Fourre tout : les breves du Scorpion

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Saisie de drogue  et d’armes de guerre par l’armée nigérienne

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Avec la saisie d’une tonne de cannabis et d’une quantité importante d’armes de guerre par l’armée nigérienne la semaine dernière, les autorités du Niger viennent de prouver qu’elles ont réellement à faire avec des bandits touareg versés dans le trafic d’armes et de stupéfiants. Cette saisie a eu lieu dans la région d’Agadès  près de la frontière algérienne, un endroit fréquenté par Agali Alambo du MNJ et Ibrahim Ag Bahanga du Mali. Tous les deux qui ont fait front commun contre le Niger et le Mali cherchant à se cacher sous le parapluie de la rébellion pour s’adonner à leur trafic criminel dans la bande sahélo- saharienne.

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Le Niger vient ainsi de montrer à la face du monde que le Mouvement Nigérien pour la Justice (MNJ) n’est pas plus qu’un groupe de narco- trafiquants qui a opté pour la violence des armes en vue de défendre ses intérêts. Dans une telle situation le Président Mahamadou Tandja n’a pas eu tort de refuser toute négociation avec les responsables de ce groupuscule de bandits touareg.

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Quand ATT veut  négocier avec  le diable

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Sa Majesté Zounzani 1er, à sa sortie d’audience à l’Elysée la semaine dernière, a prôné la négociation et le dialogue avec les rebelles touareg sans rentrer dans les détails d’une telle opportunité. On a compris que lorsqu’un chef de l’Etat du Mali visite la France, il ne peut que préconiser la solution pacifique pour résoudre la crise touareg du nord en raison de la sensibilité de cette question pour la partie française. ATT, lui même, sait qu’il n’a aucune marge de manœuvre à sa disposition pour négocier avec les chefs rebelles, Ibrahim Ag Bahanga et Hassane Fagaga. Ces deux, qui ont délibérément abandonné leur statut d’anciens rebelles intégrés pour commettre des crimes de sang, des vols de biens publics et privés tout en se livrant à des enlèvements avec prises d’otages et à la pose des mines anti-personnel, ne méritent nullement la table de négociation. Le Mali et le Niger doivent se donner la main et demander à l’Algérie sa collaboration pour l’arrestation et le jugement des criminels de guerre versés dans le trafic d’armes et de stupéfiants. On ne peut pas et on ne doit pas dialoguer avec le diable. On doit le combattre pour asseoir la paix et la quiétude au nord du Mali.

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Veillée d’armes  au nord du Mali

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En déployant des éléments de l’armée à la frontière algéro- malienne,  dans la bande de Tin Zawatène, le Mali opte pour la démonstration de force dans une zone devenue dangereuse par le fait des trafiquants d’armes et de drogue qui viennent de se spécialiser dans la pose des mines anti-personnel. Bahanga se sait désormais menacé et exige l’allégement du dispositif militaire malien dans la région de Kidal comme préalable à toute négociation pour la libération des otages qu’il détient. A vrai dire, Bahanga veut échanger la vingtaine d’otages civils et militaires, entre ses mains, contre le couloir territorial de Tin Zawatène en vue de se livrer au traditionnel trafic de cigarettes, de drogue et d’armes. Il ne se soucie nullement du développement du Mali et ne vise que ses intérêts. La veillée d’armes de l’armée malienne au nord est une initiative salutaire qui rassure les Maliens très soucieux de la défense de l’intégrité territoriale de leur pays.

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Dakar en chantier

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Depuis plus de deux ans, la capitale sénégalaise est un gigantesque chantier dont l’objectif est de lui donner une belle image en prélude au sommet de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui aura lieu l’année prochaine. Plusieurs voies de Dakar sont en plein travaux de rénovation. Des échangeurs et des tunnels commencent à sortir de terre pour la fluidité de la circulation. Si tous ces grands travaux aboutissent, Dakar se dotera d’un nouveau visage. Les travaux se déroulent sous l’autorité du fils du Président sénégalais, Karim Wade. Une partie de la presse sénégalaise le soupçonne d’être tenté par la mairie de Dakar car jouissant de prérogatives d’un maire sans cité.

