Fourre tout : Les brèves du Scorpion

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L’intox des boys  de Zounzani

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Dès les résultats provisoires des législatives proclamés, un bruit indécent court les différents grins de la ville de Bamako. Ce bruit dont la source est connue fait dire à ses relais que le Président du Rpm, non moins Président sortant de l’Assemblée Nationale, se bat des pieds et des mains pour être reconduit au perchoir de Bagadadji. Si cela ne s’appelle pas de l’intox, on ne saurait le qualifier autrement. L’objectif honteux de cet exercice d’un autre âge est d’abattre définitivement un homme qui a simplement eu le courage et l’honnêteté de dire Non à un régime. Avec probablement 11 camarades élus, il est évident qu’en homme politique avisé, pour l’instant, IBK va forcément revoir ses ambitions à la baisse en attendant des lendemains meilleurs.

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Le Miria à Bagadadji

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Enfin peut on dire ! Les militants du parti du Pr Mamadou Lamine Traoré ont attendu la disparition de leur gourou avant de porter certains de leurs camarades à l’hémicycle. Le Miria, depuis sa création en 1994, a régulièrement présenté des candidats aux différentes échéances électorales. Les résultats n’ont toujours pas été à la hauteur des attentes. Avec ses probables quatre dépités à Bagadadji, le moins qu’on puisse dire, c’est que les militants du parti de l’étoile ont rendu un hommage post-mortem à feu notre ami Le Grincheux National qui peut tranquillement dormir en paix.

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Quel sort pour  le Rouquin de Bougouni ?

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Mamadou Bakary Sangaré, le Rouquin de Bougouni a perdu son fief. C’est du moins ce que l’on peut dire au vu des résultats électoraux prononcés par le Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales. L’Adema et ses collatéraux du Barica et du Mpr du Banimonotié sont passés par là. Bougouni perdu, les démêlées avec la justice en stand by, il y a lieu de s’inquiéter pour l’ami Blaise qui demeure une des grandes «gueules» de la scène politique locale. Son sort peut bien inquiéter ses admirateurs et camarades qui sont encore très nombreux dans ce pays.

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Présidence de  l’Assemblée  Nationale : A qui  le fauteuil ?

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La question mérite d’être posée avec toutes les tractations qui se déroulent depuis que les résultats provisoires des législatives ont été proclamés par le Général Kaf. Les appétits des uns et des autres se sont aiguisés, les prétendants au perchoir sont sortis du bois. Les deux grosses écuries (Adema et Urd) ont chacun leur candidat même si les Rouges et Blancs risquent d’en avoir deux. Le Président de l’Adema Dioncounda Traoré alias Gaston Lagaffe bénéficie, selon les informations recueillies par les antennes du dard, du soutien des militants, donc des faveurs des pronostics. Face à lui, dans sa propre écurie, il y a le dépité élu de Gao, Assarid Ag Imbarkawane qui s’agiterait. Il semble qu’il jouit très peu de la confiance des militants à cause de son goût trop prononcé pour les bonnes choses de la vie. Il demeure néanmoins un outsider très intéressant à ne pas négliger.

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Du côté de l’Urd, deuxième force parlementaire de Bagadadji, le Président Younoussi Touré aussi lorgnerait vers le perchoir qui l’intéresse vivement. Ses chances sont réelles surtout si son parti parvient à nouer les alliances essentielles pour cet objectif.

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Après ces trois, il y a le cas IBK dont Bamako parle beaucoup ces  derniers temps. Nos informations nous autorisent à affirmer que le Président du Rpm, qui a perdu plus des 3/4 de ses élus n’est pas partant pour se succéder à lui-même. Par contre son 1er vice-président Me Tall, La Chauve-souris malgré son poids presque insignifiant (proportionnellement à l’idée qu’il a de sa personne) ne dédaigne pas accéder à la haute fonction de Président de l’Assemblée Nationale. En 2002 déjà, il aurait été démarché, par certains,  pour occuper le perchoir. Selon nos sources, il avait accepté l’offre malgré ses 13 dépités. C’est à la dernière minute qu’il avait été écarté car des doutes subsistaient sur la ligne de sa loyauté vis à vis de ceux qui voulaient le faire Roi. Ses chances sont donc proportionnelles au poids du Cnid qui, il faut le souligner, a perdu plus de la moitié de ses élus au cours de ces élections.

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En définitive, si les choses se passaient normalement (ce qui n’est pas évident dans le Mali démocratique de Zounzani), la présidence de l’Assemblée Nationale ne doit pas échapper à l’Adema ou à l’Urd. Mais, il ne faut surtout pas trop gloser et donc il faut savoir attendre pour voir qui sera nommé ou élu. C’est selon. Déjà qu’on nomme les dépités pourquoi pas leur président ?

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Nouveau Premier Ministre : La guerre des nerfs

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Le nom du successeur de Ousmane Issoufi Maïga à la Primature est loin d’être connu. Mais déjà les observateurs de la chose politique sont à leur exercice favori : sortir de leur mouchoir un nouveau Premier Ministre pour diriger l’équipe gofernementale que Zounzani s’apprête à nommer. Il y a d’abord les maliens de l’extérieur qui s’agitent fortement pour prendre la place. Un des leurs depuis la Belgique a investi ces temps derniers la presse dans le but inavoué de se rappeler au bon souvenir de Zounzani 1er. Ayant été parmi les rédacteurs du fameux Pdes de l’occupant de Koulouba, il joue fortement sa partition au cas où… Un autre malien de l’extérieur (mais ayant pris la température locale depuis un bon moment) revendiquerait lui aussi la place qui lui aurait été promise en 2002. Selon ses proches, il ne serait que justice s’il remplace Ousmane Issoufi Maïga.

