Fourre tout – Ansar eddine : Arrestation d’un responsable

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Un haut responsable d’Ansar Eddine a été arrêté près de la frontière algérienne. Selon une source sécuritaire malienne, c’est le numéro trois d’Ansar Eddine, Mohamed Moussa Ag Mohamed, qui ordonnait de couper les mains à Tombouctou. L’information a été confirmée par un fonctionnaire du gofernorat de Kidal, Abdoulaye Touré.

Ce dernier a affirmé qu’il était l’idéologue d’Ansar Eddine à Tombouctou, une tête pensante du MUJAO dans le septentrion. Il a été arrêté à In Hallil, près de la frontière algérienne .Le MNLA a revendiqué sa capture et celle d’Oumeïni Ould Baba Ahmed, du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Ag Mohamed a été présenté, par des habitants de Tombouctou, comme un natif de la 6ème région. Il passe pour être le responsable de la ”police islamique” qui a fait régner la terreur dans la cité des 333 Saints. Il avait étudié en Arabie Saoudite avant de retourner au bercail pour prendre la tête d’une nouvelle mosquée très contesté dans la citée des 333 saints.

Kidal

 

La MISMA consolide sa position

La Mission Internationale de Soutien au Mali renforce petit à petit sa position dans la ville de Kidal considérée comme le bastion d’Ansar Eddine d’Iyad Ag Ghali. Mais, avant même l’arrivée dans la nuit du 29 au 30 janvier de soldats français qui ont pris le contrôle de l’aéroport de la ville, Kidal était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA, groupe dissident d’Ansar Eddine) et du MNLA. Ces deux groupes avaient affirmé soutenir l’entrée des soldats français à Kidal, mais refusaient la présence de militaires maliens et ouest-africains, notamment par crainte d’exactions contre les membres des communautés arabe et touareg de la ville, parfois assimilés aux groupes islamistes armés.

Un contingent de 1800 soldats tchadiens (dont le pays ne fait pas partie de l’Afrique de l’Ouest) est déployé à Kidal. Selon des sources militaires maliennes, des combats ont par ailleurs opposé samedi des soldats français et maliens à des hommes du groupe islamiste Ansar Dine dans les environs de Kidal.

Des hélicoptères d’assaut et des avions de transport français acheminant des forces spéciales ont quitté Gao pour renforcer les contingents de la France et du Tchad stationnés à l’aéroport de Kidal.

Crise du Nord :

L’Oncle Sam aux côtés de la France

  Le vice-président du pays de l’Oncle Sam, Joe Biden, a été reçu, lundi, à Paris par François Hollande. Il a profité de l’occasion pour redire le soutien des USA à l’opération militaire française au Mali. Selon lui,  Il n’y a pas d’hésitation de la part des Etats-Unis de partager les objectifs de la communauté internationale de priver les terroristes de tout sanctuaire et de restaurer une gouvernance démocratique au Mali.

Pour ce qui concerne l’opération militaire menée par la France, Joe Biden a laissé entendre que son pays a fourni un appui significatif aux troupes françaises – incluant échanges de renseignements, transport aérien et ravitaillement en vol – à la grande satisfaction de l’Elysée. Pour le numéro 2 américain. Il est également important que nous collaborions pour aider les pays participants à mettre sur pied rapidement la Mission de soutien africaine au Mali (Misma).

Les Etats-Unis contribuent aussi à cet effort de manière importante, grâce au transport aérien et au soutien logistique apporté aux forces arrivant à Bamako.Il faut aussi rappeler que les USA ont contribué pour environ 100 Millions de dollars au soutien de la Misma et l’armée malienne.

Crise malienne :

Le coup de gueule de Juppé contre l’Europe

L’ancien premier ministre français Alain Juppé a appelé, dimanche, au déploiement, “très très rapidement”, de la force militaire de formation de l’armée malienne approuvée à la mi-janvier par l’Union européenne. “L’Europe pourrait […] se bouger un petit peu”, a-t-il lancé, lors du “Grand Rendez-vous” de la chaîne de télévision I Télé à propos de cette mission européenne, baptisée EUTM (mission européenne de conseil et de formation), destinée à former et à réorganiser l’armée malienne avant de lâcher : ” Dans l’affaire du Mali, l’Europe a été nulle, point ! ” Rappelons que l’EUTM devrait être opérationnelle à partir de la mi-février, et les premiers soldats maliens devraient débuter leur formation “à la fin mars, début avril” sur la base militaire de Koulikoro.

Cette mission, dont la France est la “nation cadre” et à laquelle devraient participer une dizaine de pays européens, va déployer quelques 450 Européens : 200 instructeurs et 250 personnes pour la protection et l’appui administratif.

Opération serval

Possible retrait rapide des bidasses français de Tombouctou

Un retrait militaire français de Tombouctou au Mali “peut venir très vite”, a affirmé lundi, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius. “Dans les villes que nous tenons, nous souhaitons être rapidement relayés par les forces africaines de la Misma “, la force interafricaine autorisée par l’ONU, a-t-il précisé.

A propos des sept otages français qui seraient détenus autour de Kidal, dans le massif des Ifoghas, Laurent Fabius a assuré que le gofernement continuait d’agir avec “détermination et discrétion”.

Soldats maliens au front

Le satisfecit des experts français

Des experts militaires français, ayant requis l’anonymat, ont loué la détermination et le courage des soldats maliens, qui ont fait usage de leur corps face à la force de frappe meurtrière des terroristes disposant d’armes de guerre de dernière génération.

Selon ces experts, les armes utilisées à Konna, par les jihadistes étaient sans commune mesure avec l’équipement militaire malien.  N’eut été la bravoure des hommes du Général Ibrahima Dahirou Dembélé, le pire allait se produire dans la capitale de la 5ème région administrative du Mali. Heureusement que l’armée française est venue à temps pour freiner la ruée des terroristes vers le sud du Mali.