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Sénégal : Une industrie  hôtelière en essor

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Le secteur hôtelier sénégalais est en plein essor à travers les grands hôtels qui sortent de terre aussi bien à Dakar que presque partout dans le pays. Par exemple  Saly Portudal, une station balnéaire située à 70 kilomètre de la capitale sénégalaise, offre toutes sortes de commodités aux touristes qui s’y rendent. Dans cette station balnéaire, il y a une grande suite d’hôtels de haut standing qui bordent le long de l’océan atlantique. Ici, on note une forte présence de touristes européens venus savourer les belles plages de Sally-Portudal,  plongée dans une végétation naturelle qui rappelle la forêt tropicale du golfe de Guinée. Le Sénégal tire une bonne partie de ses ressources financières des réalisations du secteur touristique.

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Le Mali doit s’inspirer de cet exemple sénégalais pour attirer les touristes vers les sites historiques que sont les mosquées de Djenné, de Tombouctou et les merveilles du Plateau Dogon. On a certes pas des plages de bord de mer mais les grands cours d’eau qui arrosent notre pays peuvent être mis à profit pour construire des suites d’hôtels capables de révolutionner le secteur touristique.

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Suppression de la peine de mort  : Le Mali est-il prêt ? 

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En demandant au chef de l’appareil exécutif  de prendre les dispositifs pour la suppression de la peine de mort au Mali, ATT semble disposé à aller jusqu’au bout. Son gofernement a d’ailleurs pris des dispositions allant dans ce sens. Cependant, force est de reconnaître que notre pays n’est pas prêt à faire face aux conséquences de cette mesure. Nous ne disposons pas de centres pénitenciers modernes et inviolables capables de détenir les grands criminels pour une longue durée. Cette absence de centres de détention moderne risque de favoriser des mutineries régulières donnant l’impression aux citoyens qu’ils ne sont pas protégés dans leur pays. Toutes choses pouvant déboucher parfois sur des scènes de justice populaire que personne ne souhaite dans ce pays après les tragiques événements du 26 mars 1991.

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Attente interminable du nouveau  code de la famille

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Jusqu’ici le Mali est régi par le code de mariage et de famille de 1962  qui fut adopté sous le Président Modibo Keïta. La reforme de ce code entamée par le Président AOK (1992- 2002) est toujours en chantier. Au cours de son  premier quinquennat, ATT (2002-2007) n’a rien fait pour débloquer le futur code. On avait compris que le pouvoir n’avait nullement l’intention de s’embourber dans un débat qui touche l’intimité de tous les Maliens. Il a fallu attendre le 22 septembre 2007 pour que Sa Majesté Zounzani 1er qui entame son second et probable dernier mandat décide de donner une suite au projet de code de famille en engageant le gofernement à ouvrir ce dossier compliqué et difficilement adoptable. Les dépités qui seront touchés par le fameux projet risqueront de se livrer à de chaudes empoignades     dont personne ne connaît l’issue. Ce code, au delà de l’affrontement majorité opposition, mettra face à face toutes les couches sociales du pays selon les intérêts des unes et des autres. Wait and see.

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Zeinab Mint Youba a t-elle laissé un bon bilan ? 

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L’ancienne Ministre de la santé qui vient de laisser sa place à Oumar Ibrahim Touré a réalisé un travail excellent durant ses trois ans et demi de présence dans ce département. Grâce à ses efforts, la césarienne est devenue gratuite dans tous les centres de santé publics. Il en est de même pour le traitement du paludisme pour les femmes enceintes et les enfants à l’aide de CTA et SP. Pour les cas graves de palu, il y a eu une baisse du prix des médicaments. De 2004 à nos jours, il y a eu la rénovation et la construction de plusieurs centres de santé de référence et centres de santé communautaire. Avec sa gestion, elle a pu convaincre les partenaires financiers qui ont accepté d’ouvrir pour la première fois des comptes au Ministère de la santé. Les fonds PPTE  dont on lui reproche la mauvaise gestion en se fondant sur le rapport du Végal, datent de 2001 à 2003. Une période pendant laquelle elle n’était pas Ministre. Ce même rapport prend en compte 2003 à 2005 alors que Zeinab est venue au département de la santé en mai 2004 ?

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