Van nommé PM : Que peut un flic à la Primature ?
Le vendredi dernier les maliens ont été informés de la nomination de Modibo Sidibé à la tête de la primature. Il succède ainsi à Pinochet qui a tiré sa révérence vingt quatre heures plutôt.
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Celui qui vient d’être porté à la tête du gofernement est un flic en chef bon teint qui a le grade d’Inspecteur général de police (l’équivalent de général dans l’armée). Il est à vrai dire l’enfant gâté de la démocratie malienne pour avoir figuré au cœur de l’état, sans interruption, de 1991 à nos jours même avant d’ailleurs. Il fut le Dircab de ATT sous la transition (1991-1992) avant d’entrer dans le gofernement AOK de 1992 à 2002, successivement comme Ministre de la Santé et Ministre des Affaires étrangères. En 2002, ATT qui venait de prendre les rênes du pourvoir par la voie des urnes fait appel à lui pour s’occuper du Secrétariat Général de la Présidence de la République. Il a eu l’honneur d’être la première personnalité nommée par Zounzani 1er en juin 2002. Il ne quitte ce poste qu’à sa nomination comme Premier Ministre.
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Modibo Sidibé qui est connu pour sa discrétion et son travail dans l’ombre est considéré dans certains milieux politiques comme l’incarnation de l’immobilisme en raison de son rôle important dans les grandes orientations politiques du pays ces cinq dernières années. Ces milieux trouvent donc qu’il n’apportera rien de nouveau en tant que chef de l’appareil exécutif. Tout compte fait, le vrai problème du nouveau patron de la Maison du Peuple sera ses relations avec la classe politique en général. Il n’est pas comme un Pinochet qui connaissait beaucoup les politicards. Modibo, par contre, doit apprendre à être à l’écoute des politiques pour opérer ses choix politiques.
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Et c’est là que réside le doute puisque tout porte à croire qu’il sera plus proche de son patron de Koulouba que des politicards portés plutôt sur la course de Koulouba 2012. Or, si le pouvoir ATT est demeuré faible jusque là, c’est parce qu’il n’arrive pas à se trouver un ancrage politique dans ses choix essentiels. On a assisté jusque là à la gestion au quotidien, au tape à l’œil. Les vrais problèmes du pays n’ont pas fait l’objet d’une bonne gestion. Le choix Modibo risque de faire le lit doux à l’immobilisme. Ce qui laisse présager que les lendemains risquent de vite déchanter.
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L’opposition recherche territoire
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Avec une vingtaine de dépités sur 147, l’opposition parlementaire composée du RPM (11 élus) du PARENA-SADI (09 élus) est à la recherche des voies et moyens pour marquer son territoire. Ce qui n’est pas chose aisée pour IBK, Tiébilé Dramé et autre Oumar Mariko qui vont, du vide laissé par la gestion concertée du pouvoir de la troisième législature, pour bâtir une opposition parlementaire digne de ce nom. Les journées parlementaires du RPM, le week-end dernier, ont permis de jeter les premières bases d’un contre-pouvoir qui entend désormais faire face à ses responsabilités dans l’édification d’une société démocratique au Mali. Les protestations du PARENA, après la nomination de Modibo Sidibé, sont aussi un signe politique à l’adresse du locataire du Koulouba pour lui faire comprendre que tous ses faits et gestes sont suivis à la loupe par les politicards de l’opposition déterminés à jouer leur partition au sein de l’hémicycle.
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Championnat africain de basket féminin : Les reines sont du Mali
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L’équipe nationale féminine de basket-ball vient d’honorer notre pays en remportant le trophée de la 20e édition du championnat d’Afrique de basket qui vient de se tenir au Sénégal. Nos filles sous la houlette de Hamchétou Maïga ont battu les lionnes du Sénégal par le score de 63 à 56. Et c’est sous le coup de l’émotion qu’elles ont entonné l’hymne national du Mali au Stadium Marius N’Diaye de Dakar. Le voyage a été long pour nos filles qui ont attendu la 20ème édition pour connaître le sacre continental. C’est un grand cadeau à l’endroit de tout le peuple malien. Si le football ne marche pas, au moins le basket féminin est là pour nous consoler.
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Il revient maintenant à la fédération malienne de basket-ball et aux autorités sportives de magnifier et maximiser ce sacre et de faire en sorte que le basket-ball puisse véritablement rayonner sur toute l’étendue du territoire national. Nous ne devons plus dormir sur nos lauriers en laissant nos filles à leur propre sort. Elles méritent une reconnaissance nationale. Le coach José Ruiz qui a amené notre pays au sacre continental a accompli sa mission et mérite chapeau. Il a réalisé ce qui lui a été demandé. Lui et ceux qui l’ont choisi méritent aussi une reconnaissance nationale.
