Choguel – Me Tall : Les nouveaux griots de ATT
Dans le but inavouable de s’accrocher à Zounzani afin de bénéficier des avantages liés à leur dévouement, il y en a dans le microcosme politique local qui sont prêts à dire n’importe quoi. Jouant à fond leur nouveau rôle de griots de ATT Choguel Maïga et Me Tall (Il est tombé de très haut Mountaga TALL), se sont délectés de la prétendue défaite des candidats du FDR dans leur fief respectif. Ces deux là cultivent au propre comme au figuré l’arrogance. Mais ils sont surtout amnésiques. En 1992, comme en 1997 et en 2002, il serait intéressant que Mountaga Tall, le griot d’ATT dise aux maliens ses résultats aux différentes élections dans son «fief» de Ségou. Qui a-t-il battu dans son «fief» ? Et d’ailleurs en 2002, il a fallu qu’il s’accroche au Rpm pour se faire élire dépité à l’Assemeblée Nationale. En attendant le prochain.
Quant au troubadour Choguel, devenu naturellement griot du tombeur du régime dont il s’est proclamé l’héritier, il va juste falloir lui rappeler des petits détails de la vie. Lui n’a pas de fief. S’il prenait le risque de se présenter dans son village de Tabango contre n’importe qui, il sait qu’il sera battu. Qu’est ce que son parti le Mpr pèse chez lui ? A Ansongo, il sait qu’il ne peut pas se présenter. Le défi est lancé. La seule fois qu’il a eu l’audace et l’insolence de solliciter le suffrage des maliens, il a connu son poids reél même «chez lui».
Au lieu de garder le profil bas, il aboie sans fausse honte et s’attaque à des démocrates qui ont fait plus que lui pour que le Mali démocratique d’aujourd’hui soit. Lui l’héritier de Moussa Traoré. On est quand même trop tolérant dans ce pays. Même chez lui, ses résultats sont connus. Ce n’est pas parce que par accident de l’histoire on est à la table du prince qu’on se croit tout permis. Dans la région de Gao, les hommes et les femmes sont fiers, ont de la mémoire et tiennent à respecter la sociologie de leur terroir. Il y en a qui ne savent même pas ce que c’est être décent.Au lieu de raser les murs…
Le PPR CPP relate son bilan de mi-parcours
Le projet partenariat pour le renforcement des capacités des partis politiques (PPRCPP) vient de réaliser son bilan de mi-parcours. Une occasion pour son patron Augustin Cissé d’organiser, la semaine dernière, un point de presse en vue de donner une large vue sur les activités du PPRCPP soutenu financièrement par l’institut multipartite démocratique (IMD) de Nederland. C’est suite au souhait exprimé par les partis politiques que le PPRCPP a élaboré son plan d’action 2006. Ce qui lui a permis d’initier trois types d’actions complémentaires : la conception et la diffusion d’un code de conduite des partis politiques, la formation à l’administration et à la gestion des élections ; l’organisation d’activités de renforcement du dialogue inter- partis sur des défis de développement et de démocratie. Toutes ces initiatives ont pris leur démarrage en 2006 et se poursuivront durant tout le processus électoral 2007.
Cette année, le projet a inscrit dans son programme l’organisation de séminaires régionaux thématiques dans les régions, une façon pour lui de décentraliser les débats et les échanges entre les partis politiques et les populations. L’objectif visait à donner l’occasion aux acteurs politiques de rencontrer la société civile en vue de débattre avec elle sur des vrais problèmes du milieu qui sont susceptibles leurs projets de société et leurs programmes. Il ressort que l’option pour ces séminaires régionaux repose sur la conviction d’une réelle implication des sections et sous-sections des partis politiques (après des acteurs non étatiques) pour la recherche de solutions aux problèmes locaux dans le but d’émerger des plates formes efficaces pour la prise et l’application.
En concertation avec les partis, plusieurs thèmes ont été validés. Ils portent entre autres sur l’émigration, exploitation minière et pollution de l’environnement, la sécurité alimentaire, l’assainissement urbain, mendicité infantile, gestion des ressources naturelles, désencla-vement. Les différents thèmes ont été traités à travers des séminaires dans les régions de Mopti, Ségou, Sikasso et Koulikoro. Dans un second temps les structures de la société civile travaillant sur la question dans la région, les autorités administratives et le services techniques partagent leurs connaissances sur le sujet. Dans un troisième temps, la parole est donnée aux partis politiques représentés dans les régions pour développer leur visions sur le thème en lien avec leurs projets de société et leurs programmes.
Après cet échange multi-acteurs, des orientations consensuelles sont définies sous-forme de recommandations et un dispositif régional est mis en place pour le suivi des orientations convenues. Le dispositif comporte essentiellement : les acteurs institutionnels, les acteurs de la société civile et les acteurs politiques. Le prochain séminaire régional se déroulera dans la région de Kayes sur le thème de l’immigration ou la gestion de l’environnement et l’exploitation minière. Au total 18 partis politiques ont participé aux séminaires.
Parmi lesquels on peut citer des grandes formations comme le RPM, l’Adema et l’URD. Concernant l’administration des élections, l’objectif visé par le PPRCPP rendre dans la logique de la démarche du projet qui est de renforcer les capacités des partis politiques. Le programme vise la constitution d’un vivier de formateurs au sein des partis politiques afin que ces derniers puissent à leur tour transmettre lesdites formations à des délégués qui représenteront les partis politiques le jour du scrutin. Ce vivier pourra former les délégués à chaque fois que le besoin se fera sentir au semi du parti.
