Fourre tout : 3eme gofernement post-crise: La patte du cow-boy

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Pendant que les citoyens lambda spéculaient sur la composition du 3ème gofernement d’après 22 mars 2012, Django Cissoko a dégainé très vite comme savent le faire les cow-boys. Son gofernement a été constitué en un temps record contrairement aux précédents dont l’accouchement a eu lieu suite à une très délicate césarienne.

Doit-on voir par là une lueur d’espoir quant à une éventuelle efficacité de la bande à Django ? That is the question. Toutefois, à entendre les premières réactions de nos politicards de service, on peut espérer que ce gofernement est le bon car débarrassés de la pléthore de bras cassés qui étaient dans les valises de Cheick Modibo Diarra. Django Le Flingue bénéficie de suffisamment de préjugés favorables pour conduire l’action gofernementale par ces temps difficiles.

 

Situation politique nationale

La menace du capitaine Sanogo

Dans son interview diffusée sur les ondes de la Boîte Nationale à Images, au lendemain de la mise à l’écart de notre martien, le putschiste en chef Amadou Haya Sanogo a fait des mises en garde à peine voilées sur ceux-là qui mettent du sable dans la tartine de la transition. Dans ses propos, il est clair que quiconque, sans exception, jouerait à la Cheick Modibo Diarra, connaîtra le même sort que l’extraterrestre national. Prions simplement que ceci ne tombe dans l’oreille de sourds. Sinon Kati sévira !

 

Crise du nord

Les jihadistes sur le pied de guerre

Selon les antennes du dard, les occupants des régions septentrionales de notre pays ne dorment plus que d’un œil suite aux informations faisant état de l’inévitable guerre à venir. Nos sources indiquent que les jihadistes se préparent intensément à cette confrontation.

Ainsi, la semaine dernière, plusieurs colonnes de barbus d’Aqmi, du Mujao et d’Ançardine se sont retrouvées dans les confins du cercle de Goundam, dans la région de Tombouctou, pour des ” concertations de la jihad “. En fin de semaine, ce sont de dizaines de pick-up lourdement armés qui ont investi la ville de Tombouctou.

Parmi les jihadistes reconnus par nos antennes, Iyad Ag Ghally figurait en bonne place dans le défilé. Et dire que c’est celui-là que le ” médiateur Blaise ” veut déconnecter avec Aqmi et le Mujao. Même graine, même sauce.

 

Mnla – ançardine

Bonnet blanc, blanc bonnet

Après ce que certains appellent la déroute du Mnla, face à ses complices jihadistes d’Aqmi, Mujao et Ançardine, les combattants apatrides du premier cité ont, presque tous, tourné casaque. Ceux-là qui, hier combattaient le Mali au nom des touaregs du Mnla, sont devenus, comme par miracle des jihadistes au service du touareg  Iyad Ag Ghally et son Ançardine.

En vérité le Mnla et Ançardine constituent une seule et même entité. Celle de touaregs minoritaires qui n’ont jamais accepté que des Noirs soient leurs chefs. Sinon qu’est ce qui a pu manquer à ces gens qui sont les plus grands bénéficiaires de la solidarité nationale ?

 

Achérif Ag Bilal chez le Nigérian Goodluck

Le secrétaire général du ”Mouvement national de libération de l’Azawad” (”MNLA”) , Bilal Ag Achérif, accompagné d’une petite délégation, a rencontré le président nigérian Goodluck Jonathan, le 14 décembre dernier, soit deux jours après avoir échangé, secrètement, avec de  hauts fonctionnaires des départements de la Défense et des Affaires étrangères du Nigeria.

Des sources sûres ont affirmé que le président Jonathan les a reçus en tant que  médiateur conjoint de la Cedeao dans la crise malienne. Les échanges avec le chef de l’État nigérian ont porté sur les discussions amorcées à Ouagadougou avec les islamistes touaregs d’Ansar Dine d’une part et les autorités maliennes de l’autre.

