Fourre-tout : Levée d’immunités de certains dépités Le feu vert de l’AN

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Suite à la demande du gofernement, l’Assemblée nationale a voté, la semaine dernière, la levée de l’immunité parlementaire d’un certain nombre de dépités. Il s’agit des honorables Me Mountaga Tall, Moussa Berthé, Oumar Mariko et leurs collègues des régions du Nord ayant viré dans la rébellion en l’occurrence, Hamada Ag Bibi, Algabass Ag Intalla, Déity Ag Sidimou, Mohamed Ag Intalla, Atta Ag Houd et Ibrahim Ag Mohamed Assaleh. Les élus ont voté à : 81 pour, 40 contre et 4 abstentions pour Me Tall ; 85 pour, 34 contre et 6 abstentions pour Moussa Berthé ; 119 pour, 8 contre et 2 abstentions pour Oumar Mariko ; 114 pour, 0 contre et 5 abstentions pour Hamada Ag Bibi ; 118 pour, 0 contre et 5 abstentions pour Algabass Ag Intalla ; 117 pour, 1 contre et 4 abstentions pour Déity Ag Sidimou ; 72 pour, 10 contre et 4 abstentions pour Mohamed Ag Intalla ; 104 pour, 10 contre et 3 abstentions pour Atta Ag Houd ; 117 pour, 0 contre et 2 abstentions pour Ibrahim Ag Mohamed Assaleh. Ces dépités mis en cause sont, désormais, à la disposition de la justice pour que chacun puisse répondre de ses actes. Si les dépités du Nord (Hamada Ag Bibi, Algabass Ag Intalla, Déity Ag Sidimou, Mohamed Ag Intalla, Atta Ag Houd et Ibrahim Ag Mohamed Assaleh), qui ont choisi de prendre le fusil contre leur patrie en lieu et place de l’écharpe de l’honorabilité, sont visés par des mandats d’arrêt nationaux et internationaux pour crime de guerre et crime contre l’humanité, les Me Tall et autres Moussa Berthé  Oumar Mariko vont s’expliquer devant le juge pour des affaires de corruption, d’assassinat, d’abus de confiance etc.

 

 

La MISMA fait place à la MINUSMA

La Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA) est devenue Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) depuis le lundi 1er juillet 2013. C’est désormais les casques bleus, qui prennent la relève des forces africaines. Ces dernières, au nombre 6000, n’ont fait que changer de casque et de béret. Tous portent désormais le casque bleu ou le béret bleu, la couleur de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Le rôle des casques bleus au Mali est d’aider notre pays à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes. Les 6000 éléments de la désormais ex MISMA seront portés à plus de 12000 personnes. Il y a lieu de préciser que les ajouts comprendront des cadres militaires et civils. Il y a lieu de préciser que les cadres militaires maliens ne font pas partie des casques bleus tout comme les éléments des forces de Serval, qui ont aidé le Mali à se débarrasser des terroristes.

 

 

Immunités des dépités

L’échappé du jour

L’échappé de la levée de l’immunité parlementaire est bien Mamadou Hawa Gassama de l’URD, L’Assemblée nationale n’a pas levé l’immunité parlementaire du dépité Etrangleur Mamadou Hawa Gassama, au motif que la plainte qui le visait a été retirée par la plaignante. Ce qui ne tient pas débout dans la mesure où le parquet maintient l’action publique contre l’intéressé, et, d’ailleurs le Ministre l’a rappelé au moment des débats en plénière. Malgré tout, les dépités de la mouvance FDR ont refusé la levée de son immunité parlementaire afin qu’il soit entendu par le robeux du tribunal de première instance de la commune I du District de Bamako. Ainsi, 87 dépités ont voté contre la levée de son immunité parlementaire, 42 ont voté pour et 2 se sont abstenus.