Guerre du nord

Arrivée de nouvelles armes françaises à Bamako

Le convoi des blindés français que votre serviteur a pu observer à partir du quartier Badialan l de la Commune lll du District de Bamako, montre bien que le Président français, François Hollande ne s’amuse pas dans la guerre qu’il mène aux côtés de l’armée malienne et la MISMA contre le terrorisme dans la partie septentrionale du pays. Cet important convoi d’armes venait directement du port de Dakar et devait prendre la direction de la base militaire de Sénou ou le QG de l’armée française à Sévaré. On a dénombré plusieurs dizaines de chars d’assaut, des véhicules de guerre blindés, des transports de troupes, de munitions et de fusils d’assaut. Le convoi était couvert par les éléments de la police malienne, mais conduits par des soldats français qui avaient assuré le piqué le long de la route Kayes-Bamako pour mieux sécuriser le couloir de passage de ces armes de guerre. Le convoi a été salué par les habitants du Badialan l. Ce qu’on a vu, hier, montre bien  que la guerre sera foudroyante contre le terrorisme dans les massifs montagneux de Tégharghar, au nord de la ville de Kidal, à la limite de la frontière algéro-malienne.

Croissance au Mali en 2013 :

 

Les bonnes notes de la Banque mondiale

Le taux de croissance économique au Mali pourrait retrouver son niveau tendanciel de 5% en 2013, indique le nouveau rapport semestriel de la Banque mondiale sur la situation macroéconomique du pays, qui a été présenté, dimanche, lors d’une rencontre à Bamako.

Le rapport, présenté par le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Ousmane Diagana, fait état d’une contraction du produit intérieur brut (PIB) réel de 1,5% en 2012. Selon le rapport, c’est la situation d’instabilité sur l’activité économique au Mali qui est à l’origine de cette tendance, qui pourrait changer grâce aux sous-secteurs agricoles et aurifères du pays. Le ministre de l’Economie et des Finances et du Budget, Tiéna Coulibaly, a indiqué pour sa part que ce rapport semestriel de la Banque mondiale “est très bien fait”, car, a-t-il dit, ce rapport reprend la réalité de la situation économique que le Mali a vécue essentiellement en 2012. Il a annoncé que la Banque mondiale “va reprendre son appui budgétaire à un niveau plus élevé qu’initialement, c’est-à-dire de 30 millions de dollars à 50 millions de dollars”. Rappelons qu’au lendemain du pronunciamiento du 22 mars 2012, la Banque mondiale avait suspendu sa coopération avec le Mali.

Don aux déplacés du nord-Mali

 

Un conteneur de tentes bloqué par la Douane

Cette information a été donnée  par John Diksa, Président de l’Association  SOS ATTITUDES, lors de la rencontre de la commission d’aide des rotariens sous la houlette de Rotary Club Bamako-Koulouba. C’était le vendredi 1er février 2013 au Grand Hôtel de Bamako, en présence de Théodore Diop, Goferneur du District 9100, de Bernard. JACQUIN, Président du Comité-Inter Pays de Rotary Club International  ainsi  que des rotariens.

En fait, ce don de 200 tentes a été offert par SOS ATTITUDES  de la France. Mais, hélas ! Cette aide destinée à des familles sinistrées du Nord du Mali reste bloquée par les gabelous au niveau de Bamako. N’ayant pas pu mettre la main sur le conteneur arrivé depuis 2 semaines, les donateurs ont été obligés de retourner en France .

Selon Bernard JACQUIN, cette situation est  grave parce que cela donne une image déplorable au Mali où des donateurs ont débloqué plus de 50 Millions de francs CFA pour apporter leur aide. Cela ne peut que décourager ces bailleurs de fonds qui envisagent de multiplier leurs  actions en faveur des populations déshéritées. ” Je ne comprends pas cette situation de blocage, rien de tout cela. Les procédures de dédouanement trainent toujours “, s’est -il lamenté avant de souhaiter l’implication du ministère de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Agées afin de dénouer cette situation léthargique.

En tous les cas, il urge de débloquer cette lourdeur administrative à un moment où le président de la République par intérim  lance un cri de cœur à toutes les bonnes volontés tant au niveau national qu’international.

Exactions au Mali :

Les défenseurs des sans-voix donnent de la voix

C’est dans une atmosphère de crises de nerfs que les défenseurs maliens des droits humains ont dénoncé l’attitude des organisations internationales qui ont parlé de scènes d’exactions par l’armée malienne dans les zones libérées. C’était le vendredi dernier au siège de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), lors d’un point de presse au cours duquel les défenseurs des sans-voix ont  plaidé la cause juste. Ils  ont soutenu mordicus que les informations fournies par Human Right et Amnesty International sont fausses. En témoigne la contestation faite par des volontaires du CICR sur le terrain à Gao.

A en croire Me Kadidia Sangaré Coulibaly, Présidente de la CNDH, ”  ces grandes organisations internationales font la sensation “. Et Me Bréhima Koné, Président de l’UIDH, de se dire scandalisé par ” ces allégations des organisations  internationales des droits de l’Homme “. Tout comme le sécregé de l’AMDH, Amadou Bocar Téguété, le Président Me Moctar Mariko, a rejeté en bloc les informations relatives aux exactions sur la ligne de front. ” Nous avons mené des investigations sur le terrain et il n’y a pas d’éléments  palpables sur les cas d’exactions “, a-t-il avancé.

La Rédaction

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1 commentaire

  1. Le satisfecit des experts français ???? Vous nous prennez pour des singes et comme par hasard ces experts Francais sont annonyme

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