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Des championnes d’Afrique sans infrastructure sportive moderne
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Le Mali vient de remporter la coupe d’Afrique des Nations du basket-ball féminin. Mais le hic ici est que le pays ne dispose pas d’infrastructure de la balle au panier digne de ce nom. Des promesses ont été faites par les autorités depuis belle lurette. Cependant rien n’a été fait. Raison pour laquelle la FIBA ne fait pas confiance au Mali pour lui permettre d’organiser les compétitions africaines de basket-ball. La meilleure manière de récompenser nos joueuses sacrées championnes d’Afrique, c’est de leur construire une infrastructure sportive moderne répondant aux normes du basket mondial. La promesse a trop duré à tel point qu’on se demande si réellement les autorités ont la volonté de construire un tel stadium pour donner un nouveau souffle au basket malien qui n’a désormais plus le droit de baisser de régime après le succès à la CAN de basket féminin de cette année 2007. Au moment où nous bouclions les Aigles dames étaient face au Général prési et du Général chef du gofernement. Vont-ils encore promettre ?
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Les flambées de prix se poursuivent
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En dépit des assurances données par les autorités de contenir les prix des produits de grande consommation, force est de reconnaître que les spéculateurs n’en ont cure et font à leur tête puisque les prix ne cessent de prendre de l’allure. Pas plus tard que la semaine dernière, le lait en poudre a subi un choc. La boite de 2,5 kilogrammes de lait Nido est passée de 9.000 FCFA à 10.500 FCFA soit une augmentation brusque de 1.500FCFA. Le lait en poudre Laicran (paquet de 500 grammes) est passé de 1.650 FCFA à 1.850 FCFA. D’autres marques de lait subissent la même situation. Les autorités ne réagissent pas laissant du coup les consommateurs à leur triste sort.
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Un lieutenant colonel malien tué au Darfour
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Le lieutenant colonel Ibrahima N’Diaye de l’armée malienne engagé dans les forces de maintien de la paix de l’Union Africaine au Darfour (ouest du Soudan) en tant que observateur international a été tué le week-end dernier lors d’une attaque violente menée par un groupe de rebelles. Notre compatriote était en mission dans un camp défendu par des soldats nigérians de l’UA. C’est ce camp qui a été attaqué et détruit par les assaillants au nombre d’un millier. Le bilan a été lourd dix (10) morts et une cinquantaine de disparitions. Le commandement des forces de maintien de la paix de l’Union Africaine au Darfour a ouvert une enquête pour situer les responsabilités. Il promet que les responsables de l’attaque seront lourdement sanctionnés.
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Les écoliers font leur rentrée
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Les écoliers du Mali ont tous repris le chemin de l’école hier au moment où le nouveau PM Modibo Sidibé poursuivait ses contacts pour la mise en place d’une équipe dirigeante. C’est dire que la rentrée des scolaires s’est effectuée dans un pays sans gofernement. Ce qui est une lourde responsabilité dont Zounzani 1er n’avait vraiment pas besoin.
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Les dépités sevrés de leur cérémonie de session
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Les dépités de la quatrième législature ont entamé leur première session budgétaire le lundi dernier sans cérémonie officielle. La raison était simple : il n’y avait pas de gofernement pour assister les honorables. Quelque temps avant l’entame des travaux de ladite session, le Président Dioncounda Traoré avait fait un communiqué radiodiffusé pour annoncer le report sine die de la cérémonie officielle de la session budgétaire du parlement.
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Gofernement : Une lenteur inexplicable
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Le locataire du Palais de Koulouba n’est apparemment pas pressé de gérer les affaires du pays. Après avoir accepté la démission de l’équipe Pinochet le jeudi 27 septembre, il choisit un PM 24 heures plus tard et tout s’est arrêté là. La nouvelle équipe que les observateurs attendaient le lundi , n’avait pas été connue à cette date. Au contraire on a eu droit à une cérémonie de passation de service entre le PM sortant Pinochet et celui rentrant le flic en chef Van Morisson, alias Jimmy et une cérémonie d’adieu entre le même Pino et ses désormais anciens collaborateurs.
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Ensuite Van flic en chef s’est rendu à l’aéroport pour accueillir l’équipe nationale féminine de basket-ball qui rentrait de Dakar avec son trophée. C’est quand le cortège du PM s’est ébranlé vers le Palais de Koulouba l’après-midi du lundi que beaucoup ont conclu que la liste du nouvel appareil exécutif allait être publié dans la nuit du lundi. Rien n’a été signalé. On a l’impression que le couple Zounzani – Van Morisson fait monter la pression espérant qu’il en serait de même pour l’intérêt des maliens. Après la nomination de Modibo, les maliens sont biens préparés à ne pas être surpris. à ATT et son PM donc de jouer sinon les maliens sont blasés.
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