Le Maire de Bamako s’installern
Le nouveau Maire de Bamako, Adama Sangaré est entré en fonction le lundi dernier à la suite d’une brève cérémonie de passation de service. Il succède au Maire Moussa Badoulaye Traoré qui vient de nous quitter pour l’éternité. Le désormais patron de l’hôtel de ville n’aura pas la tâche facile pour diriger une grande ville comme le district de Bamako avec ses six communes et ses multiples problèmes d’insécurité, d’insalubrité et de pollution atmosphérique. Il n’aura pas de temps de grâce puisqu’il est appelé à terminer le mandat de son prédécesseur qui ne reste plus que deux ans seulement.
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Le Cercap se dote d’un manuel de procédure
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Le Cercap a réuni, le jeudi dernier, son Conseil d’Orientation dans les locaux de l’Hôtel Nord Sud de Bamako. C’était en présence de son Directeur général et du représentant du Ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire. Les structures constituant ledit Conseil étaient représentées. Il s’agit, entre autres de : la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, le Conseil Malien des Chargeurs, le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), le Bureau du Vérificateur, l’Université de Bamako et les différents Ministères impliqués dans le renforcement des capacités au Mali. Dans sa note introductive, le Directeur du Cercap, Mr Macalou s’est appesanti sur la nécessité d’établir un manuel de procédure propre à sa structure. Il a fait une longue intervention sur les différentes étapes franchies pour l’adoption de ce manuel qui va permettre à son Centre de fonctionner normalement suivant les normes de l’ACBF (Fondation africaine pour le Renforcement des Capacités) basée dans la capitale Zimbabwéenne (Harare) et dont le secrétariat exécutif est assuré par notre compatriote, Soumana Sacko dit Zou.
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Selon Macalou, le récent atelier de cinq jours qui s’est tenu à Sélingué a permis d’adopter un avant-projet de manuel qui doit être soumis à l’approbation du Conseil d’Orientation et de l’ACBF avant toute adoption définitive. Le Cercap a le souci de réaliser une bonne exécution des projets initiés sous sa supervision. Il entend répondre au mieux à tous les critères d’efficience et de bonne gestion. Le directeur ajoutera d’ailleurs que tout accord de don au CERCAP provenant de l’ACBF engage tout le Mali puisque tous les secteurs d’activités sont impliqués au mécanisme de fonctionnement du Centre. C’est pourquoi, l’élaboration, la mise en œuvre et l’exécution des projets du Cercap relèvent du Conseil d’Orientation. C’est ce Conseil qui a demandé en novembre 2006 le recrutement du personnel manquant à savoir l’expert en finances publiques et le documentaliste. La journée de travail du jeudi 19 juillet 2007 a permis audit Conseil de donner son avis sur les procès verbaux des commissions qui se sont chargées de ce recrutement. Les conclusions des travaux de la journée du 19 juillet seront portées à la connaissance de l’Administrateur et du Secrétaire exécutif de l’ACBF qui séjournent cette semaine au Mali.
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La crise de viande perdure à Bamako
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Entre le syndicat des bouchers, les autorités et les consommateurs rien ne va plus, et la conséquence fait que la viande est introuvable dans beaucoup de marchés de la ville de Bamako, si elle n’est pas vendue chère. Le kilo de viande bovine avec os est cédé à 1400 Fcfa au lieu de 1200Fcfa comme annoncé de sources officielles. Cette situation s’explique, selon un jeune boucher, par la cessation brusque de la subvention de la viande depuis plus d’une semaine. Toutes choses qui ont amené beaucoup des bouchers à se rabattre sur leur propre abattage et à fixer unilatéralement leur propre prix qui n’a rien à voir au prix fixé officiellement. Les Consommateurs pour le moment tentent de survivre en prenant leur mal en patience, mais pour combien de temps ? Selon un responsable de la filière élevage, Réné Alphonse, Bamako consomme quotidiennement 500 (cinq cent) bœufs, aujourd’hui le marché n’offre que seulement 160 à 170 bœufs par jour pour l’abattage. Ce qui ne représente qu’un peu plus de la moitié de la quantité de viande que Bamako consomme en temps normal.
