Mali Petroleum à la recherche de l’or noir
Après deux ans d’activité dans notre pays Mali-petroleum Sa n’est toujours pas en mesure d’affirmer qu’il y a du pétrole chez sa Majesté Zouzani Premier. Installée sur deux des quinze blocs déjà attribués, la compagnie vient de publier son bilan de mi-parcours dans lequel elle affirme son intégration au groupe sphère petroleum QSG. Ce qui est dans l’optique de créer une image groupe forte et internationalement reconnaissable. Lors de leur point de presse du samedi, les responsables de Mali-Petroleum ont réaffirmé leur mission au Mali à savoir l’exploration, le développement et l’exploitation pétrolière et gazière. Pour le moment la compagnie ne détient que les résultats des études géographiques réalisées par BARAKA. Elle s’apprête à lancer la campagne sismique avec un groupe italien spécialisé dans la recherche pétrolière. Le forage suivra après. C’est à la fin des recherches entamées que Mali-Petroleum pourra être affirmatif sur la présence ou non de l’or noir dans le bloc 08 du bassin de Taoudenit et dans le bloc 10 du fossé de Gao. En tous les, ses responsables sont confiants au regard des résultats prometteurs des analyses des données collectées et traitées à ce jour.
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BCI-mali, une nouvelle banque au cœur de Bamako
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Le Ministre de l’Economie et des Finances, ABT a présidé, le samedi, la cérémonie d’inauguration de la Banque pour le Commerce et l’Industrie Mali SA, installé à l’immeuble Baldé avenueCheick Zayed. La nouvelle institution bancaire est une filiale du groupe BCI (basé en Mauritanie) qui a décidé d’implanter sa première filiale à Bamako pour viser une meilleure intégration économique entre la Mauritanie et les pays de l’UEMOA. La BCI-Mali est une société anonyme au Capital de 2 milliards de FCFA. Elle est créée le 23 janvier 2007.Sa vocation est d’accompagner les acteurs du développement économique à travers une forte capacité d’innovation commerciale, grâce à un support technologique adapté aux besoins de la clientèle cible.
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L’installation de la première filiale de la BCI au Mali n’est pas une initiative fortuite. Elle intervient après la construction d’une voie routière entièrement bitumée entre le Mali et la Mauritanie. Notre pays compte sur les principaux ports maritimes de la Mauritanie pour ses importations et ses exportations. Le pays de Zéine Ould Cheick Abdallahi, en retour, compte réaliser des profits à partir des droits de transit de marchandises en provenance et en partance du Mali. La présence de la BCI-Mali-SA à Bamako permettra de faciliter les transactions financières entre les deux pays unis par la culture et l’histoire.
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Dans son intervention, le Ministre des finances ABT n’a pas manqué de souligner les différentes opportunités d’affaire que la BCI-Mali offrira aux Maliens et aux Mauritaniens dans leurs volonté d’intégration (Règlement de factures, guichet mobile, politique de prêt islamique, etc.) Les objectifs de la BCI-Mali sont conformes à ceux fixés par la BECEAO.
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Hausse des prix de la viande : L’Etat joue au pompier
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Face à la montée fulgurante du prix de la viande dans les différents marchés de Bamako, l’Etat a décidé d’intervenir en subventionnant les abattoirs. Ceux-ci vont désormais céder le kg de la viande avec os à 1000 Fcfa aux bouchers qui à leur tour vont le vendre à 1200 FCFA. Ce qui veut dire qu’on retournera au prix initial. Mais l’équation pour autant, ne sera pas résolue de façon durable puisque les éleveurs n’ont pas dit leur dernier mot. Ces derniers vont-ils continuer à vendre les bovins au même prix sachant bien que l’Etat subventionne le prix de la viande au niveau des abattoirs ? Les prochains jours nous édifieront davantage.
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L’Etat impuissant face au lait et l’huile alimentaire
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Les consommateurs maliens vont continuer à acheter le lait en poudre et l’huile alimentaire à des prix élévés. Les autorités cachent leur impuissance en trouvant des arguments non fondés qui laissent corire que le marché est sous-approvisionné. Elles vont jusqu’à dire que l’Australie et la Nouvelle Zélande sont frappées par la secheresse et que la Chine est devenue, à l’heure actuelle, une grande consommatrice du lait en poudre. Comme mesure concrète on ne nous propose qu’une simple levée de la TVA sur le lait et l’huile. Ce qui est insuffisant face à des commerçants habitués à la spéculation pour maintenir le prix des denrées de première nécessité dans le seul but de s’enrichir de la misère des populations. Apparemment, le pouvoir est complice de cette attitude du monde du commerce. Rien ne peut justifier la flambée du prix du lait et de l’huile si ce n’est la recherche folle du profit. Tous les foyers sont durement frappés par cette flambée.
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Le Mali différent de la Mauritanie
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Lors de la cérémonie d’inauguration de la BCI-Mali les mauritaniens ont émerveillé plus d’un en offrant aux invités le lait de chameau soigneusement conservé dans les boîtes à carton. Le public s’en est bien régalé. L’on se demandait si le Mali ne pouvait pas faire la même chose avec ses multiples vaches et chamelles au lieu de continuer à importer le lait en poudre d’Europe et d’ailleurs pour le transformer en Mali-lait qui n’a en fait rien de malien. Tant qu’on ne réalise pas des fabriques artisanales et industrielles ciblant nos fermiers et autres éleveurs, rien ne pourra assurer le développement rapide du secteur de l’élevage.
