt à plus de 100 km à l’ouest d’Anéfis”, localité entre Gao et Kidal (extrême nord-est), “les Français (l’) ont détruit” de même que le camion suspect, a dit ce responsable militaire malien ayant requis l’anonymat et qui n’a pas fourni plus de détails. Une source militaire proche de la Minusma (la force de l’ONU) a confirmé la découverte et la destruction d’un véhicule “contenant environ une tonne d’explosifs dans le nord du Mali”. Selon elle, il s’agissait d’un pick-up. “Le véhicule appartenait aux jihadistes infiltrés. C’était sûrement pour commettre un attentat”, a-t-elle estimé, sans plus de détails. Plus tôt jeudi, à Paris, l’état-major de l’armée français avait indiqué que lors d’une opération de contrôle, les soldats français qui agissent en soutien de l’armée malienne et de la Minusma ont découvert “un véhicule qui pouvait servir d’engin explosif” à l’ouest d’Anéfis ainsi que des stocks d’armes et d’explosifs artisanaux.

 

 

 

Retrait des forces du Serval

Paris respecte sa promesse

La France a annoncé, jeudi, avoir commencé cette semaine à alléger son dispositif militaire dans le nord du Mali en retirant environ 20 véhicules blindés de la zone de Tessalit, localité située près de la frontière algérienne à 250 km au nord de Kidal. De même source, 3.200 soldats français demeuraient actuellement au Mali, mais l’objectif est de réduire ce nombre à un millier fin 2013.

 

 

Ces annonces interviennent au lendemain d’un accrochage entre militaires maliens et des hommes armés dans une localité du nord-ouest, Léré, proche de la frontière mauritanienne. L’armée malienne a indiqué être tombée sur des “bandits armés” lors de patrouilles lancées en raison de la recrudescence de vols de bétails ou autres délits, alors que les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) soutiennent que leurs hommes ont été attaqués par les militaires maliens. Un responsable du ministère malien de la Défense a déclaré que trois militaires ont été blessés, trois “bandits armés” tués et une dizaine capturés.

 

 

 

Quand le MNLA menace le régime IBK

Des incidents attribués à des rebelles touaregs et leurs proches ont perturbé, dimanche, une visite de trois sinistres maliens à Kidal (nord-est), à la suite des affrontements de la semaine dernière entre l’armée malienne et des rebelles touareg, a-t-on appris de sources concordantes. “La visite des trois sinistres a été très mouvementée. Le MNLA et ses partisans ont d’abord pris position sur l’aéroport de Kidal pour empêcher l’avion d’atterrir”, a expliqué à l’AFP Oumar Diarra, un journaleux malien joint par téléphone depuis Bamako. “L’avion (transportant les officiels maliens) a atterri, mais le convoi a fait l’objet de caillasse, et, deux heures après, deux grenades ont été jetées en ville” sans faire de victimes, a indiqué M. Diarra.

 

 

Les sinistres maliens de la Réconciliation nationale et du développement des régions du nord, Cheick Oumar Diarrah, de l’Administration territoriale, Général Moussa Sinko Coulibaly, et de la Sécurité, Colonel Sada Samaké étaient arrivés dimanche matin pour “parler de paix, et de sécurité dans le nord du Mali”. “A l’arrivée des sinistres, des jeunes encadrés par des éléments du MNLA ont empêché l’avion de se poser. Grâce aux efforts de la Minusma (force de l’Onu au Mali), l’avion s’est finalement posé”, a affirmé un responsable du gofernorat de Kidal. A cause de ces incidents, la délégation officielle n’a pas pu effectuer son programme initial à Kidal où elle devait organiser dimanche plusieurs rencontres sur la paix dans le nord du Mali.

 

 

Toutefois le Sinistre Diarrah et ses collègues ont pu rencontrer les notables notamment le patriarche Intallah avant de se rendre à Gao.

 

 

 

IBK constitue son cabinet

IBK a constitué, la semaine dernière, le noyau dur de on cabinet présidentiel. Nous avons assisté à la nomination de trois caciques de son parti, le RPM et d’un leader de parti allié. Il s’agit de Toumani Djimé Diallo, ancien responsable de la cellule de la communication de la primature et ancien ambassadeur du Mali au Maroc ; de Seydou Nourou Kéïta, de Mahamadou Camara et de Me Mamadou Gakou. Ils ont tous rang de Ministre.

 

 

Toumani Djimé Diallo est le nouveau Secrégé de la Maison Mali. Il était aux côtés d’IBK quand le parti RPM fut porté sur fonds baptismaux en 2000. Il est considéré comme fidèle partisan du Président de la République. Seydou Nourou Keïta est le nouveau Secrégé adjoint de la présidence. Il est ancien dépité  (1997 – 2002) et ancien Chef de cabinet d’IBK lorsqu’il était Président de l’Assemblée Nationale (2002-2007). Le nouveau Dircab d’IBK est Mahamadou Camara. Il est  membre du parti des tisserands. Il était dans le précarré du candidat IBK lorsque ce dernier battait campagne dans tous les coins et recoins du territoire national pour gagner le suffrage des électeurs. Le quatrième homme est Me Mamadou Gakou, leader de la Convention Parti du Peuple (COPP). Il est nommé Conseiller spécial du Président IBK. Ce brillant avocastre a toujours été allié fidèle  d’IBK et du RPM de 2002 à nos jours.

 

 

 

Le CMDID au secours des femmes-candidates

Pour contribuer à une meilleure émergence politique des femmes au sein des partis politiques au Mali, la fondation “Centre Malien pour le Dialogue Inter partis et la démocratie” (CMDID) a lancé un projet intitulé ”Amélioration du positionnement des femmes sur les listes de candidature en vue des élections de 2013-2014”, avec l’appui financier de l’Onu-femmes et ses partenaires dans les régions de Kayes, Ségou, Mopti et le district de Bamako. Ce projet était au centre des échanges d’une rencontre, samedi. Il vise à contribuer au renforcement et au positionnement de la femme malienne dans la vie politique et publique nationale à travers l’engagement des partis politiques en faveur de la promotion du leadership politique féminin, a affirmé le président de la Fondation CMDID Seydou Nourou Kéita. L’objectif recherché par cette rencontre est de partager avec les acteurs politiques des différentes zones d’intervention du projet les conclusions, ainsi, que les recommandations issues de l’étude ( projet), a ajouté M. Kéita. Il est établi que la faible représentation des femmes dans la vie politique et publique nationale s’explique par des pesanteurs sociales et des facteurs tant internes qu’externes aux partis politiques ( poids des traditions, planification des réunions politiques à des heures tardives, entre autres), précise l’étude menée. Les partenaires de ce projet sont l’Onu-femmes, le ministère de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, l’ambassade des Pays-Bas au Mali.

 

 

La Rédaction

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