 

 

Des chefs d’accusation bien ciblés

Selon le journal en ligne, Malijet, Me Tall est accusé d’avoir mal géré la somme de 700 millions F CFA qui lui a été versée pour désintéresser divers créanciers de l’honorable Babani Sissoko. Pour le député Moussa Berthé, il est mis en cause devant le tribunal de la Commune III pour escroquerie par un collectif de plaignants, qui l’accusent de leur avoir soutiré la somme totale de 61 450 000 F CFA en leur promettant de les recruter dans la Fonction publique. En ce qui concerne Oumar Mariko, une procédure judiciaire est ouverte contre lui devant le juge d’instruction du Tribunal de première instance de la Commune V pour tentative d’assassinat de deux étudiants.

 

 

Marathon de Koulouba 2013

28 candidatures sur le départ
En tout, sur les 36 dossiers de candidatures seuls 28 ont été retenus par la Cour Constitutionnelle pour la présidentielle du 28 juillet 2013. Parmi ces candidats, figurent quatre anciens Premiers Sinistres Ibrahim Boubacar Keita IBK, qui dirigea le gofernement du Mali de 1994 à 2000 ; Soumana Sako Zorro, qui dirigea le gofernement de la transition de mars 1991 à juin 1992; Modibo Sidibé Van, qui dirigea le gofernement d’octobre 2007 à mars 2011, Cheik Modibo Diarra, CMD, le Navigateur Inter planétaire, qui dirigea le gofernement de transition d’avril à Décembre 2012. A ce lot de candidats s’ajoute une seule femme candidate, Haïdara Aïssata Alassane Cissé dite Chato, la dépitée de Bourem, par contre, l’ancienne ministre de l’éducation de base, Sidibé Aminata Diallo n’ira pas à la présidentielle, faute d’obtenir la caution nécessaire des élus nationaux ou locaux. D’autres candidats et non des moindres sont cités parmi lesquels: Soumaïla Cissé Soumi Champion, ancien ministre et ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ; Dramane Dembélé, le Jeune loup aux dents longues, ancien Directeur général de la DNGM, (Direction Nationale de la Géologie et des Mines) ; Tiébilé Dramé, le Négociateur en chef, ancien Ministre et négociateur du gofernement dans la résolution pacifique de la crise du nord ; Oumar Ibrahim Touré, plusieurs fois Ministre de la République de juin 2002 à décembre 2011 ; Moussa Mara, Maire de la Commune IV du District de Bamako. Les dossiers de candidature ont été validés par la Cour constitutionnelle. Le Ministre Colonel Moussa Sinko Coulibaly a persisté et signé que ce sont les vraies-fausses inquiétudes, tant tout ce qui se passe était quasiment prévisible au moment du choix du RAVEC pour le fichier électoral. En somme, le bidasse en chef, premier organisateur des élections, reste confiant et rassure les Maliens contre les prophètes du malheur. La société civile reçue par le Prési et les partis politiques ont quasiment conforté la position du Ministre.
 

Koulouba 2013

Vraies  fausses inquiétudes du Prési de la CENI

Diamoutani le tout puissant prési de la Commission électorale nationale indépendante (CENI),  Chargé de la supervision des opérations électorales, a déclaré, jeudi dernier, qu’il serait extrêmement difficile sinon impossible  d’organiser ce scrutin à la date prévue tant les défis à relever sont encore nombreux. Parmi ces défis, Il a cité le peu de temps restant pour distribuer des cartes à près de 7 millions d’électeurs et la situation à Kidal, où l’armée malienne ne s’est toujours pas déployée en dépit d’un accord signé le 18 juin à Ouagadougou entre Bamako et les rebelles touareg. Malgré tout, pas plus tard que la semaine dernière, le Ministre de l’Administration territoriale, en charge de l’organisation de l’élection présidentielle, a soutenu mordicus devant les dépités que la présidentielle sera tenue à la date indiquée et qu’il n’y a  pas  d’inquiétude majeure pour le respect du calendrier électoral.