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Les maliens du Mali aussi ne sont pas en reste. Ainsi, dans l’entourage immédiat de Zounzani, on parle de plus en plus de propulser l’éminence grise au poste stratégique de P.M. L’idée ne serait pas défavorable à Zounzani. Le problème sera que le chef de l’Etat aura dans ce cas à faire face à forte partie. Les politicards professionnels, comme en 2002, ne semblent pas prêts, cette fois-ci, à se laisser mener en bateau. Ils ne réclameraient rien de moins que de voir le primature confiée à un des leurs. Déjà des noms sont cités tant du côté de l’Adema que de l’Urd.

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Dans tous les cas, la guerre des nerfs est enclenchée et dans les jours à venir les charlatans et autres marabouts auront une occasion de se faire une santé financière sur le dos de ceux qui aspirent gagner le jackpot.

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Alpha à  Sarkozy : Halte au matraquage des esprits

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Le tout nouveau président de tous les français veut certainement faire prendre aux africains des vessies pour des lanternes. Lors de son bref mais combien mouvementé passage chez nos voisins sénégalais à Dakar, le jeune Sarko (par rapport à Wade) a déclaré tout de go que les torts de la colonisation n’étaient pas seulement imputables qu’aux colonisateurs. Mais qu’il y avait une part importante des colonisés dans les dérapages constatés. Piqué au vif par tant de légèreté dans l’approche des relations Europe-Afrique, le Président de la Commission de l’Union Africaine, notre Alpha national a rebondi sur la question, au quart de tour. Pour lui, il n’est pas question de déchirer la page de la colonisation dans le grand livre de l’histoire de l’Afrique. L’Afrique pour Alpha peut pardonner, mais on ne peut lui demander d’oublier la négation absolue de ses droits qu’elle a été contrainte de subir durant des années et des années. Voilà une belle réplique au jeune Sarkozy qui visiblement ambitionne de réécrire l’Histoire tumultueuse des relations entre l’Europe et l’Afrique.

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Législatives 2007 : enfin le 3 ème tour :

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Tous les regards sont braqués vers le Dibida où le juge constitutionnel planche depuis plus d’une semaine sur les résultats provisoires des élections législatives. Les robeux de la Cour Constitutionnelle ont reçu des centaines de requêtes. Et tout le monde y est allé avec ses «preuves». Les vaincus réclament justice, les vainqueurs aussi. Comme le dirait l’autre, la Cour a du grain à moudre. Mais comme ces derniers temps la Cour Constitutionnelle a pris l’habitude d’entériner les résultats proclamés par le MATCL, il y a lieu de croire que les jeux sont déjà faits. Mais attendons de voir.

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Présidentielle 2012 : l’Urd sur la ligne  de départ

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Le Président de l’Urd, dépité élu à Niafunké, a été on ne peut plus très clair hier matin sur RFI: son parti a pour ambition de gérer les affaires du pays au plus haut niveau. Et pour ce faire, il ne faut pas avoir peur d’afficher ses intentions. Quant au nom de celle ou celui que l’Urd va présenter Younoussi a su manier avec malice la langue de bois. Même si tout un chacun au Mali sait par avance qui est le très probable candidat de l’Urd en 2012  et qu’il est déjà dans les startings blocks. Que Dieu nous prête longue vie.

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Vacances gofernementales ou remaniement : ATT attendu

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Par tradition le mois d’août est celui consacré par nos ministres pour, disent-ils, prendre de l’air. Sous d’autres toits on parle de vacances. Cette année les choses ne paraissent pas aussi simples que certains puissent le croire. Il y a même à se demander si vacances gofernemen-tales il y aura. D’abord, il est difficile de rencontrer un ministre qui pense vacances. Tous s’agitent pour s’assurer d’abord qu’ils seront reconduits. Ensuite Zounzani 1er lui-même est pressé par le temps. Dans son gofernement, deux ministères sont sans titulaire donc gérés par des intérimaires. Il s’agit du Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement et de celui de l’Education Nationale. Même le Ministère ultra sensible de la Défense ne bénéficie plus de toute la disponibilité de son titulaire. ATT doit donc agir vite. La rentrée scolaire pointe à l’horizon. Le Ministère de l’Education ne peut continuer à être géré par un intérimaire en raison de la complexité des choses de l’école. Zounzani est donc très attendu face à tant d’urgences.

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Résultats  des législatives 2007 : Pan  le dard !

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La course effrenée des journaleux à donner au plus vite des informations en rapport avec l’actualité brûlante les conduit quelques fois à passer complètement à côté de la plaque. Ainsi dans le traitement des résultats des législatives, Le Scorpion s’est royalement trompé en donnant vainqueur à San une liste complètement erronée. Le Rpm n’a pas gagné à San. C’est son ennemi intime l’Adema qui a remporté le scrutin selon les résultats provisoires publiés par le Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales.

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