Focus Youssouf Diarra, directeur national adjoint des Cantines scolaires : Le ministre Salikou décapite la Coses

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Le ridicule ne tue plus dans ce pays. Sinon, le secrétaire général de la Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire n’allait jamais accepter un poste à responsabilité au moment où il engage son regroupement dans un mouvement sans issue. Et surtout  eu égard à sa campagne d’intoxication, de dénigrement, de désinformation et de haine viscérale contre la personne de Tiémoko Dao lorsque le syndicat  de ce dernier avait quitté le navire Coses. Youssouf et ses militants avaient chanté sur tous les toits que Dao avait monnayé son départ de la Coses contre 75 millions et une nomination à la tête d’une académie.

Trois ans après, il n’en fut rien. Dao reste digne dans son honneur,  garde la tête haute et dispense toujours ses cours à l’Ecica et enfin de compte, c’est Youssouf, après des demandes de nomination, qui est nommé.  La trahison est de quel côté ? C’est à vous de juger.

Dans le milieu enseignant, il n’est un secret pour personne que son syndicat a toujours servi d’ascension pour ses responsables (chef de cabinet, directeur national de l’enseignement secondaire général, etc.). 

Ils sont deux à être nommés sur la liste que la Coses a déposé au cabinet. Le second est Mariko Traoré, nommé surveillant général de l’IFM de Kati. Il doit ce poste grâce à son intégration à la fonction publique des collectivités qu’il combat tous les jours. On appelle ça vouloir une chose et son contraire.

Pourquoi le ministre nomme des gens qui combattent la fonction publique des collectivités, alors que sans cela, ils ne pouvaient prétendre à aucune nomination ?

Il est temps de revoir la copie si on veut avancer.

Anticipation des congés par l’AEEM : Le Pr. Salikou exclut les fils des pauvres paysans du lycée de Dioïla et ferme les yeux sur les actes des Bamakois

L’année scolaire passée, le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, le Pr. Salikou Sanogo, avait exclut les membres du bureau du comité local AEEM du lycée Dowélé Marico de Dioïla pour avoir anticipé les congés de Noël et de se donner un congé à la veille d’une fête religieuse.

La nouvelle avait était saluée par tout le monde. On pensait que cette mesure de fermeté allait continuer pour que l’école puisse retrouver vite son lustre d’antan. Mais, il n’en fut rien. Les responsables de l’AEEM de certains lycées de Bamako, qui se sont donné des congés à la veille de la fête de Tabaski, bénéficient de l’impunité. Comme si la justice au niveau du ministère de l’Education est faite pour les fils des pauvres.

Monsieur  le ministre, à quand des sanctions ?

 

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