Elle a quitté Kidal bien avant l’arrivée de Moussa Mara. Selon certains habitants de la ville, cette vieille femme sonrhaï a passé les journées de mercredi et jeudi à demander aux gens de prendre soin de leurs enfants, de ne pas sortir, qu’elle va quitter Kidal pour un campement touareg. Puisque c’est une folle, personne ne faisait attention à ses propos. C’est le mercredi 21 mai 2014 que les gens ont commencé à comprendre ce que cette folle disait. Quand les tirs partaient de partout dans la ville de Kidal et que toute la ville était terrée chez elle. Après les coups de feu, la prise de la ville par les islamistes qui criaient partout Allahou Akbar, c’est en ce moment que les propos de la folle résonnaient dans les oreilles. Kidal est aujourd’hui sans eau et sans électricité. À part les deux sociétés de téléphonie, aucun autre service de l’Etat ne marche à Kidal. Comme pour dire qu’il faut souvent prêter attention aux faits et gestes des fous et folles qui nous entourent.
Awbedi ou médiocrité
Un nullard ne peut produire du bon. C’est ce qu’on peut dire de l’émission Awbedi de l’Ortm. Une émission laissée entre les mains de filles qui ne mettent aucun sérieux dans la présentation de leurs éléments (Lalla, Koumba et Didia). De la présentatrice de l’émission, qui introduit les autres intervenants, à la catastrophique fille qui présente la page sport, Awbedi, c’est de la médiocrité sur toute la ligne. L’Ortm et ses émissions ne doivent pas être des lieux de stage pour des gens qui viennent de nulle part. Awbedi est une émission matinale qui se fait avec beaucoup d’amateurisme, de légèreté et de manque de sérieux de la part de ses animatrices. L’émission qui passe de 8 heures à 9 heures du matin, peut vous gâcher la matinée si vous la regardez, bien sûr.
Les amoureux de Facebook
Master et Mami se sont connus sur Facebook. Pendant des mois, ils échangèrent et causèrent de tout et de rien. Mais un beau jour, ils décident de se rencontrer et se donnent rendez-vous dans un bar de la place. C’est Master qui est le premier à arriver. Puis, une professionnelle du sexe bien habillée fait son entrée. Master s’approche d’elle pour lui demander si c’est elle Mami. Mais quand arrive Mami, Master ne la reconnaîtra pas puisqu’elle n’avait pas mis sa vraie photo sur sa page Facebook. Mami tourne et appelle Master avant de l’apercevoir de loin. Elle se précipite alors pour quitter le bar sans chercher à le rencontrer. En fait, Master est un jeune mendiant qui a pris goût à la vie, mais n’a pas assez de moyens. Voyant son habillement, Mami a vite compris que ce n’est pas le mec qu’elle espérait rencontrer.
Une diablesse
Mafa est un jeune boulanger qui travaille nuitamment et descend tard dans la nuit. Il prolonge souvent sa nuit avec les filles de joie, qu’il ramasse sur les trottoirs de la ville. Mafa n’était pas prêt à renoncer à ses randonnées nocturnes avec les filles de joie. Jusqu’à ce jour où en quittant son service avant la descente, il tombe sur une belle fille blanche et bien raffinée au niveau du rond de Daoudabougou. Une créature que tout coureur de jupon cherche à conquérir. Enchanté par cette belle créature, Mafa ne l’emmena pas dans un bar mais chez lui à Faladié. Quand il referme derrière lui la porte, ils font un temps la causette ; puis, Mafa lui demande son prix. C’est au moment de passer à l’action que Mafa constate que la fille a des sabots à la place des pieds. Il essaye de regarder son visage. Impossible. Mafa sort de sa chambre sans pouvoir la voir. Actuellement, il est en traitement chez un grand féticheur à Sénou.
La pipe
Un chef de famille tombe amoureux d’une jeune lycéenne. Avant leur rencontre, il était un mari fidèle et soucieux du bonheur de sa famille. Voilà que tout change chez notre vieux père : il ne surveille plus ses enfants ; plus de temps à consacrer à son épouse. Or ceux qui fréquentaient auparavant sa famille, craignaient d’y rester au-delà de 23 heures parce que sa porte se fermait à cette heure-ci. Voici que la lycéenne vient de transformer le chef de famille exemplaire en un clone, non sans son contentement. Chez elle, votre père de famille admirait les perles autour des hanches ; le bout de slip exposé aux regards indiscrets ; le dos bien tatoué. Fou d’amour pour sa jeune lycéenne, les sages du quartier ont voulu de le faire raisonner et sont donc allés à sa rencontre un matin chez lui. La seule question que le vieux (très amoureux) a posée à ses interlocuteurs était celle-ci : connaissez-vous la pipe ? Et d’ajouter : ma petite chérie me fait la pipe. Donc, si vous ne connaissez pas la pipe, je ne peux échanger avec vous. Interloqués et choqués, ses interlocuteurs sont repartis sans mot dire.