Fourre Tout : Les brèves du SCORPION

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FOURRE TOUT

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Rajeunissement  de l’armée : ATT bien inspiré ?

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C’est à travers son discours à la nation le 20 janvier dernier que Zounzani 1er  a ann oncé que son régime a présenté sous drapeau, plus de dix mille jeunes. Cette nouvelle réconforte beaucoup le moral des maliens qui ne perdent pas de vue que la sous-région ouest africaine n’est plus une zone sécure en raison des multiples conflits qui la déchirent. Une armée malienne moderne et rajeunie est signe d’une stabilité nationale et d’une parfaite quiétude. Pour une  fois, le Boss de tous les Maliens a fait part d’une inspiration attendue par tous les maliens. On peut se rassurer d’être protégé par une armée républicaine loyale et prête à remplir pleinement sa mission.

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Maître Tall veut-il couper l’herbe  sous les pieds de certains candidats ?

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Lors de son discours d’ouverture du 4e congrès ordinaire du CNID-FYT, Me Tall a affirmé ce qui suit : ‘’… l’exigence de parrainage par les élus nationaux  ou locaux par la loi électorale ne permet aujourd’hui qu’au président de la République et à quatre partis (Adema, CNID, RPM et URD) de présenter des candidats à l’élection présidentielle. Le reste n’est qu’effet  d’annonce ou emprunt d’élus qui plombe définitivement  une candidature et lui ôte toute crédibilité’’.  Par ces mots le leader du parti du soleil levant veut narguer les candidats potentiels qui planent  à l’horizon de la présidentielle 2007. Parmi ceux-ci on peut citer Tiébilé Dramé du Parena, Blaise  de la CDS et Oumar Mariko de SADI. Ces futurs candidats auront besoin d’autres signataires hors de leur parti respectif pour réunir le quorum de signatures nécessaires (dix dépités ou cinq conseillers municipaux par région pour chaque candidat à l’élection présidentielle). Ce que Maître Tall n’a pas dit c’est que tous les élus ne sont pas obligés de parrainer le candidat de leur camp. En plus il y a des élus indépendants. Le RPM seul peut parrainer d’autres candidats en plus du celui d’IBK pour ensuite espérer sur un report de voix au second tour de la présidentielle.

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Pas de Boss titulaires pour la BCEAO et la BOAD

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Le sommet des chefs d’Etat de l’UEMOA tenu la semaine dernière au Burkina Faso n’a pu s’entendre sur les nominations de futurs patrons de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD). Les rivalités entre pays membres n’ont pu être aplanies pour trouver un consensus. La Côte d’Ivoire ne veut pas lâcher prise  sur le fauteuil stratégique de Goferneur de la BCEAO pour  permettre au Burkina et au Niger de compétir. Pour ce  qui concerne le poste de président directeur général de la  BOAD, la compétition reste ouverte entre le Sénégal et le Bénin. Si les Etats ne parviennent  pas à  s’entendre  sur ces deux postes c’est parce qu’ils constituent un enjeu hautement stratégique au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Qui  tient la bourse, tient l’organisation sous-régionale. Cette leçon semble être apprise par tout le monde. En donnant mandat au président Blaise Compaoré de poursuivre les concertations, les chefs d’Etats ne font que renvoyer  à plus tard le problème. Le président du Burkina aura  du mal à convaincre le Président Gbagbo de renoncer au siège de goferneur de la BCEAO au profit d’autres candidats. En tout cas, la mésentente des chefs d’Etat donne la chance au Burkinabé, Justin Damo Baro et au Malien Issa Coulibaly d’être reconduits pour la deuxième année consécutive respectivement à la tête de la BCEAO et de la BOAD. Les deux sont des intérimaires heureux.

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Uemoa : Soumi  relancé pour un  second mandat

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Le président sortant de la commission UEMOA, le Malien Soumaïla Cissé a été reconduit pour un second mandat de quatre ans qui s’achèvera en décembre 2010. S’il a rempilé pour la seconde fois aussi facilement c’est parce qu’il n’avait pas un concurrent sérieux déclaré officiellement. En plus, celui qui fut le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2002 n’est pas partant pour le marathon de Koulouba 2007 puisque son parti a choisi de ne pas  y aller et par conséquent de soutenir le candidat indépendant Zounzani 1er qui espère succéder à lui-même en avril prochain.

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UA : Des pressions  sur AOK

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Le président de l’Union africaine (UA), AOK va-t-il réellement jeter l’éponge en juillet prochain ? Officiellement, cela ne fait  l’ombre d’aucun  doute puisque lui-même a affirmé l’année dernière qu’il ne briguera pas un second mandat à la tête de la commission UA. Cependant, plusieurs pays africains ou non font pression sur le Roi Sans Soucis de l’UA pour qu’il revienne sur sa décision. Ces pressions ont très peu de chance d’aboutir dans la mesure où AOK a mûrement réfléchi sa décision avant de l’annoncer. S’il envisage de partir c’est parce qu’il a d’autres projets en tête. En plus, il a été déçu de l’attitude de plusieurs Etats membres de l’UA peu disposés à œuvrer pour concrétiser l’ambitieux programme de développement de la commission qu’il préside depuis 2003

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Expulsion d”immigrés clandestins : Le Mali dit non à l’Espagne

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Le Président ATT qui a entamé une visite officielle en Espagne ne se pliera pas à la volonté des autorités espagnoles de signer un accord sur l’expulsion d’immigrés clandestins maliens. Hier, il  a dit non aux  autorités françaises et aujourd’hui il fait autant  avec l’Espagne. C’est dire que le Mali ne va pas  imiter le Sénégal d’Abdoulaye Wade en s’impliquant dans  l’expulsion de ses ressortissants sur le territoire espagnol. En réalité, le Mali n’a aucune volonté de cautionner ou de partager toutes décisions d’expulsions massives de ses ressortissants. Toute fois il y a lieu de préciser que la visite de Zounzani 1er au pays du Roi Juan Carlos a toutes les allures de réchauffer l’axe Bamako-Madrid sur bien de domaines de développement. On annonce déjà qu’en 2007 l’Espagne ouvrira une ambassade au Mali. Et rien n”indique que notre pays ne fera pas autant dans les prochains mois en raison d’une forte présence d’émigrés maliens en Espagne.

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Guinée : L’exemple malien ?

rnLe pays du président Lansana Conté est en proie à une véritable insurrection populaire. Depuis deux semaines, les syndicats et la société civile ont déclenché une grève générale illimitée avec la tiède bénédiction de l’opposition politique. La population suit massivement le mouvement en dépit des dizaines de morts et de blessés. Là aussi, l’armée tire à balles réelles sur des populations non armées pour défendre un régime dictatorial et moribond. C’est dire que les jours du pouvoir de Conté sont comptés puisqu’il sera difficile à un président impotent de désamorcer cette crise à l’échelle nationale. La pauvreté et la misère ont fini par convaincre les Guinéens que le seul  moyen de changer l’ordre existant demeure le changement radical à la tête  du pays. Le pays vit  une atmosphère de fin de règne et tout porte à croire que la Guinée est entrain de suivre l’exemple malien. C’est par la lutte populaire que les maliens sont venus à bout du régime dictatorial de Moussa Traoré un certain 26 mars 91. Le général Conté, tout comme GMT en 91, pense que c’est par la répression des manifestants qu’il aura gain de cause sur son peuple qu’il a réduit à la pauvreté et la mendicité. La différence entre lui et Balla, c’est qu’il est malade et de ce fait  n’a aucune prise réelle sur les forces de répression engagées contre les manifestants.

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