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Législative en commune IV : Duel en perspective entre IBK et Moussa Mara
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Le président de l’Assemblée nationale IBK est en ballotage avec une liste indépendante conduite par Moussa Mara, le fils de l’ex maire de Kati, le regretté Colonel Joseph Mara non moins membre de la junte militaire qui a renversé le régime de Modibo Kéita en novembre 1968. c’est dire qu’IBK n’a pu réaliser son exploit de 2002 lorsqu’il avait remporté les législatives de la Commune IV dès le premier tour. Reste à savoir s’il aura une grande marge de manœuvre dans les jeux d’alliance pour le second tour. Le jeune Moussa Mara n’est plus un inconnu dans la circonscription électorale de la Commune IV. Il s’est forgé une belle image, en réalisant quelques infrastructures sur fonds propres. Toutes choses qui ont amené les communards à lui faire confiance. Malgré tout, il ne sera pas facile pour lui de renverser le 1er des tisserands au 2è tour des législatives. Le duel sera donc très serré.
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Tombouctou : sera-t-elle une des nouvelles sept merveilles du Monde ?
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C’est samedi 07-07-07 que le jury international se réunira au Portugal pour la publication de la liste des 7 nouvelles merveilles du monde. Elles seront choisies parmi les 21 nouvelles merveilles du monde déjà sélectionnées. C’est dire que la cité des 333 saints a le souffle coupé jusqu’au soir du 07-07-07. il y a lieu, cependant, de ne pas donner une importance capitale à l’événement du samedi prochain puisqu’il s’agit du rêve d’un citoyen suisse de désigner les nouvelles sept merveilles du monde pour prendre la suite d’un écrivain grec de l’antiquité qui s’illustra par la désignation des sept merveilles du monde qui ont toutes disparues à l’exception des pyramides d’Egypte réalisées sous le règne des Pharaons. Si l’initiative du citoyen suisse a pris de l’importance, c’est parce que l’UNESCO a décidé de lui donner un petit coup de main.
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C’est dire qu’au delà du verdict du samedi prochain ; les maliens doivent œuvrer d’arrache pied pour faire de la cité des 333 saints un pôle attractif du tourisme avec ses mosquées légendaires et ses précieux 25000 (vingt cinq mille) manuscrits du moyen âge qui ne peuvent qu’impressionner tous les grands chercheurs du monde. Ce n’est pas pour rien que le Président Tabo M’Beki d’Afrique du Sud a réuni dix (10) millions de Dollars US pour la construction d’une bibliothèque moderne devant abriter le centre Ahmed Baba et ses 25.000 manuscrits. Toutes choses qui auront un impact positif sur le secteur touristique du Mali en général et de Tombouctou en particulier. Il revient donc aux maliens de minimiser l’importance du choix des nouvelles sept merveilles du monde. Nous devons tous nous donner la main pour que Tombouctou soit au cœur du tourisme mondial.
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Un nouveau Docteur en philo pour le Mali
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Elle s’appelle Mme Sangaré Coumba Touré. Elle est désormais le 4è docteur en philosophie qui vient renforcer le petit monde des professeurs de philosophie de l’enseignement supérieur. Coumba Touré a présenté sa thèse de doctorat le jeudi dernier dans les locaux de la FLASH devant un jury composé de cinq professeurs parmi lesquels ses deux directeurs de thèse, une norvégienne et le malien Youssouf Dembélé. La présidence de jury était assurée par le professeur Issa N’Diaye, lui aussi Dr en philosophie. Le thème de la thèse était : « Problématiques didactiques et linguistiques de l’enseignement de la philosophie au Mali. Une étude de compréhension de textes par les lycéens de langues premières bamana et peulh » le dit thème a été brillamment présenté par son auteur et ce n’est pas pour rien qu’elle a obtenu la mention très honorable avec félicitation du jury.
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Mme Sangaré s’est axée sur la nature du savoir philosophique pour ressortir les difficultés de son apprentissage au Mali à savoir : la mauvaise maîtrise de la langue d’enseignement (le français) ; les grèves répétées des élèves et enseignants, l’autorité de l’enseignant mise en cause par les élèves. Elle a préconisé des innovations afin que l’enseignement de la philosophie puisse retrouver ses lettres de noblesse au Mali. La thèse met en synergie la philosophie, la linguistique et la science de l’éducation pour aboutir à l’enseignement de la philosophie et le rôle des langues nationales.
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La désormais docteur en philosophie a effectué des études comparatives dans plusieurs lycées du Mali surtout les lycées Hamadoun Dicko de Sévaré et Ibrahim Ly de Bamako. Elle a subi des formations à l’université d’Oslo (Norvège) avant de se lancer dans une longue recherche semée d’embûches de toute sorte. N’eut été son courage et celui de ses directeurs de thèse, ses études allaient prendre une autre tournure.
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