Focus : Tout se passe dans notre pays comme dans un carnaval de comploteurs contre le peuple

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Personne ne souffle mot, chacun attend son heure. Les démocrates ont transformé le Mali en Etat marmite. C’est le cas de l’Initiative riz.

Au début du financement de l’Initiative riz, se trouvait une mesure arbitraire, elle a consisté à effectuer, en cours d’exercice budgétaire, une retenue sur les crédits de fonctionnement des institutions de la République et des services publics sans se référer à l’Assemblée nationale. On se rappelle à l’époque, que face au mécontentement du président de l’Assemblée nationale qui a trouvé la mesure « illégale », le ministre des Finances aurait  déclaré qu’il ne s’agissait pas de coupe budgétaire mais de gèle momentanée. Or ce jeu de mots du ministre des Finances n’était pas une raison suffisante pour se passer de la caution des députés pour financer un programme dont la justesse devait être acceptée par l’Assemblée nationale. Le gouvernement savait pourtant que cette voie subtile « gèle momentanée », qu’il empruntait, était illégale ; qu’il devait au préalable déposer un projet de loi de finances rectificatif devant l’Assemblée nationale et convaincre les députés  sur la justesse de « l’Initiative riz ». Le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Modibo Sidibé, serait atteint par l’ignorance, retient arbitrairement des crédits votés portant sur des milliards de F CFA, consomme et ensuite présente un projet de loi de finances rectificatif à l’Assemblée nationale qui passe comme une lettre à la poste. Le gouvernement distribue des commandes d’engrais à deux sociétés portant sur 11,700 milliards de F CFA ensuite établit et adopte , contre les dispositions du Code des marchés publics, des marchés de régularisation pour permettre le règlement des fournisseurs. La crise de trésorerie, que connaît notre pays, a pour conséquence une accumulation considérable d’arriérés de paiement, au risque de compromettre même les paiements des salaires des fonctionnaires et des projets de développement, doit être pris au sérieux. Au regard de cette illégalité professionnelle commise par le Premier ministre malien, une certaine communauté internationale le gratifie d’un prix alors que le président ATT a déclaré haut et fort sur les antennes  de l’ORTM que l’Initiative riz a été un échec.

 

Où est passée la brigade fluviale de la douane ? La brigade fluviale, créée en grande pompe par les services des douanes, aura été un gaspillage d’argent du contribuable malien. La raison est toute simple : créée pour traquer les trafiquants du bateau Kankan en provenance de Guinée- Conakry (le seul bateau qui faisait la navette  entre Bamako et Kankan) a mis fin à son trafic. Le bateau Kankan  a cessé de naviguer sur le fleuve Djoliba par peur de perdre les marchandises en provenance de Guinée. Et si le directeur national des douanes du Mali avait réfléchi avant de prendre une telle initiative c’est-à-dire mener des investigations de fonds sur le terrain avant  d’acheter des équipements qui ne serviront à rien.

 

 

L’oignon du Mali connaît une mévente

 Depuis un certains temps, l’oignon cultivé par les braves paysans du pays Dogon et de Niono à l’Office du Niger connaît une mévente sur les marchés maliens. Le prix du kilo de l’oignon cultivé au Mali a pris l’ascenseur (il oscille entre 800 à 1000 F CFA). Du coup, les ménagères l’ont abandonné au profit des gros oignons importés de Dakar dont le kilo coûte 500 à 600 F CFA  dans les marchés des six communes de Bamako.

Depuis 1992, l’ouverture  du pays aux capitaux étrangers fait que le contrôle du commerce échappe à l’Etat. Le Mali importe tout. « Cette immense importation de gros oignons en provenance du Sénégal serait le business d’une haute autorité de la République », affirme une source proche du syndicat des marchands du marché de Médina Coura.

 

 Correction des épreuves du concours d’entrée à la fonction publique des collectivités

 

La magouille !

Les corrections des épreuves aux différents concours et examens sont devenues depuis quelques années une source de récompense d’amis, parents au détriment des professionnels. Et cela avec la complicité de l’inspection. Cette structure a d’ailleurs montré ses limites dans le choix des correcteurs au Bac. Elle fait toujours la part belle à des gens qui sont en déphasage de l’école. C’est-à-dire des proviseurs, autres administrateurs scolaires et des retraités. Consultez la liste des correcteurs des concours d’entrée aux IFM !

Avec ce concours, les rumeurs les plus folles circulent comme quoi que les administrateurs seraient intéressés par la correction. Ils disent qu’avec le corrigé, qu’ils peuvent faire le travail  sans jamais dispenser un cours dans une classe.

Toujours avec la connivence de l’inspection, on veut écarter les enseignants.

 CNAS à Baraouéli

Hier le président de la Convention Nationale des Amis de Soumana Sako était à Baraouéli  accompagné d’une forte délégation. C’est sur invitation du comité local CNAS de la dite localité que le Dr. Soumana Sako  a fait le déplacement dans la cité pieuse.

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