Conclave de synergie jeunesse africaine à Bamako rn
la Synergie jeunesse africaine(SJA) a tenu les 20, 21 et 22 septembre 2007 son deuxième forum dans les locaux du Stade du 26 Mars de Bamako. Cette rencontre qui est intervenue après celle de 2005 a regroupé les jeunes de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe autour du thème : « Jeunesse et prévention de conflits en Afrique ». L’objectif visait à offrir à l’Afrique les outils de mieux prévenir les conflits. Les débats ont porté sur la charte panafricaine de la jeunesse qui a été adoptée par l’union africaine et qui doit être ratifiée par les Etats. Les participants ont prôné le dialogue et la culture de la paix qui, selon eux, doivent être promus au détriment des armes. Le Représentant de l’Union africaine a félicité le Mali pour avoir été le premier pays à signer la charte et le second à la ratifier après le Rwanda. Il a précisé que la présence de l’UA au forum de Bamako traduit sa foi en la jeunesse panafricaine. Il a préconisé la promotion du volontariat avant d’affirmer que la pauvreté et la tyrannie ont rongé l’Afrique qui se prépare, selon lui, à prendre sa revanche avec la charte panafricaine de la jeunesse. Le Représentant du Ministre des Maliens de l’Extérieur et de la l’Intégration Africaine qui a présidé la rencontre de Bamako s’est ému de voir qu’à chaque minute une personne meurt en Afrique par le fait des armes de guerre. Il trouve que l’accélération de l’intégration ne peut aboutir sans la paix et admet que le continent africain compte plusieurs zones de turbulence. Ces conflits, selon lui, font planer le spectre de la déstabilisation généralisée. La centaine de participants aux assises de Bamako étaient animés par l’idée que les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes et que c’est dans l’esprit des hommes qu’elles prennent fin.
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Le CRAJ pour l’unité nationale
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Le Cadre de Réflexion et d’Action des Jeunes (CRAJ) a tenu le 22 septembre dernier un meeting dans la salle de spectacle du Stade Modibo Keïta. Prenant la parole, son leader Mahamane Mariko a affirmé qu’ils sont interpellés par le chômage et l’émigration et maintenant la défense de l’intégrité territoriale. Il a soutenu que des criminels ont attaqué le territoire national sous la complicité de certains pays qu’il n’a pas nommé. Le leader du CRAJ a préconisé que force soit donnée à la loi pour sanctionner ces actes criminels. Mahamane Mariko a proposé même la radiation de l’effectif de l’armée, tous ceux qui ont pris des armes contre leur pays. « Nous bannissons la présence des mercenaires dans les rangs des forces armées et de sécurité » a-t-il affirmé. Les mercenaires, pour lui, ne sont autres que les Ibrahim Ag Bahanga et Hassane Fagaga qui ont déserté l’armée pour reprendre le maquis. Selon l’orateur, le peuple malien a consenti d’énormes sacrifices à travers la décentralisation qui, d’après lui, prend en compte tous les problèmes du Mali. Il a, enfin, dit que les jeunes vont se donner les mains pour porter loin le message de l’unité nationale tout en précisant que tous les arabes et tamacheiks ne sont pas des rebelles. Le Représentant des jeunes de la communauté arabe Sidi Mohamed Béchir Ben Katra a adressé des propos élogieux à l’endroit du Mali avant d’affirmer qu’un avenir meilleur nous attend si nous dépassons les considérations ethniques et communautaires. Il a profondément déploré la situation qui prévaut au Nord du Mali.
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La Synergie Jeunesse africaine adopte la déclaration de Bamako
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Au terme des travaux de son second forum, la Synergie jeunesse africaine a adopté la déclaration de Bamako qui fait mention du rôle clé de la jeunesse dans la gestion des conflits et le freinage de la circulation des armes de guerre en Afrique, s’est engagée à dénoncer tout règlement des conflits par la violence. Elle prône l’arrêt immédiat des conflits et des génocides en Afrique, l’accélération de la ratification de la charte nationale de la jeunesse et la création du premier corps des jeunes volontaires. La déclaration recommande l’implication des sociétés, des gouvernements, de l’ONU et de l’UA dans le processus d’accélération de l’initiative jeune. Ces rédacteurs ont pris l’engagement de traduire dans la réalité la synergie de la jeunesse africaine.