 

 

Présidentielle 2013

Le candidat Mara promet de supprimer l’APEJ et la CASCA

Le candidat du parti Yèlèma qui était, mardi, devant les responsables du Forum des Organisations de la Société Civile, promet de supprimer l’APEJ (Agence pour l’Emploi Jeune) et de renforcer l’ANPE. Il s’est dit prêt à adopter un statut pour les élus locaux, à réduire le train de vie de l’Etat et engager un processus de paix inclusif au Mali. Le candidat a fait la promesse de  lutter efficacement contre la corruption en commençant par supprimer la CASCA (Cellule d’Appui aux Services de Contrôle de l’Administration). Pour lui, c’est le contrôleur des finances qui doit saisir directement la justice et non la présidence de la République.

 

 

Présidentielle 2013

Oumar Ibrahim Touré pour une justice indépendante

Le candidat de l’APR (Alliance pour la République) pour la présidentielle de 2013 a promis, devant les responsables de la société civile, d’œuvrer pour une justice réellement indépendante. Il a ajouté que le Président de la République ne doit pas présider le Haut Conseil de la Magistrature. Il trouve que la justice ne sera pas indépendante tant que l’exécutif continue de s’impliquer dans les affaires judiciaires. Concernant les accords de Ouaga, Oumar Ibrahim Touré pense qu’on ne peut pas continuer à négocier ailleurs et dire qu’on fera la paix au Mali. A ses yeux, il faut des dialogues inclusifs entre les communautés du nord d’abord et entre toutes les communautés du Mali dans un deuxième temps et que le rôle du gofernement sera d’appliquer les décisions de ces dialogues. Il considère, enfin, que le MNLA n’est pas représentatif des communautés du nord.

Gendarmerie Nationale :

L’UE offre des véhicules 

L’Union européenne a offert, vendredi à Bamako, 8 véhicules d’une valeur de 183 millions de F CFA au peloton d’intervention rapide de la Gendarmerie nationale du Mali. Cette remise de véhicules dont 4 pick-up destinés au transport du personnel et les 4 autres pour le transport du matériel, s’inscrit dans le cadre du projet « Contre terrorisme au Sahel » initié par l’Union européenne à travers sa stratégie pour la sécurité et le développement dans le Sahel. « La remise de ce matériel roulant permet le renouvellement de tous les moyens en mobilité du peloton d’intervention de la gendarmerie nationale, (PIGN) avec du matériel fiable et adapté. Cette unité d’élite de la gendarmerie  est capable d’intervenir sur des situations de crise de type attentat ou prise d’otage, d’où l’importance de renforcer ses compétences et ses capacités à tous les niveaux », a déclaré Bertrand Soret, chargé d’Affaires à la représentation de l’Union européenne au Mali. Selon le diplomate de l’UE, d’autres actions sont en cours pour appuyer le PIGN notamment une série de formation de haut niveau. A côté de ce programme, l’UE appuie également les forces de sécurité intérieure à travers un programme d’urgence pour leur permettre de se réinstaller dans les régions du nord dans les meilleures conditions logistiques. « Surtout une aide budgétaire conséquente dont le premier décaissement de 59 milliards de francs CFA a eu lieu cette semaine, doit permettre à l’Etat de se consolider en vue d’une sortie de crise durable », a souligné Bertrand Soret. Le projet CT Sahel vise à apporter un appui aux forces de sécurité intérieure et à la justice en matière de lutte contre le terrorisme dans la sous région, notamment en Mauritanie, au Mali et au Niger. Son budget initial, prévu pour 3 ans, (2011-2013), se chiffre à 7,5 millions euros soit plus de quatre milliards neuf cent seize millions de francs CFA. Sa mise en œuvre est assurée par l’opérateur français Civipol conseil, en partenariat avec la FIAPP d’Espagne, les Carabiniers italiens, l’OCAM de Belgique et l’AEI d’Autriche.

