Force d’intervention rapide au Mali : Le MAECI Diop revient à la charge

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Le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, remet ça : le Mali, pour le retour de la sécurité dans les régions du Nord, a besoin d’une force onusienne d’intervention rapide, à l’instar de la Brigade d’intervention créée en RDC. Il l’a fait savoir à Ban Ki-Moon lors d’une récente réunion du Conseil de sécurité sur le Mali. Cette requête  avait déjà été faite le 8 octobre dernier et semblait avoir eu l’adhésion de plusieurs membres du Conseil de sécurité. Mais apparemment, l’Onu est très lourde, aux yeux du chef de la diplomatie malienne. Il a raison, les militaires maliens ne parviennent toujours pas à tenir aux attaques des forces rebelles terroristes- Nampala et Dioura sont de tristes exemples- et la Minusma est de plus en plus aux abois face aux menaces d’attaques dont d’autres localités du Nord et du Centre pourraient bientôt faire l’objet. En attendant, ce sont des casques bleus sénégalais qui sautent sur une mine, le 9 janvier, et enregistrent plusieurs blessés dont certains graves.

 

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CEDEAO  :     Les ministres du Genre se réunissent bientôt à Dakar sur l’égalité des sexes

Les ministres des Affaires féminines et du Genre des Etats membres de la Cédéao se retrouveront les 16 et 17 janvier à Dakar, au Sénégal, en vue d’évaluer certains documents clés de l’organisation régionale sur l’égalité des sexes et le développement durable.         Cette importante rencontre, qui sera précédée et préparée, du 12 au 15 janvier, par une réunion d’experts, permettra aussi d’examiner les acquis en matière d’égalité des sexes et d’identifier les programmes prioritaires de la feuille de route relative à l’avenir souhaité par les femmes de l’Afrique de l’Ouest, rapporte un communiqué de presse de la Commission de la Cédéao.    Parmi les objectifs spécifiques de la réunion figurent l’évaluation, la validation et l’adoption de documents fondamentaux tels que le projet d’Acte additionnel portant sur l’égalité des droits entre les femmes et les hommes pour le développement durable dans l’espace CEDEAO.

À Bamako, on ne soucie guère de genre et d’équité, et les femmes continuent d’être la portion congrue. Comme en témoigne la formation du nouveau gouvernement avec seulement trois femmes pour une équipe de 29 membres.

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RAPATRIEMENT DES REFUGIES MALIENS

Accord entre le Mali, le Burkina Faso et le Hcr

Une délégation du gouvernement du Mali conduite par M. Hamadoun Konaté, ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, était en visite à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, en vue de la signature de l’Accord tripartite entre les gouvernements du Mali et du Burkina Faso, et le UNHCR pour le rapatriement volontaire organisé des réfugiés maliens. L’Accord a été signé à Ouagadougou le vendredi 9 janvier 2015 par les trois parties, il offrira un cadre juridique pour accompagner le rapatriement volontaire organisé des réfugiés maliens vivant au Burkina Faso et leur réintégration au Mali. Un de ses effets immédiats sera la création d’une Commission tripartite pour définir les modalités pratiques de mise en œuvre du programme de rapatriement volontaire organisé lorsque les conditions stipulées dans l’Accord tripartite seront réunies.
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ATTAQUE CONTRE NOS CONFRERES DE CHARLIE HEBDO IBK marche à Paris contre le terrorisme

Après l’attaque dont le journal satirique français Charlie Hebdo a fait l’objet, le 7 janvier, à Paris, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement se sont joints à François Hollande, le président français, pour une marche républicaine dans la capitale française. Le président malien, en bon descendant des Gaulois, a fourni l’effort d’y aller et de marcher en costume-cravate-chapeau. IBK a ainsi manifesté sa solidarité envers le peuple «frère et ami», celui également de son ami corse Michel Tomi, traumatisé par trois jours de violence et de barbarie au cours desquels dix-sept personnes ont perdu la vie. Et comme l’attentat était dirigé contre la presse, le président malien pensera sans doute à assurer plus de protection aux journalistes maliens qui ont tellement peur qu’aucun n’a voulu être Charlie.

En attendant une hypothétique preuve de solidarité de la part de la presse malienne, le nouveau numéro de Charlie Hebdo est paru aujourd’hui. A la Une : une caricature du prophète Mahomet (PSL), la larme à l’œil, tenant une pancarte avec l’inscription «Je suis Charlie», sous le titre «Tout est pardonné».

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Tué dans sa prise d’otages porte de Vincennes : Les parents d’Amedy Coulibaly pleurent leur fils à Magnambougou                                               

Samedi dernier, une famille de Magnambougou (Commune VI du District de Bamako) était en larmes, endeuillée par la mort d’un des leurs en terre parisienne. Il s’agit de la famille d’Amedy Coulibaly, terroriste présumé, auteur d’une prise d’otages dans une épicerie casher, Porte de Vincennes à Paris. Pendant sa folle et meurtrière entreprise, le Franco-malien aurait exécuté quatre de sa quinzaine d’otages avant d’être abattu par un assaut d’un groupe d’intervention français. Un jour avant l’attentat contre Charlie Hebdo par ses camarades et coreligionnaires, les frères Kouachi, son épouse, Hayat Boumedienne, a pu rentrer en Syrie en passant par la Turquie, comme le reconnaîtront trop tard les autorités turques.

En encadré

Tragique accident  sur la route de Koulouba

«Les requins de Kati» font encore parler d’eux

 

La surcharge des voitures de transport  n’est pas méconnue dans ce pays, cause d’ailleurs de la majorité d’accidents de circulation. Les taxis déployés sur la voie Kati Sugunikoura, communément appelés «les requins», sont aujourd’hui des dangers sur la voie publique, en raison de leurs surcharges.

Pour preuve, le lundi 12 janvier  2015 aux environs de 16 heures, un taxi en provenance de Kai transportant des passagers avec  des bagages contenant des paniers de pommes de terre dépassant chacun 150 kg  et des sacs de 100kg.

Ce taxi surchargé, a bien sûr dépassé les postes de contrôle de Kati ainsi que celui de Koulouba, avant que le conducteur ne perde le contrôle à la descente de Koulouba, au premier tournant et s’écrasa sur contre le mur protection. Paniqué, le chauffeur, sérieusement blessé, prit la tangente, laissant derrière lui des passagers dans le sang.

Aucune perte de vie humaine n’a été enregistrée, mais des blessés graves ont été transportés  à l’hôpital Gabriel Touré.

Lassana  SISSOKO

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