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Licenciement collectif dans les mines de Kéniéba
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La compagnie minière Tamico vient de procéder à un licenciement collectif de ses travailleurs estimés à plus de 700. Cette vague de licenciements concerne à la fois le personnel malien et expatrié. La raison avancée pour expliquer cette mise à la touche des travailleurs, est d’ordre économique. Il s’agit là d’une situation étonnante dans la mesure où le prix de l’or connaît à l’heure actuelle une flambée sur le marché international. Les responsables de Tamico veulent céder lesdites mines à un nouveau acquéreur et promettent de payer tous les droits des travailleurs laissés à eux-mêmes. Une vive tension règne à Kéniéba entre les trois syndicats miniers et leurs patrons. Toutes choses qui ont obligé le Préfet du cercle à s’impliquer dans le règlement de ce dossier explosif.
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Des Mig au-dessus de la tête de Bahanga et Fagaga
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Des Migs de l’armée de l’air du Mali ont effectué des vols de reconnaissance sur les collines de Teghargart la semaine dernière. Ces démonstrations de force ne sont pas étrangères à la brusque volonté de Bahanga de décréter une trêve unilatérale et de promettre une libération prochaine des otages. Furieuses de l’utilisation des mines par la guérilla touareg, les forces armées maliennes ont décidé d’utiliser les gros moyens par la remise en état de la capacité aérienne et terrestre des bidasses. C’est ainsi que les appareils de combat (Migs et hélicoptères) ont été mis en alerte maximale et se préparent a intervenir à tout moment en cas de nécessité. C’est dans cet esprit que les vols de reconnaissance ont eu lieu au dessus des collines de refuge des bandits armés qui détiennent toujours une trentaine de militaires en otage.
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Les démineurs à Tinzaouatène
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La forte équipe de déminage dépêchée par Bamako a enfin pu, de sources proches du Ministère de la Défense, rejoindre la localité de Tinzaouatène qui était coupée du reste Mali en raison des mines anti-personnel placées par les rebelles conduits par Bahanga. Le génie militaire, spécialisé dans le déminage a effectué en quelques jours un travail magistral qui a permis à l’Etat Major général des armées de renforcer le poste avancé de défense de l’armée malienne. C’est dire que le ravitaillement de Tinzaou-atène n’est plus un problème majeur. Ce qui, toutefois, ne veut pas dire que le danger des mines anti-personnel est totalement levé.
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ATT va-t-il payer une rançon pour obtenir la libération des otages?
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Sa Majesté Zounzani 1er qui a pris le risque majeur d’impliquer à nouveau l’Algérie dans la médiation avec les rebelles touareg, est désormais entre le marteau et l’enclume. Comment va –t-il payer une rançons à Bahanga pour ensuite le réintégrer dans le rang des forces armées maliennes ? Une équation qu’il aura du mal à résoudre puisque bon nombre de ses concitoyens ne veut plus entendre parler d’une quelconque négociation officielle avec celui qui est considéré comme un hors la loi versé les prises d’otage, dans l’utilisation des mines anti- personnel qui ont fait plusieurs victimes. Pour l’opinion nationale ces crimes ne doivent pas rester impunis.
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Triomphe du basket féminin malien à Dakar
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Les basketteuses du Mali sont entrain de réaliser des choses merveilleuses à Dakar qui abrite les compétitions de la Poule A du championnat africain de basket féminin. Lors de la première journée l’équipe féminine malienne a pulvérisé les Tunisiennes par le score de 103 à 49. Pour sa seconde sortie, le Mali a écrasé Madagascar par 108 à 47. Et pour la troisième journée, Amchétou Maïga et ses co-équipières sont venues à bout de la Côte d’Ivoire par un résultat sans appel de 74 à 34. Cette dernière victoire qualifie le Mali pour les 1/4 de finale de la coupe d’Afrique des Nations de basket-ball féminin. L’équipe malienne est considérée comme l’une des favoris de la CAN féminine de Sénégal 2007.
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Rentrée des classes 2007-2008
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C’est bien le mardi prochain 02 Octobre 2007 que les écoliers maliens prendront le chemin de l’école. Ce qui ne sera pas chose aisée pour les parents d’élèves qui en plus des charges du mois de carême vont être obligés d’habiller leurs enfants, de les équiper en manuels et fournitures scolaires et d’éponger une partie de leur cotisation mensuelle, trimestrielle ou annuelle.
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