 

 

Un responsable du Mujao arrêté à Tombouctou

Une dépêche de l’agence Xinhua du 28 juin a noté que Sidi Mohamed Balel, un responsable du Mujao (Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest) et membre de la milice arabe islamique a été arrêté, le jeudi 27 juin 2013, par la force malienne et remis à la gendarmerie prévôtale pour besoin de complément d’enquête dans la ville de Tombouctou au nord du Mali, selon une source militaire. Il a été appréhendé dans l’enceinte de la Mairie de Tombouctou, alors qu’ il s’ était infiltré parmi les participants d’ une réunion sur l’ organisation de l’ élection présidentielle du 28 juillet prochain. L’intéressé qui a participé à l’attaque de Konna en janvier 2013 dans les rangs des narcoterrodjihadistes, a été arrêté grâce à la vigilance des populations civiles qui l’ont reconnu et dénoncé aux forces de sécurité. Il a rejoint le groupe des bandits qui sévissent dans la localité de Ber et dépouillent les populations notamment les forains et les éleveurs de leurs biens.

 

 

La BICIM lance la seconde phase de son Plan Anti-Palu

Samedi dernier, la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Mali (BICIM) s’est lancé dans la seconde phase de son partenariat avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). C’est le PDG de la Banque lui-même, Marc Tempels, qui a présidé la cérémonie de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées aux populations démunies, en plein cœur de Baco-djicoroni. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du programme initié par la Fondation BNP Paribas dans l’ensemble des pays de la sous-région où le Groupe est présent à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, le Mali et le Sénégal. Ce programme vise à lutter contre le paludisme, l’un des problèmes majeurs de santé que connaissent les populations économiquement fragiles des quartiers défavorisés de Bamako. Le plan anti-paludisme consiste à mettre des moustiquaires imprégnées d’insecticide à la disposition des populations ciblées dans des quartiers défavorisées. Cette action s’accompagne d’un programme de sensibilisation et de formation. A ce jour, La BICIM a procédé à un don de 4 000 moustiquaires distribuées à 7 600 personnes dans 700 familles. La détermination de la zone d’action s’est faite de concert avec le PNLP, et le choix s’est porté à nouveau sur Baco-djicoroni dans la commune 5 du District de Bamako. Ce quartier est caractérisé par des habitats spontanés, un faible niveau de vie et une exposition élevée au palu du fait de sa proximité avec le fleuve Niger. L’initiative de lutte contre le palu vient en appoint à la politique du Gofernement du Mali qui lui accorde une importance particulière. Elle a pris un certain nombre de dispositions salutaires avec, entre autres, l’intégration du Mali à l’initiative « Faire Reculer le Paludisme (RBM) », depuis 1998 et l’érection du PNLP en Direction nationale directement rattachée au département de la Santé. En procédant ainsi, la BICIM prend pleinement part au développement du Mali, non seulement de par son activité de banquier, mais également en assumant sa responsabilité sociale.

 

 

Présidentielle du 28 juillet 2013

La cour constitutionnelle proclame la liste provisoire

28 candidats sur 36

Hier, dans sa salle de délibération, la cour constitutionnelle a rendu publique, la liste provisoire des candidats à l’élection du président de la république, du 28 juillet 2013. La cérémonie était présidée par Amadi Tamba Camara, Prési de la dite cour. C’était en présence des représentants des partis politiques, des candidats et de la presse nationale et internationale. Au total, la cour constitutionnelle a enregistré 36 dossiers de candidature dans le délai prescrit par la loi électorale, à savoir entre le 28 Mai 2013 et le 28 juin 2013 à minuit. Après examen des dossiers de candidature, huit (8) dossiers ont été rejetés soit pour non payement de la caution qui s’élève à 10 millions de FCFA soit de non parrainage exigé par la loi électorale. Les 28 autres dossiers ont été retenus pour le marathon de Koulouba dont le premier tour aura lieu le 28 juillet 2013. Les contestations éventuelles, dirigées contre les candidatures, doivent être déférées à la cour constitutionnelle, dans les 24 heures, qui suivent cette proclamation.

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1 commentaire

  1. Bon Dieu, aidez nous!!! Un journaliste qui ne peut même pas écrire correctement “Député”. Où allons nous au MALI?

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