Cependant, la visite de la délégation du ”MNLA” avait pour objectif de demander au Nigéria un appui militaire au motif que le ”MNLA” aidera les forces nigérianes à lutter contre les jihadistes de Boko Haram dans le nord du Mali. Et pour convaincre les autorités d’Abuja, ils ont prétendu avoir intercepté dans la région sahélo-saharienne des membres de Boko Haram, qui, d’après Bilal et ses ouailles, tentaient de rejoindre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Après avoir complètement perdu les quelques localités du nord du Mali qu’il contrôlait, le ”MNLA” n’espère plus que sur la diplomatie pour survivre. Rappelons que la secte islamique Boko Haram, qui sévit au nord du Nigéria, est l’une des principales préoccupations des autorités d’Abuja. Des sources sécuritaires d’Afrique de l’ouest et d’Europe ont laissé entendre que certaines cellules du Boko Haram ont fait jonction avec Al Qaeda pour le Maghreb Islamique, qui a installé, récemment, ses quartiers à Tombouctou, Gao et Kidal.

 

Grève des  travailleurs de la municipalité

Le Syndicat montre ses muscles

Après avoir paralysé le District de Bamako, pendant 48 heures  (jeudi et vendredi derniers), le syndicat des travailleurs de la municipalité vient  de prouver à l’opinion nationale sa grande capacité de mobilisation pour faire aboutir ses revendications.  Il n’était pas content du comportement du Maire de Bamako à l’égard des travailleurs du District.                      Par cette grève, le syndicat veut amener les élus à avoir plus d’égard pour leurs militants que sont les travailleurs du District. La grève a été une réussite parce que suivie par presque tous les travailleurs de l’ensemble des mairies de la capitale.

Le Maire Adama Sangaré lui-même est sorti de sa réserve pour s’expliquer sur le petit écran de la BNI (Boîte Nationale à Images). Les différents dépôts de transit des ordures ménagères n’ont pas été vidés durant les 48 heures de grève. Toutes choses, qui ont fortement perturbé la circulation tout en rendant la capitale très sale. Même les cérémonies de mariage n’ont pu être célébrées durant la période de grève dans plusieurs mairies de Bamako.

 

Reconquête des régions du Nord

L’armée consolide ses rangs pour la bataille finale

L’armée malienne, depuis l’acquisition des armes venant du port de la Guinée, a entamé des exercices préparatoires en vue de faire face à toute éventualité. Elle a mis en place un véritable plan de guerre qui se fixe pour objectif d’empêcher toute infiltration de l’ennemi vers le sud en attendant l’assaut final qui ne saurait tarder.

Des sources bien informées affirment que la reconquête sera menée par plusieurs unités de l’armée qui vont se lancer dans des attaques simultanées afin de rendre impossible tout regroupement des narco-jihadistes sur le terrain. Les attaques cibleront les sites stratégiques avec pour objectif de bloquer la mobilité de l’ennemi  sur le terrain. Le Nigéria et l’Afrique du Sud sont disposés à mettre leur aviation à la disposition du Mali.

L’Algérie et la Mauritanie n’interviendront pas directement dans les combats, mais, elles seront prêtes à fermer leur frontière pour empêcher toute infiltration des jihadistes terroristes dans leur pays respectif. Le Niger est disposé à appuyer militairement le Mali dans le cadre des forces africaines (MISMA) de même que le Tchad.

La bataille sera  rude et ne fera pas de quartiers. Des consultations sont en cours dans les coulisses du conseil de sécurité afin que la proposition française d’intervention des forces africaines dans le nord-Mali puisse être une réalité. C’est en principe, cette semaine, que tout le monde sera fixé sur l’adoption ou non de la résolution onusienne autorisant l’usage de la force contre les groupes terroristes évoluant dans la partie septentrionale du Mali.

 

Paris s’inquiète du sort des otages dans le Sahel

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a affirmé que les otages français détenus dans le Sahel sont vivants, mais, que pour l’instant les initiatives prises pour obtenir leur libération sont restées vaines. Selon lui, il y a un otage de plus, et que c’est la raison pour laquelle il faut enrayer l’usage de la force et faire en sorte que tout cela se décline de la meilleure manière, a déclaré le ministre. Il faisait allusion à l’enlèvement, fin novembre dans l’ouest du Mali, d’un Français de 61 ans, Gilberto Rodriguez Leal. En tout, huit Français sont retenus en otages à l’étranger, tous sur le sol africain. Parmi les huit otages, sept sont détenus par des groupes islamistes au Sahel et un en Somalie. Le ministre français a par ailleurs affirmé qu’il “respecte la parole de ce frère d’un otage” qui s’est adressé par vidéo aux ravisseurs. “Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure méthode pour notre part pour obtenir la libération des otages, mais, je partage cette souffrance et cette inquiétude”, a-t-il dit. Clément Legrand, frère d’un des quatre otages français enlevés au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s’est adressé début décembre aux ravisseurs dans une vidéo dans laquelle il affirme ne pas comprendre “pourquoi tout est bloqué”.

