Fourre-tout: Le MUJAO et la charia au nord du Mali

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Quatre personnes amputées de leurs membres pour vol

Après avoir  enraisonné un car de transport public à Ouatagouna (cercle d’Ansongo, région de Gao) et extorqué l’argent de ses occupants, quatre bandits ont eu la mauvaise surprise de tomber entre les mains des islamistes du MUJAO (Mouvement pour l’Unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest). Ils ont été amputés chacun de la main droite et  du pied gauche avant d’être évacués dans la ville de Gao pour recevoir des soins appropriés. En plus, les islamistes leur ont repris leur butin estimé à 30 millions de FCFA. Ils ont promis de restituer l’argent à leurs propriétaires très bientôt dans la cité des Askia. Ce geste des éléments du MUJAO vise à faire croire aux populations qu’ils sont déterminés à appliquer la justice islamique contre le banditisme armé dans les régions occupées du nord du Mali.

Economie malienne

Une croissance de 2,6% sur une prévision 6%

En 2011 l’économie malienne a connu une courte croissance de 2,6% au lieu de 6%, selon les prévisions des autorités financières du Mali. Cette mauvaise croissance est le fait de la difficile campagne agricole et de plusieurs facteurs économiques troublants.

Un budget 2012 revu à la baisse

La des finances 2012 prévoyait une recette budgétaire de 1300 milliards de FCFA et une dépense de 1400 milliards de FCFA soit un déficit de 100 milliards qui devait être compensé par l’appui des partenaires ou l’apport des marchés financiers. Mais, au regard de la situation exceptionnelle à laquelle le pays fait face, les princes du jour ont décidé d’arrêter le budget de cette année à 870 milliards de FCFA. Toutes choses qui ont nécessité des coupes budgétaires au niveau de plusieurs chapitres de la loi des finances 2012. Toute fois, les services de Douane, la Direction Générale des Impôts et les domaines ont rempli  jusqu’ici les prévisions de recette mensuelles à 100%, selon le Ministre du Budget, Marimpa Samoura.

Les paiements réguliers des salaires ne sont pas en danger

Le Ministre du Budget a été clair, la semaine dernière, en affirmant qu’il n’y aura aucune difficulté à payer régulièrement les salaires des travailleurs dans les mois à venir. Il a précisé qu’avec les seules recettes mensuelles de la Douane (25 milliards de FCFA) il pourra payer les salaires de tous les travailleurs de l’Etat. La Direction générale des Impôts (DGI) met mensuellement dans la cagnotte publique 28 milliards de FCFA. En plus de cela, les autorités financières attendent, cette année, du secteur des mines 75 milliards de FCFA.

La réponse attendue de l’Etat sur le recrutement de 3800 contractuels sans prévision budgétaire

Après le recrutement dans la Fonction publique de 3800 contractuels de la catégorie ‘’D’’ sans prévision budgétaire, les autorités se préparent à donner une réponse. C’est ce qu’à laisser entendre le Ministre du Budget. Dans les coulisses, certaines sources soutiennent que la pilule sera très amère en raison de la fermeté des autorités en charge du dossier. En réalité, ces recrutements sont allés au-delà de l’enveloppe financière prévue par le Ministère des finances qui est de 500 millions de FCFA par an d’où l’impossibilité par l’Etat de faire face aux charges de ces nouvelles recrues. Ces dernières vont-elle se retrouver à la porte ? Wait and see.

Suppression de la subvention gazière

L’Etat fait l’économie  de 8 milliards de FCFA

La suppression de la subvention sur la vente du gaz domestique permettra aux finances publiques de faire une économie de 8 milliards de FCFA. L’Hôtel des finances motive sa décision en affirmant que les contribuables maliens subventionnent le gaz pour 2% de consommateurs à l’échelle nationale. D’où la volonté des autorités actuelles de corriger ce qu’elles considèrent comme une injustice.

La BAD reprend sa collaboration avec le Mali

Après le remboursement par la partie malienne d’un service dette de la Banque Africaine de Développement arrivé à échéance (1,9 milliard de FCFA), les autorités maliennes se frottent les mains avec la reprise totale des activités de financement de l’institution financière africaine.

La Banque mondiale attendue

L’Hôtel des finances a laissé entendre, vendredi, que la récente visite d’une délégation de la Banque Mondiale au Mali a été concluante et que le Ministre de l’Economie et des Finances, Tiénan Coulibaly se prépare à se rendre à Washington pour la reprise prochaine de la coopération avec l’institution financière de Brettons-Wood.

Lutte antiacridiennes

Le Ministre de l’Agriculture se veut rassurant

Le Ministre de l’Agriculture, Yaranga Coulibaly a affirmé que son département se prépare à faire face aux assauts imminents des essaims de criquets dans la partie sud du pays. Des moyens logistiques sont en train d’être mobilisés dans la lutte terrestre. Ici, le souci majeur est d’éviter que la bonne perspective de la campagne agricole 2012-2013 ne soit pas perturbée par l’invasion des criquets pèlerins venant des régions sahariennes du pays.

36 milliards pour la prévention de la crise alimentaire au Mali

Pour faire face à la crise alimentaire, les autorités maliennes ont dégagé une enveloppe de 36 milliards de FCFA. Sur ce montant, 34 milliards ont été déjà décaissés. L’annonce de cette information intervient au moment où le pays se prépare à réaliser une très bonne récolte céréalière.

La bonne entente au sommet de l’Etat

La requête du Président par intérim le Prof Dioncounda Traoré sur l’intervention des forces africaines pour la reconquête des régions nord du Mali. L’armée n’a jamais affirmé qu’elle est contre une telle intervention. D’ailleurs la requête du Président de la République par intérim est en phase avec la récente déclaration du Chef d’Etat Major des Armées, le Colonel Major Ibrahima Daïrou Dembélé au sortir de la rencontre des Chefs d’Etat Major des pays de la CEDEAO tenue à Bamako. C’est le Mali en tant que pays souverain membre de la CEDEAO, de l’UA et de l’ONU qui a décidé de faire la requête sur la base de son besoin et de ses attentes. Partant de ce constat, on voit mal comment quelqu’un de l’étranger pourrait faire grief au Mali d’avoir formulé sa demande.

Le pauvre Sanogo dérange certains malgré sa bonne foi

Le Capitaine Amadou Aya Sanogo continue à déranger certaines personnes en dépit du profil bas et du silence qu’il observe pour laisser la main libre aux plus hautes autorités du pays. Même s’il ne dit rien, il y a des gens pour lui porter des soupçons d’entraver la gestion des affaires du pays par les princes du jour. Des mensonges lui sont régulièrement collés pour faire croire qu’il est le seul dirigeant de la transition et que le Prof Dioncounda et le Dr Cheick Modibo sont ses sous mains. En réalité, ses allégations mensongères visent à porter un discrédit sur le Mali afin de le mettre en porte à faux vis-à-vis de la communauté internationale.

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1 commentaire

  1. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
    Vous voyez même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir .
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit cà pour échapper à la justice internationale , heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

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