Le PPRCPP/IMD dans sa planification pour 2007 prévoyait la formation de 720 formateurs représentants des partis politiques, mais au terme des formations, le nombre des participants a atteint 900. Ce chiffre ne tient pas compte des participants qui relèvent d’autres structures que les partis politiques.
Des bulletins de vote difficilement pliables
En tombant dans l’urne, beaucoup de bulletins de vote s’ouvraient. Ce qui permettait parfois de savoir pour quel candidat l’électeur a voté. Lesdits bulletins étaient difficilement pliables. Toutes choses qui n’étaient pas de nature à respecter le secret du vote.
Des lampes tempête pour rien
Les lampes à pétrole mise à la disposition de plusieurs bureaux de vote de Kayes Légal Ségou n’ont presque servi à rien pour la simple raison qu’elles ne contenaient pas du pétrole pour servir d’éclairage lors du dépouillement des bulletins de vote.
Nouvelles sept merveilles du monde : Des numéros pour voter Tombouctou
Le centre International de conférence de Bamako a servi de cadre la semaine dernière au lancement officiel de numéros mis à la disposition du public pour participer au vote des sept nouvelles merveilles du monde. C’est le fruit du partenariat entre le comité national d’organisation des nouvelles sept merveilles du monde et la fondation orange. Tombouctou est une des nouvelles sept merveilles du monde. La cité des 333 saints fait partie des 21 merveilles finalistes sélectionnées par les têtes éclairées de l’UNESCO. Le jury international choisira entre ces villes retenues à partir du 07 juillet 2007. En attendant, le président du comité national Baba Hakib Haïdara et son staff de campagne carburent beaucoup sur le terrain pour sensibiliser les citoyens à faire un vote utile pour Tombouctou. C’est à travers l’Internet (www.h 7.com) ou un appel téléphonique international (00448700623748) ou un appel local (7403) ou encore un envoi par SMS (7444).
Des responsables de bureau de vote pas comme les autres
A Kayes Dougouba, les incidents ont failli provoquer le KO électoral quand certains responsables des bureaux de vote ont voulu empêcher l’électorat d’un candidat à exprimer son suffrage en raison de leur grief contre ledit qu’ils soupçonnent d’être un valet des anti-immigrés français. Il a fallu l’intervention du Maire du quartier pour que lesdits responsables reviennent à des meilleurs sentiments. Finalement, tout est rentré dans l’ordre.
Des candidats non représentés dans les bureaux de vote
De l’avis général des observateurs, plusieurs bureaux de vote ne disposaient pas des délégués des candidats au grand complet. A Kayes, ville le constat était patent. Seuls les candidats ATT, IBK, SBM et Tiébilé Dramé étaient représentés presque dans tous les bureaux de vote. Plus d’une centaine de bureaux de vote sur 133 au total n’avaient pas de représentants des candidats Blaise Sangaré, Madiassa Maguiraga, Aminata Diallo Sidibé et Oumar Mariko. Pire, dans une centaine de bureaux de vote ces quatre derniers candidats n’ont récolté la moindre voix dans la commune de Kayes. Ici la quasi totalité des bureaux de vote ont enregistré des résultats qui mettaient au coude à coude ATT et IBK.
Quand une déléguée du matin devient assesseur le soir
Au bureau de vote 90 de Lafiabougou (Kayes) une fille s’était présentée comme déléguée d’un candidat le matin. Jusqu’à la fin de la matinée elle ne savait pas qu’elle était retenue par la Mairie comme assesseur. C’est au moment de la paye des assesseurs qu’elle a su la réalité des faits. Et aussitôt, l’assesseur qui la remplaçait a été remercié à son profit comme par enchantement. Elle a abandonné le candidat qu’elle représentait pour les pécules d’assesseur. Au Mali tout est possible face à l’argent.
Des empreintes digitales un peu partout sur les bulletins de vote
Plusieurs bulletins de vote de la commune de Kayes ont été annulés en raison du mauvais placement des empreintes digitales sur des endroits non indiqués des bulletins de vote. A vrai dire les électeurs ne savaient pas où mettre leur emprunte digitale pour exprimer leur suffrage. Les sensibilisations des médias n’ont eu aucun impact sur eux. Les partis politiques n’ont rien fait pour mobiliser leurs militants sur le nouveau système de vote. Il y a eu des bureaux de vote à Kayes qui ont enregistré plus de 30 à 40 bulletins nuls sur 130 à 140 suffrages exprimés.
Marche de protestation des jeunes du RPM : La série noire de bastonnade
Les jeunes tisserands ont programmé hier au niveau de la place de la Liberté une grande marche de protestation contre ceux qu’ils qualifient «les résultats préfabriqués de ATT à l’élection présidentielle du 29 avril 2007. En effet, ils ont lancé un cri de cœur à tous les citoyens républicains et démocrates pour exiger une annulation desdits résultats. Comme on pouvait s’y attendre nombre de gens ont répondu à « l’appel à raison ». Mais, hélas ! cette marche a été empêchée par des forces de l’ordre ayant barricadé les lieux. Certains marcheurs plus déterminés et engagés en ont eu à leurs dépens. Puisque, des agents ayant oublié les notions élémentaires sur les méthodes de maintien d’ordre ont utilisé la manière forte en bastonnant même un honorable député tisserand. A en croire un agent, cette marche n’est pas autorisée.
Toutefois, les jeunes militants demandent à tous les citoyens maliens épris de justice, de patriotisme, de démocratie à rester mobilisés, débout et à faire preuve de sursaut d’orgueil national pour un vrai rétablissement de l’ordre démocratique et républicain.
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