Fourre tout : CAD- Mali se jette à l’eau

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La coalition des Alternatives africaines Dette et Développement (CAD- Mali) lance, aujourd’hui, la 5ème édition de la semaine d’éducation populaire par l’organisation d’une confépresse. L’événement aura lieu dans la salle de conférence de la Direction Générale de la Dette Publique au quartier du Fleuve. Cette année, Aminata Touré Barry et ses ouailles mettront l’accent sur le comment «financer l’eau publique pour tous». Il s’agit là d’un thème important qui permettra aux alter mondialistes de participer activement aux débats sur la problématique de la gestion de l’eau potable dans les viles et les campagnes. C’est une manière pour la CAD-Mali de prouver qu’elle est une structure de proposition crédibles pour un autre Mali. C’est comme une véritable plongée dans l’eau.

 

L’Algérie donne des soucis à Seydou Badian

 

Le chinois de Modibo Keïta n’est pas d’accord avec le comportement algérien à l’égard du Mali à propos de la rébellion touareg au Nord. Il ne comprend pas pourquoi l’Algérie de Boutéflika adopte une attitude suspecte en ce qui concerne le dossier des rebelles. A ses yeux ce pays peut mieux faire pour aider à résoudre le conflit du Nord. Seydou Badian pense que l’Algérie fait semblant de jouer le rôle du médiateur dans une affaire maliano-malienne.

 

Où sont les invités de Bahanga ?

 

Une question difficile pour laquelle les Maliens n’ont qu’une seule réponse : le grand voisin du nord en sait quelque chose, mais tarde à nous donner un coup de main. L’Algérie ne se montre pas comme un pays ami à notre égard. La récente visite de ATT à Alger, qui a fait naître l’espoir d’une résolution de l’affaire des otages, n’a accouché qu’une souris. En fait, le problème de l’Algérie ne se trouve pas au niveau du pouvoir, mais de la hiérarchie militaire. Certains généraux de ce pays ont d’excellents rapports avec Ibrahim Bahanga et Hassane Fagaga. C’est eux qui les protégent et autorisent leur mouvement sur le territoire algérien. Ce qui est sûr c’est que Bahanga se moque du Mali et joue avec la vie des otages pour tenter d’obtenir une raçon. Raison pour laquelle lui et ses protecteurs algériens font croire que les otages sont dispersés et qu’il faut du temps pour les rassembler. Si l’Algérie ne fait pas preuve de bonne foi, il n’y aura aucune solution de sitôt. Comment peut- elle garder sur son territoire les ravisseurs des otages au vu et au su de tout le monde et éprouver son incapacité à libérer les otages maliens. Le vieux sage Seydou Badian Kouyaté a raison de dire qu’il ne comprend pas l’Algérie dans la crise du Nord- Mali.

 

Quelle origine pour les mines anti-personnels de Bahanga ?

 

Lors de l’atelier préparatoire du forum du FDR sur la sécurité, dans la bande sahélo-saharienne, un participant touareg a affirmé sans convaincre que les mines anti-personnels qu’utilise Ibrahim Bahanga sont venues du Tchad. Selon lui, ces mines avaient été placées par le régime de Khadafi dans le bande d’Aouzou pour empêcher l’infiltration des rebelles tchadiens en Libye et qu’aujourd’hui les populations pauvres les déterrent et les désamorcent pour ensuite les vendre au marché noir. A vrai dire, cette explication n’a convaincu personne en raison de sa légereté. Si Bahanga détient les mines anti-personnels aujourd’hui, c’est qu’il a bénéficié de la complicité d’une puissance étrangère hostile à la paix et à la sécurité au Mali.


Tout sauf la rébellion


Certaines personnalités touareg maliennes, qui ont intervenu lors de la rencontre du FDR, ont affirmé que la vraie rébellion au Mali était celle des années 90. Et que celle qui est en cours dans la région de Kidal n’a rien de rébellion. Le dépité Assarid Ag Inbarcawa-ne a surtout fait était de la problématique de la circulation de la drogue et des armes. Ces ressources, selon lui, n’ont aucun impact sur la région de Kidal.

 

Le retour de l’eau à Tombouctou


La cité des 333 saints s’est réveillée, vendredi, avec l’eau du fleuve Niger. Le canal, qui avait été creusé par l’empereur Soni Ali Ber et qui permettait à Tombouctou de savourer l’eau du fleuve Niger était envahi de sable. Il a fallu l’aide du Guide libyen Mohamar Khadafi pour que ce canal soit recreusé sur près d’une quinzaine de kilomètres. Cette présence de l’eau ne manquera pas de réactiver l’économie locale et surtout la végétation dans et autour de la ville sainte.

 

Quel leadership des médias pour contrer le Sida


La réponse a été donnée par le dirpub de votre serviteur, Mahamane Haméye Cissé lors de la sixième édition du festival «Ondes de liberté» qui vient de se tenir dans les locaux du Centre International de Conférence de Bamako. Il s’est au départ interrogé de savoir si les médias ont été mis dans les conditions optimales leur permettant d’assurer et d’assumer leur rôle et leur place dans la lutte contre le Sida. Sa réponse a été non dans la mesure où, selon lui, il n’est pas évident que les médias soient suffisamment et réellement outillés pour assurer un leadership dans ce domaine. Il trouve que les journaux et les radios ont été peu ou prou responsabilisés pour jouer le rôle qui leur revient dans la lutte contre le VIH. Pour inverser cette tendance fâcheuse, Mahamane Hamèye Cissé pense qu’il faut développer les capacités des médias en la matière et les responsabiliser afin qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle d’information, de formation et de plaidoyer en faveur de la lutte contre le Sida. C’est en cela que la presse assurera son leadership dans la lutte contre le Sida. Un leadership qui, d’après lui, passe par un réseautage des professionnels des médias impliqués dans la lutte contre le Sida. «Les professionnels du réseau à travers des reportages, comptes-rendus, chroniques régulières dans les journaux, magazines débats, émissions spécialisées dans les radios et télévisions et autres publi-reportages, assurent un plaidoyer permanent» a-t-il ajouté. Il a précisé que ce rôle ne peut être une réalité sans l’implication active et réelle des organes de presse dans le processus en vue de leur imprégnation, leur immersion et leur prise de conscience de la réalité. C’est fort de tout cela que les médias joueront leur rôle dans a lutte contre le VIH/Sida


La division a-t-elle gagné l’URTEL ?

Le paysage radiophonique malien risque de connaître deux associations antagoniques dans un avenir immédiat. Le du congrès de l’Union des Radios et Télévision Libres du Mali a donné lieu à de chaudes empoignades entre les différentes tendances. Finalement, la majorité des congressistes a porté son choix sur Daouda Mariko comme nouveau patron de l’URTEL. Ce qui n’a pas plu à certains qui ont préféré quitter la salle. Les partants sont les représentants d’une trentaine de radios. On compte dans leur rang le groupe Kayira et plusieurs autres radios commerciales et communautaires. Des sources concordantes font état de la création prochaine d’une seconde association des radios libres rivale de l’URTEL.

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