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Législatives 2007 : Les grands partis se taillent la part du lion
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Le jeu est fait, l’Adema/ Pasj a pris la tête des législatives 2007 en remportant plus de 50 des 147 sièges en compétition pour les premier et second tours. Il s’agit, cependant d’une courte victoire puis que l’ancien parti au pouvoir de 1992 à 2002 n’a pas pu réunir la majorité absolue et devra se soumettre une fois de plus à la politique d’ouverture prônée par le chef de l’Etat, Sa Majesté Zounzani 1er. Le parti de Soumaïla Cissé, l’URD a confirmé son rôle de deuxième force politique du pays en obtenant 36 élus nationaux. Si ces deux forces politiques s’entendent, elles pourront imposer un Premier ministre à ATT et proposer l’essentiel des membres du futur gofernement. Cependant, la constitution malienne accorde beaucoup de pouvoir au chef de l’Etat, ce qui laisse entendre que le boss de Koulouba aura aussi sa marge de manœuvre pour la recomposition du prochain appareil exécutif. Au Mali, les formations n’ont pas démontré assez de capacités de cohésion et de négociations leur permettant d’obliger le palais de Koulouba à faire certaines concessions politiques sur le choix des princes appelés à gérer les affaires du Pays.
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Le PSP retrouve l’hémicycle
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Le parti de Oumar Hamadoun Dicko vient de remporter deux sièges dans la circonscription électorale de Douentza. Les heureux élus sont Fatoumata Dicko et Ilias Goro. Le PSP prend ici une revanche éclatante sur le parti de la ruche qui l’a toujours laminé à Douentza depuis l’avènement de la troisième république c’est à dire lors des législatives 1992, 1997 et 2002. Cette fois-ci, la formation héritière du vieux parti soudanais fondé par Fily Dabo Sissoko n’a pas lésiné sur les moyens pour venir à bout de l’Adema/Pasj dans ladite circonscription. Le parti de la ruche y était défendu par le duo Moustapha Dicko et Amadou Ongoïba qui n’ont pas fait le poids. Le Pr Ali Nouhoum Diallo n’a pas voulu rempiler cette fois-ci. Le Pr qui est une figure emblématique du mouvement démocratique et du parti des abeilles s’est fait réélire trois fois de suite sur la liste Adema à Douentza. Aujourd’hui, il a préféré prendre sa retraite de l’Assemblée nationale et ses héritiers n’ont pas pu conserver la main mise du parti de la ruche sur cette importante localité d’élevage de la cinquième région administrative du Mali. Il s’est averé que la dame Dicko n’y est pas allée de main morte. Argent et slogans croustillants ont fait la différence.
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Un économiste de taille au palais de Bagadadji
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Après son échec aux élecions de 2002, le Ministre Konimba Sidibé du parti du bélier blanc vient de faire son entrée dans le prestigieux palais de Bagadadji. Son alliance avec l’Adema aux législatives de Dioïla a bien payé pour cette année 2007. Sa présence à l’hémicycle sera très significative en raison de sa grande expérience dans le circuit économique du pays. Il connaît bien les finances publiques pour les avoir enseignées à plusieurs occasions. Avec lui, le parlement sera mieux outillé dans le traitement des dossiers des projets de loi de finances.
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L’US-RDA malmené dans son fief
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Le vieux parti soudanais qui a conduit le Mali à l’indépendance poursuit toujours sa traversée de désert électorale. Non seulement il n’a pas pu réaliser un score honorable aux législatives, pire, il a été malmené dans la commune où il est basé, à savoir la commune II. Son alliance avec le PCR (Parti Citoyen pour le Renouveau) n’a pas été concluante face à la coalition CNID-MPR-URD. Un échec qui vient s’ajouter à celui des communales de 2004 où l’Union soudanaise- RDA n’a obtenu aucun siège de conseiller communal dans les six communes du district de Bamako.
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CNID- MPR : des fortunes diverses
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Les Partis de Maïtre Tall et de Choguel Maïga ont pu sauver la face en obtenant sept sièges de députés sur les 147 de l’hémicycle. C’est un grand succès pour le MPR qui voit, ainsi, son score s’améliorer par rapport au parlement sortant ( il passe de un à sept sièges). C’est, par contre une baisse, de prestige pour le CNID qui voit ses élus diminués en raison surtout de sa débacle dans les circonscriptions électorales de Kolondièba au 2ème tour et de la commune VI au premier tour.
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Le Parena fait mieux
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Le Parti de la renaissance nationale de Tiébilé Dramé s’est taillé quatre sièges aux présentes législatives. Il n’était représenté que par un seul élu à l’Assemblée nationale sortante, le second siège qu’il détenait avait été perdu suite à la transhumance politique. Cette fois-ci, le parti est dignement représenté à la Place de la Républi-que.Malgré les coups bas dont son président a été victime.
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Dioncounda Traoré va t-il briguer le perchoir ?
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Avec ses 55 sièges, le parti de Dioncounda Traoré sera tenté de se mettre en rang pour le fauteuil le plus précieux du parlement. Cependant tout dépendra de la négociation des portefeuilles entre les deux grands de l’ADP. Il s’agit du fauteuil de Premier Ministre et de celui du Président de l’Assemblée nationale.
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