 

CEDEAO

Les Chefs d’Etat Major  au chevet du Mali

Après l’annonce de la mise en mal du dernier plan d’opération de guerre de la CEDEAO dans les coulisses du Conseil de sécurité de l’ONU, la CEDEAO reprend l’initiative.  Ses Chefs militaires se sont retrouvés à Abidjan, samedi, pour peaufiner leur plan, qui doit être débattu avant noël au Conseil de sécurité de l’ONU.

En réalité, la rencontre visait à réajuster le plan de guerre initial, préparé à Bamako, pour prendre en compte les préoccupations de certaines puissances comme les USA, qui exigent que la CEDEAO travaille davantage pour parfaire le concept opérationnel envoyé à l’ONU par la Communauté sous-régionale et l’Union africaine afin d’avoir un plan d’intervention bien planifié. Pour rappel, début décembre, le président béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’UA, avait lancé un appel à l’ONU pour qu’elle autorise “d’urgence le déploiement de la force internationale au Mali”.

 

 

 

Macky Sall appelle les Maliens à faciliter l’envoi des forces africaines

Le président sénégalais Macky Sall a appelé dimanche à Conakry les autorités maliennes à se mettre “au diapason” de l’Union africaine (UA) et de l’Afrique de l’Ouest pour faciliter l’envoi d’une force militaire internationale destinée à libérer le nord du Mali des insurgés islamistes. ” Nous regrettons les incidents qui viennent de se passer à Bamako “, a déclaré le président sénégalais, en visite officielle en Guinée, en référence à l’éviction, en début de la semaine passée de l’ex-Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, remplacé depuis par Diango Cissoko. “Nous espérons seulement que l’occasion sera donnée au gouvernement malien, au président Dioncounda Traoré et à la classe politique malienne d’être au diapason de l’Afrique de l’Ouest, de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), de l’Union africaine pour parler d’une seule et même voix en vue de la mise en place de la force africaine pour libérer le Nord Mali “, a poursuivi M. Sall. Il a également appelé les autorités maliennes à s’unir “pour restaurer la concorde nationale et apporter également une solution à la crise identitaire dans la zone touareg (nord), mais surtout aussi aller vers les élections présidentielles et législatives à la fin du processus ” de transition.

Ganda Koy en alerte pour libérer  le Nord-Mali

Les éléments du Ganda Koy s’entraînent pour la reconquête du Nord-Mali. Le mouvement des sédentaires du nord-Mali a amassé à Sévaré, au centre du Mali, des volontaires prêts à combattre aux côtés des forces armées maliennes. Ils sont environ quelques centaines de volontaires à se livrer à des exercices des heures durant de la journée. Ils ne veulent qu’une seule chose: disposer des armes de guerre pour contribuer à la libération des régions nord du Mali. Rares sont ceux qui ont le privilège d’en porter une. Sans elles, les milices ne sont que des épouvantails. Pour l’instant, ils se contentent de s’entraîner avec des armes factices ou imaginaires. Ganda Koy cohabite, aujourd’hui avec les mouvements crées, récemment, comme Ganda Izo, Front de libération du Nord-Mali, etc.

 

Palais de Bagadadji

Court congés des dépités

La session budgétaire du parlement s’est terminée dans un contexte particulier en raison du changement de l’équipe gofernementale, qui était en cours. Ce qui a nécessité le report de l’adoption du budget 2013, bien que déjà finalisé. Ce cas de force majeure, selon Younoussi Touré, appelle une session extraordinaire, qui a eu lieu lundi, pour combler cette lacune. La session qui a débuté en octobre a enregistré l’adoption de 32 textes dont 22 projets de loi : la loi portant prorogation du mandat des Conseillers Nationaux ; la loi portant rectification du budget d’Etat 2012 ; trois propositions de lois portant modification des ordonnances, portant sur les créations de l’Ecole Normale Supérieure de Bamako (ENSUP), de l’Ecole nationale d’Ingénieurs Abderrahmane Baba Touré (ENI-ABT) et de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche appliquée de Katibougou (IPR/IFRA).

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